GAZOLINE (tout simplement) 22 juin, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , ajouter un commentaireGénéralement je me torture les méninges pour trouver un titre évocateur à propos de la narration de la réunion mensuelle des fanas de la voiture ancienne à Bailly, siège de la revue Gazoline (www.gazoline.net) alors cette fois comme vu un titre tout simple,d’autant que j’ai sur le feu et en attente la suite de la Mohican Cup et la célébration du passage du Cap Horn, pardon je veux dire le passage des 150000 kms de Jaune Vanille. Alors cette fois ci exceptionnellement je vais donner dans le court et même si Gazoline rime avec Alpine, et les représentantes de la marque dieppoise étaient comme d’habitude nombreuses même s’il y avait la concurrence avec la réunion d’Asnières sur Oise, j’ai décidé cette fois ci de favoriser les autres comme le superbe et authentioque cab traction avant qui fait l’ouverture.
C’est rouge, c’est Ferrari, ici une 308GTS en parfait état.
C’est Jaune, c’est une Chevrolet Corvette de l’époque où la GM régnait sur l’univers automobile.
C’est orange c’est même l’Orange Mécanic Triumph Spitfire 1500 de CityHunter.
C’est blanc, c’est une Renault, un très désirable cabriolet Caravelle.
Une Mercedes 280SE à coté d’une Peugeot 205 Rally ou un clin d’oeil pour les initiés qui ont pensé un instant que Dame Nicole avait changé la couleur de sa voiture.
C’est vert c’est même le mythique « british green racing » de cette MGA 1600 twin cam.
C’est bleu comme cette Renault Spider qui si elle avait été badgée Alpine aurait peut-être connu une autre carrière ; derrière une très rare LeMans bi-colore.
C’est gris métalisé comme cette GT V6 Turbo USA (10 exemplaires) annoncant la A610 avec les phares rétractables et les balais d’EG battant en parallèle.
C’est couleur bordeaux comme cette TR6 ayant fait le sujet d’un article précédent (la TR6 l’ultime Triumph) dont j’ai retrouvé par hasard le propriétaire.
C’est noir comme cette « lovely »MG Midget devant une Panhard 24CT et deux mini cooper 1300S.
Et pour terminer Jaune Vanille toute fière de passer le cap des 150000kms qui fait l’objet d’un autre article.
THE MOHICAN CUP (ou l’Anti-Coupe des Alpes) 13 juin, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , 6 commentairesAprès 3 participations avec Jaune Vanille à la mythique Coupe des Alpes j’avais réussi à convaincre quelques excellents camarades à se joindre à moi pour cette année, mais crise aidant et augmentation du droit d’inscription par les organisateurs nous ont amené dans un premier temps à renoncer et à imaginer cette Mohican Cup réservé à quelques initiés, épreuve confidentielle, sans réglement en dehors de l’obligation de bonne humeur, de convivialité, de bien boire et manger et surtout la nécessité d’une zizagométrie avec interdiction de ligne droite. Pour cette année le territoire mohican à géométrie variable s’est déplacé dans le Vercors, les Alpes du haut, l’Ardéche et le Diois. Organisation légère l’auteur s’occupant de l’intendance et le camarade Stéphane de concocter le road-book pour les 2 premiers jours, et Dominique Fossard, le pape de la coque de berlinette ancien rallyman de qualité se chargant de nous emmener sur les « classiques » ardéchoises du rallye de Monte-Carlo.
Rapide revue des participants et de leurs engins par ordre d’arrivée en scène car le point de ralliement était déjà double les uns se retrouvant au Park des Collines à Génissieux prés de Romans dans la Drome (une adresse à recommander park des collines parkdescollines@wanadoo.fr) le reste pointant à l’hotel des skieurs au Sappey en Chartreuse, encore une bonne adresse car le patron est un ancien rallyman (c’est sa berlinette qui ouvre le sujet et il possède une belle petite collection.
