UNE PT’ITE ALPINE DE TOUTES LES COULEURS 26 septembre, 2008
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , 22 commentairesChaine de montage des berlinettes en 1970.
Mais qui a donc a dit qu’une berlinette se devait d’être bleue et pourquoi dans l’imaginaire collectif cette icone de la voiture sportive est forcément bleue ? Pourtant la première berlinette que j’ai eue la chance de piloter une A108 avec moteur de Dauphine 998 cm3, 70CV SAE et 185 maxi était de couleur gris Montebello métallisé code 7 et la dernière A110 produite une 1600SX est sortie en couleur vert normand 35. Et d’ailleurs la palette des couleurs comporte chez Alpine près de 40 teintes et il faut souligner le travail de bénédictin du Farnaute Gaazasso qui a repertorié tous ces coloris (voir www.alpinerenault.com) .
La première berlinette que j’ai eue le privilège de conduire, appartenant à un copain d’études était ce modèle en coloris gris argent métallisé. Je me souviens toujours avec motion d’un retour de Montlhéry où sur le petit bout d’autoroute du Sud j’avais atteint 190 au compteur. Incroyable pour l’époque.
Alors me direz vous pourquoi cette association entre la berlinette et la coloris bleu ? Probablement parceque la plupart des A110 usine courraient dans cette robe Et encore en bleu il y a eu 4 codes : bleu alpine métallisé 1 – bleu azur métallisé 2- bleu acier métallisé 11- bleu cady 34 – bleu fonçé 460.
Et sur mon coloris préférré Jaune idem il y a 6 références (!) : Jaune 10 – jaune safran 16 – jaune vanille 34 – jaune bouton d’or 22 - jaune tournesol 308 – jaune compétition356. A ma connaissance il n’y a eu qu’un blanc le blanc gardénia.
Une A110 jaune bouton d’or 22 type Facteur
En jaune compétition métallisé période « Calberson ».
Notez qu’il ne s’agit pas de ma « Jaune Vanille »
La saison du Blanc.
Les modèles spéciaux « JO 1968″ avec les bandes centrales.
Et voici un choix des nombreux autres coloris :
Rouge italien couleur chère à CityHunter !
Une cultissime vert éméraude 30, ici la 1600SI de l’ami Stéphane, coloris aussi très peu utilisé.
Orange Acropolis 19.
Un délire surréaliste de Manfred que nous saluons ici et que nous remercions au passage pour avoir fourni la grande majorité des photos de cet article.(http://alpineries.canalblog.com/
Et pour terminer ce petit album de couleurs je ne peux évidemment m’empêcher de vous faire un clin d’oeil.
L’ami Stéphane me remet un jeu de support d’essuie-glaces qui vont finit finalement sur la 1600S rouge italien de CityHunter.
C’est cette 1600S export Italie appartenant à CityHunter qui va récupéré les supports d’EG de la photo précédente.
Une déco libre, car il ne me semble pas avoir vu cette robe sur une berlinette usine ou privée
Lors de la dernière Coupe des Alpes la berlinette d’Eric Chambord restaurée en 1800 groupe IV avec coloris d’époque.
POLITIQUEMENT (IN) CORRECT (SUR UNE IDEE DE PHL)
Posté par P7R dans : Histoire , 28 commentairesC’est avec une voiture analogue que Claude Lelouch s’est rendu à son rendez-vous filmé.
En septembre 1976, Claude LELOUCH, tournait à la va vite un film ébourriffant relatant la traversée de Paris à toute allure d’une voiture se rendant de la porte Dauphine à Montmartre afin d’arriver à l’heure du rendez vous de la Dame de coeur du conducteur. Pour ceux qui ont manqué la séance à l’époque ce film complètement déjanté peut être vu sur www.Gazoline.net ou sur www.fr.youtube.com et un bon conseil : attachez vos ceintures.
Claude Lelouch à l’époque du tournage.
Au moment de la sortie de ce court métrage en première partie des séances de cinéma de nombreuses questions se sont posées et c’est seulement aujourd’hui qu’on peut y aporter des réponses pertinentes.
1) Le cinéaste avait il l’autorisation des services de la Préfecture et surtout une neutralisation du parcours ? Non car l’idée de ce film lui est venue subitement et il a décidé de le réaliser immédiatement au petit matin pour éviter un afflux de traffic avec seulement 2 assistants, et un 3ème Elie Chouraqui posté aux guichets du Louvre seul endroit où il n’y avait aucune visibilité. Toutefois le pilote a dû improvisé par rapport à l’itinéaire retenu, par exemple en abandonnant la montée de la rue Lepic bouchée par un camion de déménagement.
