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ISF ou une histoire ubuesque 23 juin, 2009

Posté par P7R dans : Polémique , 4 commentaires

L’ISF, une farce fiscale

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Cette Ford GT40 estimée à 600000 euros est exonérée de l’ISF au même titre qu’une oeuvre d’art.

Pour ma part je n’ai pas trouvé plus intéressant et instructif que cet article de Laurent Mauduit journaliste spécialiste en économie et Directeur adjoint de la Rédaction du journal Le Monde à propos de l’ISF, qui montre comment gauche ou droite au pouvoir l’absurdité régne dans notre système fiscal, Ubu est toujours vivant !

 

 

« C’est devenu un grand classique du débat politique français : périodiquement, et notamment à l’approche du 15 juin, qui est la date limite de son paiement, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), déchaîne les passions, avec d’un côté certains courants de la droite et des milieux d’affaires qui revendiquent sa suppression pure et simple, et de l’autre certains courants de gauche qui réclament son durcissement. Mais, ensuite, de manière tout aussi rituelle, les passions retombent. Car il existe, en vérité, un non-dit dans ce débat fiscal : malgré les apparences, le statu quo fait les affaires de beaucoup.

En 1988, l’ISF a d’abord fait les affaires de la gauche. Voulant recréer un prélèvement proche de l’Impôt sur les grandes fortunes, conçu par la gauche en 1982 puis supprimé en 1986 par Jacques Chirac, le président François Mitterrand dessine ainsi un prélèvement absurde. Truffé d’exonérations multiples (les biens professionnels, les forêts, les œuvres d’art, etc.), l’ISF est un impôt de portée symbolique, qui pèse d’abord sur l’immobilier, frappant les millionnaires mais pas les milliardaires. Un impôt qui fonctionne comme un chiffon rouge : il suggère au « peuple de gauche » que le gouvernement veut taxer les plus riches alors qu’en réalité la plupart de ceux-là en sont exonérés.

En quelque sorte, la gauche invente alors l’impôt canada-dry : il a la saveur d’un grand impôt sur le capital, il en a la couleur ; mais ce n’en est pas un. C’est juste un petit impôt sur l’immobilier et quelques biens annexes. A l’opposé de ce qui aurait été la solution de bon sens pour la gauche : créer un grand impôt sur le capital, avec une assiette très large, quitte à ce que les taux d’imposition soient modérés.

En 1993, il fait ensuite les affaires de la droite et de son champion du moment, le premier ministre Edouard Balladur qui, se gardant de supprimer l’ISF, se borne à instaurer un « plafond » de sorte que le rendement de l’impôt soit limité. Puis en 1995, il fait les affaires d’Alain Juppé, qui a reçu la consigne du nouveau président Jacques Chirac de lutter contre la « fracture sociale », et qui ne trouve rien de plus pressé que d’instaurer un « plafond du plafond », c’est-à-dire une limitation du bénéfice dont certains contribuables tirent du premier « plafond ». Un « plafond du plafond » : c’est Ubu qui se convertit aux charmes de la fiscalité obscure.

En bref, au fil des ans, l’ISF qui était déjà incohérent à sa fondation, devient de plus en plus absurde. Et ce n’est pas fini, car en 2002, pour remédier à cette absurdité du « plafond du plafond », la droite choisit d’instaurer un « bouclier fiscal », qui assure la survie de l’ISF mais qui limite à 60% des revenus la totalité des prélèvements (ISF, CSG, etc.) payés par un contribuable. Bouclier qui, comme on le sait, a été porté à 50% des revenus au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’élection présidentielle.

Et pour finir cette histoire abracadabrantesque, l’ISF fait maintenant les bonnes affaires… de ceux qui y sont assujettis. Car, en même temps que le durcissement du bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy a instillé dans la fameuse loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d’achat) un dispositif qui permet à un contribuable d’investir (soit directement, soit au travers d’une structure spécialisée, dite holding ISF) jusqu’à 66.600 euros au maximum dans une PME et d’obtenir en retour une réduction maximale de 50.000 euros de son ISF.

