ERREUR 404 (page introuvable) 9 août, 2008
Posté par P7R dans : Technique , 4 commentairesDécidément P7R est défintivement plus à l’aise avec sa berlinette qu’avec son ordi.
Il ne s’agit pas du numéro d’une voiture de la gamme de Peugeot dans années soixante, alors amateurs de la 404 passez votre chemin et mille excuses pour vous induire ici en erreur…404.Soyons sérieux s’il est possible ! Donc à la demande générale et en particulier de quelques lecteurs fidèles me signalant que le nombre elevé d’articles, leur longueur et la riche illustration,que donc le tout entraîne un temps de chargement important. Kobe l’homme au sécateur d’or me conseille de limiter le nombre d’articles par page comme indiqué dans les conseils pratiques de unblog.fr. Je me suis donc exécuté illico presto et effectivement si je limite par exemple à 5 articles par page le chargement se fait à toute allure. Que demande le peuple ? Justement il réclame la suite et lorsqu’en bas de page il clique sur le pavé « page suivante » que croyez vous qu’il advint ? La page suivante pardi…mais avec la mention « erreur 404 page introuvable » Damned et by jove ! comme dirait Mortimer.
Après passage sur le Forum sur le sujet « erreur 404 » et aprés avoir posté une demande de dépannage j’ai constaté 1) que je ne suis pas le seul à me coltiner cette erreur 404 (cela fait toujours chaud au coeur de ne pas être seul in the caguade) 2) qu’il n’y a pas de solution miracle, car que des cas particuliers (il me reste donc à particuler) 3) qu’il faut se demerdenzie. Alors comme toujours devant les mystères des Fées Lation, Informatique et Internet, et en appliquant la théorie de la poule chère à l’ami Joao (1300VC74 sur alpinerenault.com) je vous annonce la procèdure pour vous y retrouver désormais et à partir de dorénavant. Je récapépète : Quand vous cliquez en haut dans le « header » (en-tête en français) sur Liste des articles la page va s’ouvrir sur les 5 derniers articles donc rapidité de chargement. Surtout ne pas cliquez en bas de page sur « page suivante » car vous allez vous perdre dans une impasse la fameuse « erreur 404″. Alors me direz vous comment retrouver les articles précédents ? Mais tout simplement en faisant comme moi l’esthète de la bidouille. Dans la marge à gauche (ou à droite selon mes humeurs) vous recherchez le titre « en fouillant dans les archives » avec les indications par mois : aout, juillet, juin, mai, avril. Et il suffit de cliquer sur chaque mois pour retrouver TOUS les articles au fur et à mesure de leur parution. Il est pas beau mon bidouillage ? Il suffit de voir la tête des Fées Lation, Informatique et Internet pour comprendre que le bonheur est dans le contournement et pour conclure « tac Madame voilà tes oeufs » formule définitive de mon instructeur le Premier Maître Leroux, un breton sec comme une trique rescapé des guerres coloniales, lorsqu’il avait terminé une démonstration sur l’utilisation d’une arme. PS : Kobe je compte sur toi pour vérifier sur ton écran si que je dis plus haut fonctionne de l’extérieur. |
DES DAMES ET DES MOTOS 6 août, 2008
Posté par P7R dans : Histoire , 29 commentaires
A l’attention de la gente masculine en général et de Kobe et Antoine en particulier, ces documents attestent que Dame Isabelle et Dame Nicole aiment les grosses…cylindrées of course et n’ont pas besoin d’un mécanicien perso pour les aider à rouler.
La photo du haut, une Yamaha 600XJ au mitan des années 90, moto que j’ai vendue à Dame Nicole et avec laquelle (la moto pas la Dame) nous n’avons eu que des soucis. C’était une capricieuse des démarrages en hiver.
Sur la photo de gauche Dame Isabelle se relaxe sur une BMW R75/5 équipée du fameux « nez de cochon » photo prise en 1982 ou 1983.
Sur la photo de droite Dame Nicole assise fièrement sur une Honda Goldwing 1000 à Brands Hatch en 1977. Par ailleurs la même Dame a aussi piloté ma Honda CBX1000 6 cylindres à l’occasion.
Sur le dernier document noir et blanc : Dame Nicole et Dame Isabelle sont sur une moto, l’une pilote, l’autre pas, qui est qui ?
En PS cette photo qui a une longue histoire car envoyée par Kobe pour Mademoiselle Kekelle, la fille préférée et donc unique de Dame Nicole, photo perdue par votre serviteur, renvoyée par Kobe toujours à l’attention de la même personne qui envisage de passer son permis moto. Cela n’engage que la responsabilité du sieur Kobe.