2) La voiture utilisée est une FERRARI. Non la voiture utilisée a était une Mercedes 450SEL, voiture perso du cinéaste, avec un moteur de 225CV, pouvant atteindre 225km/h et surtout une suspension hydropneumatique plus adpatée sur les mauvais revêtements pour la caméra embarquée. La vitesse de 200km/h a été atteinte dans la montée de l’avenue Foch. Toutefois la prise de son a été refaite avec une Ferrari le bruit de son moteur étant beaucoup plus « suggestif » que celui du V8 germanique.
3) La voiture était pilotée par un pilote de renom. On a évoqué les noms de Jean Pierre Beltoise, Jacques Laffitte, Jean-Paul Jarrier pour cette traversée à la limite. Faux archi faux c’était bien Claude Lelouch lui même au volant assisté dans la voiture de son chef opérateur et de son preneur de son.
4) A la sortie du film y a t’il eu des suites judiciaires ? Le cinéaste a été convoqué à la Préfecture où s’il fait remonter les bretelles par un fonctionnaire, fan de cinéma et de belles autos, donc cela n’a pas été plus loin. Epoque où il faut se souvenir que les Présidents de la République (G.Pompidou et VGE) étaient eux-mêmes amateurs de voitures sportives.
5) Un clin d’oeil prémonitoire. Avant de stopper devant les esacaliers du Sacré-Coeur la Mercedes passe devant la petite église Saint-Pierre de Montmarte où a eu lieu la cérémonie des adieux à Jean Rédélé en aout dernier
6) Un « remake » du film serait-il possible de nos jours ? Le nombre de radars installés sur le parcours permettrait de désigner IMMEDIATEMENT le responsable de cet acte « abominable » qui se verrait illico presto jeté en prison, déchu de son permis et sa voiture saisie. Et le chef de l’Etat entre un discours sur la crise financière et un autre sur l’invasion du BUKISTAN s’en fendrait d’un autre pour pourfendre les irresponsables et les fous qui mettent en danger l’avenir de la Nation.
Car comme entre deux mots il faut choisir le moindre notre société a choisi de limiter la Vitesse au lieu de la connerie humaine. Amen !
TROCS ENTRE AMIS (dimanche ordinaire à Gazoline) 22 septembre, 2008
Posté par P7R dans : Récits , 1 commentaireQuel avion ? Justement c’est une « Avions Voisin »
Je ne sais si c’était dans l’air du temps car il y avait ce dimanche là une grande brocante à Bailly rajoutant un peu à la pagaille de la circulation avec les joyeux « fous » se rendant à la réunion de reprise de Gazoline, parc des Fontenelles juste devant les locaux de la revue éponyme, bref les amis Alpinautes se sont crus obligés entre le café, le sauvignon, le calva et la vieille prune d’échanger des souvenirs certes, des aventures aussi, des potins plus certainement et aussi un petit troc entre amis ; pour ma part je vais récupérer un jeu d’anti-brouillards Cibié pour remplacer ceux de Jaune Vanille qui après 34 ans de bons et loyeux services présentent des optiques fort piqués. On en louera jamais assez la solidarité des amoureux de voitures anciennes et des Alpine en particulier. L’escadrille du 95 ayant fait savoir qu’elle allait sévir en lointaines terres normandes j’ai pensé au strict minimum question café et croissants, mais heureusement que Gwengui avait prévu le petit gateau au chocolat qui va bien et que Maître PhL avec sa boutanche de sauvignon et Nicolas (CityHunter)zidem avec une vieille prune avaient prévu une participation finalement importante d’Alpine ; effectivement si on compte : 3 1300 V85 dont une Dinalpin avec moteur 1596, une A310 avec moteur 1600VE, 3 A110 V6, 5 GTA V6 Turbo dont une Mille milles poursuivie par la Gendarmerie jusque dans le sanctuaire !!! (heureusement tout s’est terminé par une petite leçon de morale, ces braves gens refusant toutefois de trinquer histoire de rappeler qu’ils étaient en service) cela nous fait une dizaine de représentantes de notre marque préférrée, et j’ai oublié de citer Jaune Vanille peut-être parceque son capot avant servait de bar. Quant à notre Maître PhL s’il avait répondu présent question bouteille, sa 1600S bleu alpine année 1972 était restée au garage pour cause de restauration aprés de bons et loyaux services selon la devise de la maison « jamais plus qu’à fond ».
Au milieu de ces retrouvailles d’après vacances a débarqué dans le bruit assourdissant d’un bombardier de la 2ème guerre mondial un engin qui remonte bien avant cette dernière et qui présente toutefois un lien de parenté avec l’aviation. En effet il s’agissait d’une voiture de course fabriquée par la Société « Les Avions Voisin » avec un conducteur (ou un pilote plutôt) en tenu d’époque look Roland Garros (pas le Tournoi de Tennis jeunesse ignare, non l’un des premiers héros avec Guynemer du combat aérien, le prédécesseur en quelque sorte de mon cher Closterman). Renseignement pris le berlingot est un 4 cylindres en ligne de 4 litres (bravo la gamelle unitaire et danger quand il faut démarrer à la manivelle) sans soupapes, avec un adorable et minuscule carburateur Zenith et développant 120 Cv. Selon le propriétaire l’engin était capable de prendre 160 km/h …à condition que le pilote soit téméraire et musclé des bras !!!