Cherchant à exploiter ce nouveau filon de défiscalisation, une myriade de fonds financiers ont donc vu le jour, permettant aux assujettis à l’ISF de faire coup double : obtenir une réduction d’impôt égale à 75% de l’investissement tout en ayant l’espoir d’obtenir une rentabilité de leur investissement de 20% à 25% l’an. Formidable ! L’impôt sur les riches permet aux riches de devenir encore… un peu plus riches. Encore et toujours Ubu !

Il faut donc se méfier des doléances que l’on entend cette année encore autour de l’ISF. Car, certes, la crise a fait sentir ses effets, même sur les plus gros patrimoines. Avec une chute des valeurs des entreprises cotées qui gravitent selon les cas entre 30% et 40%, et une baisse sensible du marché immobilier, les rentrées fiscales de l’ISF de 2009, qui ont donc été encaissées au plus tard ce 15 juin, ont sans doute très fortement chuté, très en deçà des 4,03 milliards d’euros constatés en 2007 et même des 3,8 milliards de 2008. Il est même probable que le nombre des contribuables assujettis à l’ISF (ce qui est le cas pour les patrimoines supérieurs à 790.000 euros) va reculer par rapport au chiffre de 566.000 foyers constaté en 2008.

Mais il faut se méfier des apparences. L’ISF reste une bonne affaire : pour les politiques qui peuvent continuer à prétendre conduire d’audacieuses politiques fiscales en se bornant à modifier perpétuellement un impôt fantoche ; et maintenant même pour les contribuables les plus fortunés qui peuvent espérer gagner de l’argent grâce à ce qu’il faut bien appeler… une farce fiscale. »

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Bonne nouvelle Jaune Vanille (1/10ème de Ford GT40) est elle aussi exonérée.

GAZOLINE (tout simplement) 22 juin, 2009

Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , ajouter un commentaire

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Généralement je me torture les méninges pour trouver un titre évocateur à propos de la narration de la réunion mensuelle des fanas de la voiture ancienne à  Bailly, siège de la revue Gazoline (www.gazoline.net) alors cette fois comme vu un titre tout simple,d’autant que j’ai sur le feu et en attente la suite de la Mohican Cup et la célébration du passage du Cap Horn, pardon je veux dire le passage des 150000 kms de Jaune Vanille. Alors cette fois ci exceptionnellement je vais donner dans le court et même si Gazoline rime avec Alpine, et les représentantes de la marque dieppoise étaient comme d’habitude nombreuses même s’il y avait la concurrence avec la réunion d’Asnières sur Oise, j’ai décidé cette fois ci de favoriser les autres comme le superbe et authentioque cab traction avant qui fait l’ouverture.

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C’est rouge, c’est Ferrari, ici une 308GTS en parfait état.

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C’est Jaune, c’est une Chevrolet Corvette de l’époque où la GM régnait sur l’univers automobile.

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C’est orange c’est même l’Orange Mécanic  Triumph Spitfire 1500 de CityHunter.

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C’est blanc, c’est une Renault, un très désirable cabriolet Caravelle.

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Une Mercedes 280SE à coté d’une Peugeot 205 Rally ou un clin d’oeil pour les initiés qui ont pensé un instant que Dame Nicole avait changé la couleur de sa voiture.

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C’est vert c’est même le mythique « british green racing » de cette MGA 1600 twin cam.

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C’est bleu comme cette Renault Spider qui si elle avait été badgée Alpine aurait peut-être connu une autre carrière ; derrière une très rare LeMans bi-colore.

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C’est gris métalisé comme cette GT V6 Turbo USA (10 exemplaires) annoncant la A610 avec les phares rétractables et les balais d’EG battant en parallèle.

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C’est couleur bordeaux comme cette TR6 ayant fait le sujet d’un article précédent (la TR6 l’ultime Triumph) dont j’ai retrouvé par hasard le propriétaire.

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C’est noir comme cette « lovely »MG Midget devant une Panhard 24CT et deux mini cooper 1300S.

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Et pour terminer Jaune Vanille toute fière de passer le cap des 150000kms qui fait l’objet d’un autre article.