ENCORE UN EFFORT CARLOS (lettre ouverte à Carlos G. qui ne la lira pas)
Posté par P7R dans : Polémique , 8 commentairesMon cher Carlos,
Pour que vous puissiez me situer en tant que client consommateur, j’ai toujours roulé en Renault et ..en Alpine et en partant de la Dauphine Gordini pour arriver à l’ Alpine A610 en passant par la R8 et la R12 Gordini, les R5 Alpine, j’ai eu le plaisir de possèder et de piloter tous les engins sportifs de la marque Renault. Enfin si par le plus grand des hazards vous passiez sur le Blog de Jaune Vanille vous apprendriez donc que je suis pacsé avec une berlinette 1600SC depuis 1974. J’imagine qu’ à cette date vous deviez être tout juste sorti de l’adolescence et je conçois fort bien que les mots Alpine ou Gordini ne faisaient pas parti de votre imaginaire.
Vous devez vous demander où je veux en venir ? Juste vous demander de faire un petit effort d’imagination. Alors que votre société se prépare à lancer une Twingo badgé RS qui va rejoindre dans l’anonymat les excellentes et méconnues Clio RS et Mégane RS (un simple déficit d’image sportive) il se trouve qu’un autre constructeur généraliste a décidé de faire revivre une marque sportive dont il est propriétaire en lançant la sportive 500, non pas sous la marque Fiat…mais sous la marque Abarth la marque au scorpion avec le sigle fameux. Le constructeur italien va même plus loin puiqu’il recrée un réseau spécifique Abarth pour distribuer l’Abarth 500 et la Punto Abarth.
Un grand constructeur généraliste, propriétaire d’une marque sportive légendaire, cela ne vous dit rien ? Et si je vous dis que son créateur vient de mourir et que son usine existe toujours à Dieppe, voyez vous enfin sur quelle piste il me plairait de vous emmener.
Alors faisons un rêve. Renault recrée la marque Alpine en badgant ses modèles sportifs de cet écusson légendaire qui émoustille les Français de 7 à 77 ans, lançe un nouveau modèle spécifique Alpine (après tout Lotus avec l’Elise a montré qu’on peut facilement fabriquer une berlinette moderne) et adopte une distribution spécifique. BMW a réussi cette opération avec la Mini, Fiat va le faire pour Abarth, et il suffit simplement d’une volonté politique pour que cela fonctionne avec Alpine.
Et si le rêve était le meilleur et le plus précieux des carburants ? C’est pourquoi je vous souhaire, mon cher Carlos, de laisser l’imagination prendre le pouvoir.
Votre bien dévoué P7R.
MERCEDES 280 SE / CITROEN SM MASERATI 4 août, 2008
Posté par P7R dans : Histoire,Technique , 4 commentairesCes deux voitures de haut de gamme ont été conçues à la même époque, juste avant le choc pétrolier marquant la fin des « Trente glorieuses », l’une a été une réussite commerciale, l’autre a connu un bide relatif qui a participé à la déconfiture de la marque aux chevrons, mais leur prix et leurs prestations devaient attirer une clientèle désireuse de performances dans le plus grand confort. Et comme j’ai la chance en ce moment d’avoir ces 2 modèles sous mon toit et de rouler avec il m’a semblé instructif 35 ans après de me faire un petit comparatif. Attachez vos ceintures.
Présentation générale :
Ces 2 voitures se présentent comme du haut de gamme et s’adressent à une clientèle cossue qui aime à voyager vite et en toute sécurité.
La Mercedes 280SE présente une ligne classique en 3 volumes, 4 portes, moteur en position avant et propulsion, rien que du classique avec une qualité de finition irréprochable (à part le coté « bonjour tristesse ») tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le modèle présenté ici est totalement dans son jus et il semblerait que le ravage des ans soit passé à coté.
La Citroen SM, grand coupé GT, avait une ligne à couper le souffle lors de sa présentation, avec ce long capot digne d’une piste d’aterrissage, sa grande verrière abritant 6 phares et un arrière fuyant, le tout donnant une impression de pénétration dans l’air sans effort avec bien sûr un motorisation traction avant, la plus puissante en son temps pour ce type de motorisation. Par contre ce modèle a moins bien vieilli et a nécessité une restauration carosserie il y a une quinzaine d’années.
sur ces 2 vues on distingue bien les oppositions de style.
Motorisation et performances :
Un moteur 6 cylindres en ligne de 2700cm3 en position avant avec injection électronique développant 185CV DIN à 6000 tours/minutes, accouplé à une boite automatique pour la Mercedes 280SE.
