GAZO OUVRE LA SAISON DU BLANC 20 décembre, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , ajouter un commentaireEn Ile de France comme dans une grande partie de l’hexagone, la Météo avait annoncé des conditions très hivernales pour le week-end et pendant toute la semaine à travers des mails, des appels téléphoniques ou des interventions sur le FAR (Forum Alpine Renault sur www.alpinerenault.com) les discussions ont couru sur la question existentielle : « aller ou ne pas aller » ?. Il y avait ceux qui affirmaient qu’ils ne viendraient pas et ils ne sont pas venus. Il y avait aussi ceux qui traitaient les premiers de poules mouillées en annoncant leur venue et qui ne sont pas venus Il y avait ceux qui ne savaient pas, peut-être ben qu’oui, peut-être ben que non et qui ne se sont toujours pas décidés. Et finalement s’il n’y en avait qu’un, je serai celui là avec Jaune Vanille, cette berlinette qui a toujours des fourmillements dans les pneus dés que les flocons tombent. Pour la vérité vraie, ce matin aprés un dernier examebn des conditons climatiques il me semblait clairement raisonnable de laisser JV bien au chaud dans son antre avec ses copines. Mais il y avait mon neveu Thibault, amoureux fou d’Alpine avec un penchant pour l’A610, venu de Montlucon pour les fêtes et qui voulait assister à cette mythique réunion.
Au sortir du garage JV toute propre, avec premier obstacle, sortir du jardin pour atteindre la rue.
Petite glisse controlée dans la montée sous les encouragements DU spectateur.
Arrivée sur le parking de Gazoline et petit travers pour faire plaisir aux amateurs venus en 2CV, R4, Simca Aronde, Renault Dauphine, que de la populaire !!!
Françoise fidèle supportrice de Jaune vanille.
Toujours à l’aise sur la neige les increvables R4.
Je pose pour la postèrité à coté de ma fidèle Jaune Vanille.
Exercice de style pour cette Dauphine devant une brochette de 2CV, Aronde et R4.
Peu de monde donc mais que des passionnés, regroupés à l’abri dans le garage de Gazoline pour échanger, se réchauffer avec du café brûlant avec pour les plus téméraires une petite rallonge d’antigel, se souhaiter de bonnes fêtes et des retrouvailles en janvier. Mais la réunion est courte car la neige redouble et chacun se hâte de rentrer.
La neige redouble pour le retour.
Il ne reste plus qu’à rentrer Jaune Vanille dans son antre avec l’aide de Thibault, que je remercie pour la prise des photos et son amicale pression à sortir la berlinette.
SONATE AUTOMNALE 30 octobre, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , ajouter un commentairePetite route sillonnant à travers la forêt par un bel automne indien.
Dans cet automne indien qui n’en finit pas et sur une suggestion de Olfrjf, estimable Farnaute et lyonnais (ces 2 qualités n’étant pas incompatibles, même si dans la litanie des jurons de l’horrible Bérurier le terme « espèce de lyonnais » apparaissait au sommet de la hiérarchie des injures à éructer envers autrui) , donc Olfrjf sur le FAR (Forum Alpine Renault) (www.alpinerenault.com) narrait un tour du Grand Lyon avec son Alpine avec pour philosophie « le bonheur est dans la berlinette ». Donc ne voulant être en reste, et devant me rendre du territoire viroflaysien en terres visigondines pour visiter le renommé Marc, grand redresseur des corps meutris par l’âge et la pratique dissolue de quelques sports barbares. trajet fait habituellement à moto, la petite graine ensemencée par le récit du dit Olfrjf m’a amené à sortir Jaune Vanille de son antre et de faire avec la sus-nommée un petit galop automnal et fort roboratif.
Pour sortir la berlinette un peu de poids et haltères histoire de s’échauffer.