 

THE MOHICAN CUP (ou l’Anti-Coupe des Alpes) 13 juin, 2009

Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , 6 commentaires

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Après 3 participations avec Jaune Vanille à la mythique Coupe des Alpes j’avais réussi à convaincre quelques excellents camarades à se joindre à moi pour cette année, mais crise aidant et augmentation du droit d’inscription par les organisateurs nous ont amené dans un premier temps à renoncer et à imaginer cette Mohican Cup réservé à quelques initiés, épreuve confidentielle, sans réglement en dehors de l’obligation de bonne humeur, de convivialité, de bien boire et manger et surtout la nécessité d’une zizagométrie avec interdiction de ligne droite. Pour cette année le territoire mohican à géométrie variable s’est déplacé dans le Vercors, les Alpes du haut, l’Ardéche et le Diois. Organisation légère l’auteur s’occupant de l’intendance et le camarade Stéphane de concocter le road-book pour les 2 premiers jours, et Dominique Fossard, le pape de la coque de berlinette ancien rallyman de qualité se chargant de nous emmener sur les « classiques » ardéchoises du rallye de Monte-Carlo.

Rapide revue des participants et de leurs engins par ordre d’arrivée en scène car le point de ralliement était déjà double les uns se retrouvant au Park des Collines à Génissieux prés de Romans dans la Drome (une adresse à recommander park des collines parkdescollines@wanadoo.fr) le reste pointant à l’hotel des skieurs au Sappey en Chartreuse, encore une bonne adresse car le patron est un ancien rallyman (c’est sa berlinette qui ouvre le sujet et il possède une belle petite collection.

Premier arrivé la A110 V85 de Daniel et Brigitte , une berlinette neuve et sans doute mieux finie après la superbe restauration de Daniel que le même modèle sortie usine en 1971 ; souffre toutefois en cas d’orage d’infiltration par les bas de parebrise. Le moteur 1300VC a été optimisé par Daniel avec une pipe Ferry et divers petites astuces et la voiture avec sa légéreté suit en montagne les grosses 1600 sans souci.

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Une berlinette comme on les aime, surtout avec le sourire du co-pilote.

Ensuite arrivée en couple des 2 copains de 50 ans, mais ceci est une autre histoire comme dirait Rudyard Kipling qui en connaissait un bout en manière de conter… une histoire, les 2 sus-dits partis chacun de leur coté pour se retrouver GPS et pifométrie aidant au bas du col de la République l’un avec un cabrio  Porsche 911 Carrera2 en cabrio et l’auteur et sa Jaune Vanille. Je vois déjà certains lecteurs puristes  dénoter l’incongruité de cette voiture (une 996 en plus) il me suffit que cette épreuve confidentielle se faisait sur invitation de l’auteur et que question voiture incongrue attendez de lire la suite.

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127CV  et 700kgs à gauche, 350CV et 1600kgs à droite.

Derniers arrivés mais avec l’excuse de venir de loin (London) Fred et Enrico avec une …R8S un peu spéciale avec moteur de R5A, boite 4 d’origine et chassis gordinisé. A signaler que Fred est à l’origine de ce lieu magique qu’est le Park des Collines, maison de charme tenue par Debbie ,Didier et leur fille Sophie, lieu magique ou le rosé coule à flot mais toutefois avec moins de violence que les orages qui sont une spécialité locale comme les ravioles préparés par Didier …entre autres délicieux mets qu’il nous a préparé car sauf une nuit, notre rallye se faisant en boucle nous revenions sur les lieux.

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R8S un peu spéciale avec son moteur R5A 93cv poussé à 100…et conduite à droite !

Première soirée pour apprécier les qualités culinaires de Didier et l’anchoîade préparée par Brigitte et qui a fait le voyage bien aui frais (?) dans la berlinette en provenance d’Hyères.  Et dans la nuit la spécialité du coin un orage pour laver nos voitures. A ma grande stupéfaction, ma 1600SC faisant partie des dernières relativement mieux finies et à peu prés étanches, je trouve une marre d’eau du coté passager ; Daniel prudent et expérimenté avait baché sa belle bleue.