Retrouvailles aussi de nos 2 frères versaillais, Alexis et Pierre-Henry qui avec leur cabriolet MGB « english racing green » avaient fait l’obejt d’un de mes articles au printemps dernier. Pour cause de baccalauréat ils avaient renonçé à mon invitation à la Jaune Vanille Party réservée certes aux Alpine, mais il me semblait tellement sympathiques que leur voiture (qui appartient à maman et qu’ils peuvent utiliser à condition d’assurer l’entretien ) aurait été la bienvenue. Bon comme prévu ils ont eu le bac et ils sont désormais en prépa Grandes Ecoles.
Comme d’habitude le capot avant de JV servait de Bar.
Notre Modérateur sur le FAR, Gwengui , tout fier du lustrage de sa V6Turbo…et de son gateau au chocolat.
Au premier rang une Dinalpin avec moteur 1596cm3 et derrière une V85.
La Dinalpin et la V85 sous un autre angle et l’avant de 2 GTA V6 Turbo.
Cette GTA V6 Turbo version « Mille Miles » a été intercepté par la Gendarmerie et suivie jusque dans le sanctuaire de Gazo.
Une rare A310 avec moteur 1600VE (carbus weber)
Voici la preuve c’est bien un 1600 avec les 12 carbus Webe…comme sur JV.
La taille du carbu Zenith est inversement proportionnelle à celle du moteur.
Muscles requis pour piloter l’engin !
Toujours impeccable le roadster de nos 2 jeunes Versaillais.
Nicolas (à gauche) et Pierre-Henri (l’un des 2 Versaillais) en observation du 1600 de JV.
Un rare et remarquable coupé Alfa-Roméo sans doute carrossé par Zagato. Qui pourrait nous en dire plus ?
Ce coach DB à moteur Panhard Flat-Twin 850cm3 a passé quelques années dans le sous-sol de Gazoline en restauration. Ce sont les premiers tours de roue pour le plus grand plaisir de son propriétaire.
Cette Simca Océane se trouve à l’endoit où a été restaurée la précédente DB, mais dans ce cas la restauration semble moins lourde à faire. Juste une petite remise à niveau.
Pour le Fun et les enfants cet adorable triporteur avec moteur Peugeot 125 cm3.
UNE MAISON EXTRAORDINAIRE 8 septembre, 2008
Posté par P7R dans : Récits , ajouter un commentaireQui se cache derrière cette grille ?
Je connais une maison extraordinaire, une maison praticienne totalement close derrière des murs de pierre blonde, dont la grille en fer forgé donne sur la rue que j’empriunte chaque matin à vélo piour aller chercher le pain frais. Et bien souvent devant le porche se trouve stationné une belle auto, jamais 2 fois la même et cela ajoute au mystère de cette maison « extraordinaire » et des ses occupants. Pourquoi laisser d’aussi belles voitures offertes à la convoitise alors que l’on devine un vaste jardin et sans doute des écuries pouvant loger les « belles ». J’ai envisagé les hypothèses les plus folles allant du propriétaire soucieux de tester un nouveau système d’anti-voljusqu’à la version romantique de l’amoureux grimpant à l’échelle retrouver sa belle avec sa voiture prête à démarrer à la première alerte. Le mystère reste entier, quelques belles photos demeurent.
Roadster Austin-Healey 100/4 avec un moteur 4 cylindres de 2.6l développant 115 cv pour une vitesse de pointe de 180 km/h (1952-1955) Légendaire Coupe Porsche 356 produit à des milliers d’exemplaires et multiples versions entre 1948 et 1960. La puissance est passé de 40Cv à 130CV pendant la vie du modèle. Le modèle sur la photo est une 1600SC de 90CV pouvant atteindre 160 km/h. Un très rare roadster Daimler 250SP avec moteur V8 destiné à concurrencer les TR4, Austin Healey 3000 et autres MG-B, en jouant la carte du grand luxe sportif. Résultat un bide commercial.
Autre bide commercial, la petite FACEL-VEGA dite FACELLIA, dont le moteur « made in France » par la Société Pont à Mousson (4 cylindres de 1.8l 2 arbres à cames en tête, 110 CV, 180 km/h) sera à l’origine de la faillite du constructeur par la faute d’une fiabilité doueuse passée …3000kms!! Ce moteur brillant uniquement sur le papier, sera remplaçé par le robute Volvo 1800 développant de 108CV mais trop tard le mal sera fait.
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