Sus-nommée ai-je écrit ? empruntant ainsi malgré moi au langage des forces de l’ordre, j’ai justement noté que lors de ce périple très zizagométrique dans le seul but d’éviter les grands axes, le traffic, les radars, et autres ennuis de la circulation habituelle parmi les engins fapisés, périple dont la distance a triplé par rapport à la distance habituelle, j’ai donc noté ou plutôt rencontré 43 gendarmes…couchés sur 42 kms…et aucun représentant de l’ordre. Cela nous fait tout de même une moyenne d’ un gendarme par kilomètre et me confirme dans cette idée que dans notre doux pays il y a plus de gendarmes au repos qu’en activités (je sens déjà l’ire de mes copains de cet estimable corps comme Daniel, Gaazasso ou Sardine). Et surtout un gendarme nettement agressif a quelque peu malmené le sourire monalisesque de « Jaune Vanille » entrainant au retour une petite séance de chirurgie esthétique.
Par la faute d’un gendarme agressif, petite séance esthétique au retour.
Sortir la voiture de son antre représente déjà une petite séance d’échauffement car il faut évacuer les nombreux autres véhicules qui encombrent ma vie, faire les vérifications usuelles comme la vérifications de TOUS les niveaux et la pression des pneus avant de jouir de la procèdure de mise en route selon un rituel né d’une longue pratique de 35 ans de vie en commun avec ma légende préférrée et je résume : s’installer confortablement dans le siège-baquet, allumer sa pipe, mettre le contact sans la pompe (Moildard) à essence électrique, donner 2 coups de démarreur d’une durée de 3 secondes (ceci afin de dégommer le moteur et amorcer la pompe à huile, éventuellement de chauffer les bougies par quelques étincelles), mettre la pompe (marque Hardy) en route et la laisser gaver les 2 gros carbus Weber, enfoncer 4 fois la pédale d’accélérateur (un coup par cylindre) touner la clé pour actionner le démarreur…et miracle renouvellé le 1600 s’ébroue à cette première sollicitation, l’aiguille du mano d’huile bondissant à 5 bars.
Après la procèdure de départ il ne reste plus qu’à prendre la route.
J’ai toujours pensé que le secret de la longévité du moteur de ma 1600SC résidait en grande partie dans le respect de cette procédure et dans le fait de ne pas solliciter l’engin (pas plus de 3000 tours/minute) tant qu’il n’avait pas atteint la bonne climatisation (eau à 80° et huile à 70°) et à défaut de démonstration technico-mathématique, les 150000 kms atteints sans gros soucis attestent pour le moins du bien-fondé de cette philosophie inculquée par un Premier Maitre Mécanicien de la Royale honorable arme où j’ai pratiqué mon service à une époque où cette pratique tombée en désuétude avait pour le moins la vertu d’assurer une certaine cohésion sociale et incidemment de m’inculquer quelques saines notions de mécanique alors que mon éducation bourgeoise devait me condamner à des activités uniquement intellectuelles. Mais je m’égare comme d’habitude dans des chemins de travers, pas tant que cela car si le « bonheur est dans la berlinette » le bonheur avec cette dernière est dans la recherche de ces chemins de travers dans lesquels son muffle à ras du sol tel un chien renifleur de truffes quête la trajectoire jubilatoire et sinusoidale garante d’une auto …en travers permanent.
Une ligne intemporelle dont on ne saurait de lasser.
En reprenant la route après ma séance de remise d’équerre, je me disai in petto qu’il est décidément épatant d’aller voir son osthéopate en A110 car le corps remis en état d’activités et l’esprit régénéré par quelques contrepètreies dont l’homme de l’art est adepte (dans le style de laisser à sa patiente le choix dans la date) m’ont suscité le désir irrépressible d’attaquer au sens sportif du terme le retour vers le bercail en me disant que ce jour d’avril 1974 où j’avais signé le bon de commande avait sans doute été l’un des plus beaux jours de ma vie. On a ainsi les bonheurs qu’on peut , l’important à défaut de la rose étant d’en avoir la substantielle et intime conviction. C’était ainsi une journée ordinaire dans la vie de P7R et de Jaune Vanille.
Retour au chaud entre ses 2 copines, JV attend sa housse de protection qui ne sera mise qu’une fois évacuées les calories.