Péripéties mineures car il nous faut rejoindre la 2ème partie en passant par le Vercors, les gorges de la Bourne et la belle descente vers Sassenage, la corvée de traverser Grenoble et en fin le début de la montée du col de Porte avec arrêt au Sappey, où nous retrouvons Philippe, Stéphane et …la surprise Dominique, ancien rallyman, et artisan en position de monopole car le seul à produire des coques de A110. Arrivés à ce stade du récit certains lecteurs pourraient se demander pourquoi tous ces braves gens ne se sont pas retrouvés au même lieu de départ. Question fort pertinente mais l’irrationnel fait partie de la philosophie des Mohicans et de leurs territoires fluctuants au gré des envies et des humeurs. En fait explications assez simples : pour Philippe une logique cartographique fait passer de Paris vers la Savoie par le Jura…et son réputé Marc du Bugey, pour Stéphane, le régional habite dans la montagne au desus d’Annemasse et l’invité de dernière heure étant Dominique, vieux pote de PhL la jontion devenait logique , d’où ces retrouvailles à l’hotel des skieurs au Sappey en Chartreuse (encore une bonne adresse www.lesskieurs.com et en prime le patron Christophe Jail a une belle collection d’autos dont une berlinette celle qui fait l’ouverture de cet article).

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de g à dr. Daniel, Brigitte, Phl, Dominique, Fredéric, Enrico et Jean-Marie, l’attestion de l’auteur qui prend la photo étant attestée par Jaune Vanille au fond à droite.

Stéphane est l’heureux propriétaire de la seule 1600SI couleur vert émeraude existant probablement in the world et elle a fait l’objet d’une quête longue, haletante et à rebondissements pendant des années et justement quand nous arrivons pour le déjeuner première opération d’assistance car le circuit s’est mis en surpression et PhL, Stéph. et Luc sont en pleine purge du circuit de refroidissement.

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Fin de la purge de Vert émeraude, PhL distille quelques conseils à Enrico sous le regard blasé de Dominique qui a choisi de rouler en moderne.

Les habitués du Blog et du FAR (www.alpinerenault.com) connaissent Maitre PhL qui est aux Alpinautes ce que Pierre Dac a été en son temps pour les humoristes, c’est à dire notre maître-étalon (qui repose comme chacun sait au Pavillon de Breteuil à Sévres, le mètre-étalon pas Pierre Dac !) et il partage avec moi cette particularité d’avoir une vie commune plus longue avec nos berlinettes qu’avec nos femmes respectives !!!

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PhL dans ses oeuvres et appliquant sa théorie « il y a toujours quelque chose à faire sur une berlinette, ici une 1600S de 1971 toujours dans la même maison depuis.

Enfin notre invité surprise, profitant d’un réglement laxiste car pratiquement inexistant est venu avec une Twingo RS, voiture méconnue et redoutable sur les petites routes de montagne.Quand BMW a la bonne idée de badger sa Mini d’une nom légendaire comme Cooper et Fiat d’utiliser celui d’Abarth on se demande vraiment pourquoi Carlos G. (qui n’a jamais lu ma lettre ouverte voir par ailleurs dans le Blog) n’a pas pensé à ces mots magiques Alpine ou Gordini ; imaginez un instant une Twingordini et pariez comme moi sur le succès commercial. Mais avant de voir monter Carlos dans cette réflexion pertinente le territoire Mohican aura sans doute disparu pour cause de politiquement incorrect.

Boucle Nord – samedi 6 juin 2009 

Les agapes ont un peu trainé à l’hotel des Skieurs sous le bon prétexte que non seulement la table était bonne, notre hôte amateur de belles autos…mais qu’un orage de montagne rendait le retour aux voitures périlleux.  Et finalement c’est le départ tout le monde s’étant mis d’accord sur le fait que Dominique ouvre avec sa Twingo RS , que les autres suivent tant bien que mal avec rendez-vous au sommet des cols. Et dans le col de Porte, sous les trombes d’eau,  le balai  d’essuie-glace coté pilote rompt sur Jaune Vanille et P7R doit se caler sur les feux rouges de Daniel avant de pouvoir inverser les balais au sommet du col. La pluie a rendu les routes glissantes et si les berlinettes sont à l’aise se rattrappant facilement l’ami Jean Marie avec sa « grosse »911 et nos anglais avec la R8S commencent   à se méfier de quelques dérobades intempestives.  Après c’est  l’attaque du col du Granier toujours sous la pluie battante et à partir de là tout le monde s’y perd un peu en ne suivant par le règlement inexistant et les  quelques consignes verbales de l’organisateur auto-proclamé sans doute mal comprises dans les roulements de tonnerre. Il est évident qu à force de se suivre les uns les autres on prend le risque de se perdre…par la faute du traffic normal  et du coté de St-Pierre d’Albigny tout le monde est un peu dans la nature et par les mobiles arrive à se regrouper à la caserne des pompiers qui nous improvisent accueil et café brûlant. Toujours la magie des Alpine.