Premier arrivé la A110 V85 de Daniel et Brigitte , une berlinette neuve et sans doute mieux finie après la superbe restauration de Daniel que le même modèle sortie usine en 1971 ; souffre toutefois en cas d’orage d’infiltration par les bas de parebrise. Le moteur 1300VC a été optimisé par Daniel avec une pipe Ferry et divers petites astuces et la voiture avec sa légéreté suit en montagne les grosses 1600 sans souci.
Une berlinette comme on les aime, surtout avec le sourire du co-pilote.
Ensuite arrivée en couple des 2 copains de 50 ans, mais ceci est une autre histoire comme dirait Rudyard Kipling qui en connaissait un bout en manière de conter… une histoire, les 2 sus-dits partis chacun de leur coté pour se retrouver GPS et pifométrie aidant au bas du col de la République l’un avec un cabrio Porsche 911 Carrera2 en cabrio et l’auteur et sa Jaune Vanille. Je vois déjà certains lecteurs puristes dénoter l’incongruité de cette voiture (une 996 en plus) il me suffit que cette épreuve confidentielle se faisait sur invitation de l’auteur et que question voiture incongrue attendez de lire la suite.
127CV et 700kgs à gauche, 350CV et 1600kgs à droite.
Derniers arrivés mais avec l’excuse de venir de loin (London) Fred et Enrico avec une …R8S un peu spéciale avec moteur de R5A, boite 4 d’origine et chassis gordinisé. A signaler que Fred est à l’origine de ce lieu magique qu’est le Park des Collines, maison de charme tenue par Debbie ,Didier et leur fille Sophie, lieu magique ou le rosé coule à flot mais toutefois avec moins de violence que les orages qui sont une spécialité locale comme les ravioles préparés par Didier …entre autres délicieux mets qu’il nous a préparé car sauf une nuit, notre rallye se faisant en boucle nous revenions sur les lieux.
R8S un peu spéciale avec son moteur R5A 93cv poussé à 100…et conduite à droite !
Première soirée pour apprécier les qualités culinaires de Didier et l’anchoîade préparée par Brigitte et qui a fait le voyage bien aui frais (?) dans la berlinette en provenance d’Hyères. Et dans la nuit la spécialité du coin un orage pour laver nos voitures. A ma grande stupéfaction, ma 1600SC faisant partie des dernières relativement mieux finies et à peu prés étanches, je trouve une marre d’eau du coté passager ; Daniel prudent et expérimenté avait baché sa belle bleue.
Péripéties mineures car il nous faut rejoindre la 2ème partie en passant par le Vercors, les gorges de la Bourne et la belle descente vers Sassenage, la corvée de traverser Grenoble et en fin le début de la montée du col de Porte avec arrêt au Sappey, où nous retrouvons Philippe, Stéphane et …la surprise Dominique, ancien rallyman, et artisan en position de monopole car le seul à produire des coques de A110. Arrivés à ce stade du récit certains lecteurs pourraient se demander pourquoi tous ces braves gens ne se sont pas retrouvés au même lieu de départ. Question fort pertinente mais l’irrationnel fait partie de la philosophie des Mohicans et de leurs territoires fluctuants au gré des envies et des humeurs. En fait explications assez simples : pour Philippe une logique cartographique fait passer de Paris vers la Savoie par le Jura…et son réputé Marc du Bugey, pour Stéphane, le régional habite dans la montagne au desus d’Annemasse et l’invité de dernière heure étant Dominique, vieux pote de PhL la jontion devenait logique , d’où ces retrouvailles à l’hotel des skieurs au Sappey en Chartreuse (encore une bonne adresse www.lesskieurs.com et en prime le patron Christophe Jail a une belle collection d’autos dont une berlinette celle qui fait l’ouverture de cet article).
de g à dr. Daniel, Brigitte, Phl, Dominique, Fredéric, Enrico et Jean-Marie, l’attestion de l’auteur qui prend la photo étant attestée par Jaune Vanille au fond à droite.