GAZOLINE (AVEC BEAUCOUP DE RETARD) 24 octobre, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , ajouter un commentairePour des raisons diverses et variées, n’ayant pu participé à la réunion de Gazo du mois de septembre, je m’aperçois que je n’avais point parlé de la réunion de septembre, réunion toujours importante chez les Gazolineurs, puisque que la première après les vacances et donc un lot d’histoires de belles autos à écouter ou à raconter. Et en plus, comme toujours(presque) il y avait un temps ensoleillé.
Tradition respectée avec l’ouverture à l’heure dite du bar(linette).
Une rare et belle A310 Boulogne 193CV 2 carbus triple corps.
Moteur de la A310 Boulogne ; l’énorme boite à air cache les 2 triple corps.
Orange mécanique encore plus rutilante puisque ce coquin de CityHunter a profité d’un banal accrochage de la circulation pour la faire repeindre presqu’en entier et il en sera puni par une marche arrière disparue de sa boite de vitesse.
Les frères Sarton quand ils n’étudient pas, quand ils ne sont pas au volant de leur Lotus Elyse, restaurent comme cette Yamaha 125 DTMX qui reposait abandonnée en pièces détachées dans une grange.
On ne se lasse pas d’admirer ce 4 en ligne, bloc alu utilisé sur une grande partie de la gamme Renault avec une puissance allant de 55 à 180 CV DIN.
Ce cabriolet DS dans sn jus illustre l’éclectisme des autos qu’on peut croiser à Gazoline, comme l’Austin-Healey ci-dessous en état collection.
Photo d’ambiance générale
Encore une bien belle berlinette.
Sur le réservoir de JV, le compressiomètre mis au point par PhL pour contrôler la compression sur les 1600 des A110. Le moteur de JV déclaré bon pour encore quelques milliers de kilomètres.
BMW R1150R ROADSTER 16 septembre, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , 10 commentairesEn 20 ans en tant que concessionnaire BMW j’ai eu l’occasion de piloter des centaines de motos, en fait toute la gamme étalée entre 1985 et 2005, des séries K (moteur multicylindres) des séries R (bi-cylindres) des séries F (monocylindre) et même l’original et même l’ avant-gardiste scooter C1. Mais j’ai toujours eu un faible pour le roadster qui s’est décliné en plusieurs motorisations 850, 1100, 1150 et désormais 1200. Et de ces moteurs j’ai adoré le 850 pour les montées en régime joyeuses) et le 1150R pour le couple donnant cette impression de force tranquille. En vendant ma concession j’ai fait l’erreur de ne pas négocier dans la transaction le départ avec un roadster sans doute parcequ’à ce moment le roadster avait déjà sa nouvelle motorisation 1200 et surtout le multiplexage qui remplace le circuit électrique traditionnel. Pourquoi cette résistance au multiplexage, peut-être parcequ’il s’agit d’un progrès certes mais avec des contraintes (nécessité du PC atelier pour toute panne électrique) contradictoire avec l’esprit motard (se démerder avec lesmoyens du bord quand on est en panne). j’ai donc recherché une occasion récente avec motorisation 850 ou 1100. Et c’est le vélo qui a débouché sur cette moto ; je m’explique, c’est en faisant du vélo cet été que j’ai pensé à téléphoner à un ancien confrère et dans la conversation j’ai appris qu’il avait dans son par VO le modèle de mes rêves. Mais comme je suis un poil parano et maniaque il me fallait voir sur pièce et un passage à Paris m’a permis de constater que le précédent propriétaire appartenait à la même tribu, celle des MPO (maniaco-pinailleur-obsédé) et que la moto proposée était nickel. Une fois l’acquisition faite j’ai pu repartir en Normandie et faire de nombreux périples sur le cote normande et en particulier un tour complet du Cotentin : le BONHEUR !!!
Je reste partisan d’un tableau de bord classique avec tachymètre, compte-tours et montre et voyants lumineux (rien de numérique).
Pour une grosse moto, le roadster reste assez fin et le petit coupe vent est largement suffisant pour soulager de la pression du vent à grande vitesse.