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Regroupement sous la pluie devant la caserne des pompiers.

  Le col de Tamié se monte toujours sous la pluie et le pilote de Jaune Vanille s’aperçoit comme l’inventeur du trident monopointe qu’un seul essuie-glace fonctionne plus vite que deux et il est imité derechef par notre ingénieur PhL. Un « colloque » au sommet du col aboutit à l’annulation de la boucle de Tallloires et du col de la Forclaz par manque de temps et il faut retenir qu’une moyenne de 55km/h en montagne et sur route ouverte est difficile à tenir quand on est un petit  groupe et donc  à Faverges  au lieu de prendre à gauche vers Annecy et Tallloires, nous prenons à droite vers Thônes par le « petit » col du Marais et trouver le lieu-dit la Vacherie où se trouve notre étape du soir au chalet Ambroise, typique chalet savoyard du 19ème siècle où nos hôtes les très british Jayne et James ont accepté de nous recevoir en surnombre, de garer nos sportives sur le gazon…et de nous avoir préparé un diner…alors qu’à cette époque de l’année ils ne pratiquent que « bred and breakfast ». Les mauvaises langues ou les bons palais ont prétendu à l’occasion que le cook ne valait pas Didier, mais le vin offert généreusement par Stéphane pour fêter ses 40 ans (il a presque l’âge des berlinettes de PhL et  P7R !!!) a facilité le sommeil de tous en faisant oublier les ronflements « devilesques » d’un des  participants.

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Brochette de berlinettes devant le chalet Ambroise et leurs hôtes.

Boucle Est – dimanche 7 juin2009. 

Les prévisions météo sont plus optimistes, même s’il a plu toute la nuit, Daniel ayant pris la précaution de mettre sa berlinette sous housse, les autres berlinettes étant relativement plus étanches…sauf Jaune Vanille dont le tapis coté passager est aussi imbibé qu’un ancêtre lointain de P7R avec un bon vieux whisky. Encore une fois la solution vient de PhL qui rappelle la nécessité de penser à déboucher les trous d’évacuation sous la portière. Je pars donc  avec retard d’autant qu’il me faut revenir pour cause d’oubli par l’un des participants de son appareil photo, l’un des charmes discrets de la vie en groupe. Après la traversée de la Clusaz rendue périlleuse avec des « gendarmes couchés » de plus en plus nombreux qui son t le nouvel ennemi de la berlinette, je retrouve toute l’équipe au col des Aravis où malheureusement nous devons faire nos adieux à Stéphane (pour cause de fête de famille pour son anniversaire) car en bas du col à Flumet « Vert Emeraude » nous quittera alors que nous poursuivons vers le Beaufortin par le col des Saisies et surtout le sublissime Cormet de Roselend (attention pas de coquille c’est bien corMet de Roselend, le mot cornet étant réservé aux pistons et aux glaces). Dans le périple nous perdons provisoirement Dominique et PhL mais cette disparition toute provisoire aura sa justification quelque temps plus tard au regroupement au col de la Madeleine où  un déjeuner est prévu dans le seul et unique restaurant  déjà complet car réservé par un club local d’amateurs de voitures anciennes. Modeste et fier de l’être, PhL sort de sa berlinette du pain, du vin du Jura, un fromage de Beaufort… et un  Marc du Bugey  fort apprécié pour ce picnic improvisé er à l’extérieur avec du vent et une température hivernale.

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Picnic au col de la Madeleine, en arrrière plan la concentration de voitures anciennes et la neige sur les hauteurs. Pain + Beaufort+marc du Bugey = participants réconfortés (photo JMH).

 Dans la descente le soleil réapparait, les  groupes habituels se sont formés, devant la TwingoRS et la 1600S bleue et les autres derrière Jaune Vanille ; dans une série d’épingles (le bonheur pour un pilote de berlinette) les freins de la R8S s’évanouissent pour cause de disques chauffés à blanc entrainant une pause pour refroidissement avec les liquides disponibles. Le regroupement se fait un peu avant Grenoble pour cause de nécessité de se « purger » l’autoroute pour être à temps à Génissieux où régne une chaleur lourde nécessitant des flots de rosé à l’ombre dans le jardin pour permettre à chacun tout en se désaltérant de revivre les meilleures péripéties de la journée. Après un nouveau repas gastronomique préparé par Didier, repos mérité pour tout le monde, Daniel et Brigitte nous quittant pour retour dans le Sud et les autres sur propositon de Dominique renonçant à la boucle sud vers le Ventoux, au profit d’une boucle ardéchoise par les grandes classiques de l’ancien MC.