Un moteur V6 d’origine Maserati de 2700cm3(en 1968 pendant que certains cherchaient la plage sous les pavés Citroen était devenue propriétaire de Maserati et avait commandé à l’ingénieur Alfieri ce moteur V6) en position avant, alimentation par 3 carburateurs double corps Weber, 170 CV DIN à 6200 tours/minute, accouplé à une boite 5 vitesses manuelle.
Le poids (1450 kgs pour la SM, 1620 kgs pour la Mercedes) et l’aérodynamisme expliquent que malgré une motorisation moins puissante la Citroen soit beaucoup plus rapide (220km/h) que l’allemande (195 km/h) et ces performances permettent aux 2 voitures d’être toujours à l’aise dans le trafic actuel.
Sous le capot de l’allemande c’est la rigueur, la simplicité, la fonctionnalité ; dans la SM cela fait un peu « usine à gaz ».
A l’intérieur :
Cela respire le luxe, le calme et la volupté avec du cuir.
Cuir noir, sièges profonds, véritable 4 places (les passagers arrières ont vraiment de la place pour étendre les jambes) coffre généreux pour les bagages de madame, tableau de bord austère mais complet, pas de surprise on est vraiment dans une Mercedes.
4 places confortables, un coffre spacieux, un environnement austère.
A bord de la SM curieusement l’ambiance est plus « rock and roll » et tranche avec les habitudes de l’époque avec un tableau de bord très futuriste comprenant la plupart des instruments et une centrale d’alerte pour surveiller les fonctions vitales, et un volant de petit diamètre ; mais c’est une 2+2 et les passagers arrières même s’ils disposent de sièges confortables, ne doivent pas avoir les jambes trop longues. Quand au coffre avec la roue de secours surnommée « le pouf marocain » il faut que Madame fasse des efforts de sélection dans sa garde-robe.
Petit volant, 3 cadrans sous les yeux, levier de vitesses tombant bien sous la main, sièges arrières confortables mais justes pour les grandes jambes et un coffre déjà encombré.
Sur la route :
Il n’y a pas de surprise particulière quand on s’installe au volant de très grand diamètre de la Mercedes et on trouve rapidement la bonne position grâce au réglage du siège en vertical comme en horizontal. Un tour de clé et par la magie de l’injection le moteur démarre à la première sollicitation, d’ailleurs avec la très bonne insonorisation on l’entend à peine. Position D la voiture s’élance tranquillement et n’a aucun problème dans le trafic actuel d’autant que ses extrêmités sont faciles à visualiser. Accélérateur à fond, on n’entend pas le moteur rugir mais la poussée est très sensible pour une berline de ce poids ; en ligne droite les 4 freins à disque avec assitance ralentissent vigoureusement mais à la première courbe il y a un rappel à l’ordre avec une direction assistée qui a du mal à transmettre les réactions des trains roulants. On a compris cette voiture n’est pas faite pour attaquer et paradoxalement se trouve désormais fort à l’aise dans les conditions actuellles de limitation de vitesse car à 130 km/h le moteur ronronne gentiment et la consommation reste raisonnable (11l au 100).On a le sentiment rassurant de pouvoir traverser le continent en toute tranquillité.
Changement radical avec la SM sur laquelle toutes les fonctions dynamiques (suspension, freinage, direction) sont gérées par l’hydraulique . C’est la direction qui est ce qui surprend le plus avec un petit volant et une assistance inversement proportionnelle à la vitesse (DIRAVI) et rappel automatique. Au début c’est effectivement très surprenant mais rapidement le petit volant permet une sureté de trajectoire et même de balancer ce gros coupé dans des virages très serrés, les roues avant taillent la route et l’arrière suit sans souci…le tout dans un confort incroyable. Mais c’est dans les conditions extrêmes, pluie, grand vent latéral, ou même neige que la SM a été et reste encore la reine de la route.Un petit mot à propos du démarrage : surtout jamais de starter, après contact laisser la pompe électrique gaver les 3 gros double corps Weber puis démarrer avec des petits coups d’accélérateur. Bien surveiller le compte-tours car le moteur grimpe dans les tours et atteint rapidement la limite autorisée dans un sympathique rugissement. Question consommation c’est politiquement incorrect, toutefois comme pour la Mercedes en respectant la limitation on se trouve à 10/11l au 100.
Conclusion (toute provisoire) :
Ces 2 belles autos représentatives de la technologie au mitan des années soixante dix, dont la conception remonte avant la crise de l’énergie, permettent de nos jours de rouler au long cours confortablement, en sécurité, et en ménageant la consommation dans le cadre légal actuel.