Pour le voyage le softcase sur le porte-bagage permet d’emmener les affaire de rechange. La bagagerie est complété par un sac de réservoir (qui n’apparait pas sur cette photo. Il y a aussi la possibilité de monter 2 sacoches rigides mais encombrantes dans le traffic.
Caractéristiques techniques :
Puissance : 85CV DIN – Poids : 220 kgs – Vitesse maxi : 200 km/h – Freins : 2 disques AV 1 disque AR avec système ABS et assistance au freinage – Boite de vitesse : 6 – Transmission : par cardan.
Options sur ce modèle : Poignées chauffantes , alarme, porte-paquets, pare-brise.
LES 150000KMS DE JAUNE VANILLE 15 septembre, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , 1 commentaireSur la route du retour de la Coupe des Mohicans, après un épisode dans le sud pour retrouver l’ami Georges sur les contreforts du Ventoux, puis la « spéciale » de Saint-Nizaire le désert, le col de la Bataille dans le Vercors, un autre détour dans le pays de mon enfance (le Valromey dont le point culminant est le Grand Colombier) sur le chemin du retour donc, sur la mythique N6 (que d’aucuns comme me le faisait remarquer à juste titre mon excellent camarade PhL confondent avec la N7) en arrivant vers Arnay le Duc j’ai eu l’attention attirée par mon tachymètre indiquant que ma « Jaune Vanille » allait passer un cap symbolique celui des …150000kms et cela sans jamais avoir ouvert le moteur, ce qui semble aller à l’encontre de la croyance sur la fragilité des moteurs sportifs en général et des Alpine en particulier (Ha! mon bon si vous aviez une Porsche pas de soucis !) et il m’a semblé important de marquer l’évènement par photos à l’appui et arrêt au lieu dit « les barraques » arrête mérité pour fêter ce passage , laisser refroidir le moteur et soulager la vessie du propriétaire.
La progression vers les 150000kms.
En attendant l’ami Georges sur la place de Malaucène au pied du Ventoux.
Sur la route JV a retrouvé la fusée de « On a marché sur la lune ».
Sur la route de Saint Nizaire le Désert par le col de Vache
Jaune Vanille au Grand Colombier qui domine le Valromey, pays de mon enfance.
« Douce France, cher pays de mon enfance… » comme chantait Trenet. JV sur la place du village de Ruffieu (Ain) Mairie, PTT, monuments aux morts, Café et…la Fruitière (où se fabrique le gruyère).
Après un long voyage Jaune Vanille ravie de retrouver son antre.
Et maintenant ? Quel est l’avenir de ce vaillant moteur, jusqu’où ira t ‘il ? Quelles sont les limites (voir le sapeur Camembert : si on dépasse les bornes il n’y a plus de limites ) ? Certains me conseillent une ouverture à titre préventif du moteur pour remplacer les pièces uséees. A ce sujet j’ai découvert récemment que l’usine préconisait tous les 15000kms de descendre le carter d’huile pour examiner les coussinets de bielles et éventuellement les remplacer. D’autres me disent de continuer jusqu’au dernier souffle, il sera toujours temps de l’achever (voir le roman d’Horace McCoy « They shoot the horses don’t they » roman porté à l’écran par Sydney Pollack (? à vérifier) avec Jane Fonda et Michael Sarazin).
En attendant j’ai suivi les conseils avisés du camarade PhL en prenant les compressions, opération facilitée par un compressiomètre adhoc (comme le capitaine avec une autre ortographe) préparé par ses soins pour un moteur d’Alpine et je vous livre les résultats : cylindre n°1 : 13 bars – cylindre n°2 : 12 bars – cylindre n°3 : 13 bars et cylindre n°4 : 12 bars, les prescriptions usine étant de 13 +/-0.5 bars. Si on ajoute que la pression à chaud (80°) reste à 4 bars et que la consommation d’huile (0.5l aux 1000kms) reste dans les normes, je peux sans doute rêver d’atteindre les 200000kms, encore qu’au rythme actuel il y a des chances raisonnables pour que je défuncte avant ce bougre de moteur.
Un moteur tout neuf….de 150000kms.