Boucle Ouest -Lundi 8 juin 2009 

Les Gencarelli nous quittent pour cause de boulot et les rescapés partent pour cette boucle ardéchoise sous la conduite de Dominique qui nous fait découvrir la fameuse spéciale le Moulinon-Antraygues, routes étroites, piégeuses, petits ponts de pierre à respecter, Dominique et sa Twingo RS se régale ainsi que les 2 berlinettes un cran derrière tandis que l’ami Jean-Marie galère un peu avec sa « grosse » 911, surtout que nous avons tous eu droit les uns après les autres au croisement avec le car scolaire, le tracteur et sa charette de foin, et Mamie avec sa R4 stoique gardant bien le milieu de la route bref 25 kms d’intense émotions. Avec en récompense déjeuner à la Remise le restaurant de la famille Jouany à Antraygues qui a restauré des générations de rallyemen. Comme Dominique et le patron sont pôtes et en plus 2 A110, nous sommes reçus royalement et terminons le repas par la fameuse tarte aux…pommes. Et oui la légende parle de tarte aux myrtilles, mais comme rigole Yves Jouanny « j’imagine mal des concurrents s’empiffrant de tartes aux myrtilles, ils en auraient mis partout ». L’aprés- midi retour dans la vallée du Rhone par le col des 4 Viaux, trés humide et piégeux , col dans lequel la 1600S et la 1600SC avec des qualités différentes tiennent le même rythme et tout à tour en tête les conducteurs n’arrivent pas à se lacher. Mais le plus cocasse se passe en arrière où l’ami Jean -Marie a été pris en chasse par le kéké du coin avec sa BMW genre tuning réclamant le passage à grands coups de klaxon, tout ce beau monde doublé entre 2 épingles par la Twingo RS de Monsieur « ceinture et bretelles » ; d’après Jean-Marie il fallait voir la tête du kéké. Dernier diner chez Didier et Debby, nourriture toujours excellente, et on n’abuse pas trop de la boisson car demain on se sépare pour le retour, la suite des aventures de JV  dans l’article « les 150000kms de Jaune Vanille ».

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La Twingordini  et la 1600SC devant l’enseigne mythique de la Remise.

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Dominique « bretelles et ceinture » et PhL à l’écoute du spécialiste Porsche de Vals les bains.

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La R8S très spéciale des Gencarelli ou comme la pub Renault de l’époque « il y a du bleu dans ce jaune ».

Palmarés de la Mohican Cup :

S’il n’y a pas de classement, toutefois le Jury dont la composition est tenue secrète pour éviter toute pression) a établi le palmarés suivant :

Coupe Jules Verne pour l’équipage venant du plus loin à Fred et Enrico Gencarelli sur R8S moteur R5A .

Coupe du Comte de Champignac pour le pilote le plus ingénieux : PhL sur 1600S de 1971.

Coupe de la Dame de Haute Savoie pour le régionale de l’étape à Stéphane Voleau sur 1600SI de 1974.

Coupe Fred Astaire et Ginger Rogers à l’équipage mixte Daniel et Brigitte Raffin sur A110 1300VC de 1971.

Coupe Amédée Gordini à Dominique Frossard sur Renault Twingo RS de 2009.

Coupe Intruder à Jean-Marie Hubert sur Porsche 911 Carrera de 2005.

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La berlinette A110 V85 sur une des rares lignes droites de l’itinéaire.

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Remerciements à Stéphane Voleau responsable du road-book  ; des experts se penchent sur sa 1600SI qui a un petit problème de purge de circuit de refroidissement. De g à dr : PhL, Dominique, Stéphane caché par Jean-Marie.

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L’auteur et Jaune Vanille remercient tous les participants à cette sympathique non-épreuve organisée à l’improviste (sauf pour le road-book préparé par Stéphane).

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