Stéphane est l’heureux propriétaire de la seule 1600SI couleur vert émeraude existant probablement in the world et elle a fait l’objet d’une quête longue, haletante et à rebondissements pendant des années et justement quand nous arrivons pour le déjeuner première opération d’assistance car le circuit s’est mis en surpression et PhL, Stéph. et Luc sont en pleine purge du circuit de refroidissement.
Fin de la purge de Vert émeraude, PhL distille quelques conseils à Enrico sous le regard blasé de Dominique qui a choisi de rouler en moderne.
Les habitués du Blog et du FAR (www.alpinerenault.com) connaissent Maitre PhL qui est aux Alpinautes ce que Pierre Dac a été en son temps pour les humoristes, c’est à dire notre maître-étalon (qui repose comme chacun sait au Pavillon de Breteuil à Sévres, le mètre-étalon pas Pierre Dac !) et il partage avec moi cette particularité d’avoir une vie commune plus longue avec nos berlinettes qu’avec nos femmes respectives !!!
PhL dans ses oeuvres et appliquant sa théorie « il y a toujours quelque chose à faire sur une berlinette, ici une 1600S de 1971 toujours dans la même maison depuis.
Enfin notre invité surprise, profitant d’un réglement laxiste car pratiquement inexistant est venu avec une Twingo RS, voiture méconnue et redoutable sur les petites routes de montagne.Quand BMW a la bonne idée de badger sa Mini d’une nom légendaire comme Cooper et Fiat d’utiliser celui d’Abarth on se demande vraiment pourquoi Carlos G. (qui n’a jamais lu ma lettre ouverte voir par ailleurs dans le Blog) n’a pas pensé à ces mots magiques Alpine ou Gordini ; imaginez un instant une Twingordini et pariez comme moi sur le succès commercial. Mais avant de voir monter Carlos dans cette réflexion pertinente le territoire Mohican aura sans doute disparu pour cause de politiquement incorrect.
Boucle Nord – samedi 6 juin 2009
Les agapes ont un peu trainé à l’hotel des Skieurs sous le bon prétexte que non seulement la table était bonne, notre hôte amateur de belles autos…mais qu’un orage de montagne rendait le retour aux voitures périlleux. Et finalement c’est le départ tout le monde s’étant mis d’accord sur le fait que Dominique ouvre avec sa Twingo RS , que les autres suivent tant bien que mal avec rendez-vous au sommet des cols. Et dans le col de Porte, sous les trombes d’eau, le balai d’essuie-glace coté pilote rompt sur Jaune Vanille et P7R doit se caler sur les feux rouges de Daniel avant de pouvoir inverser les balais au sommet du col. La pluie a rendu les routes glissantes et si les berlinettes sont à l’aise se rattrappant facilement l’ami Jean Marie avec sa « grosse »911 et nos anglais avec la R8S commencent à se méfier de quelques dérobades intempestives. Après c’est l’attaque du col du Granier toujours sous la pluie battante et à partir de là tout le monde s’y perd un peu en ne suivant par le règlement inexistant et les quelques consignes verbales de l’organisateur auto-proclamé sans doute mal comprises dans les roulements de tonnerre. Il est évident qu à force de se suivre les uns les autres on prend le risque de se perdre…par la faute du traffic normal et du coté de St-Pierre d’Albigny tout le monde est un peu dans la nature et par les mobiles arrive à se regrouper à la caserne des pompiers qui nous improvisent accueil et café brûlant. Toujours la magie des Alpine.
Regroupement sous la pluie devant la caserne des pompiers.
Le col de Tamié se monte toujours sous la pluie et le pilote de Jaune Vanille s’aperçoit comme l’inventeur du trident monopointe qu’un seul essuie-glace fonctionne plus vite que deux et il est imité derechef par notre ingénieur PhL. Un « colloque » au sommet du col aboutit à l’annulation de la boucle de Tallloires et du col de la Forclaz par manque de temps et il faut retenir qu’une moyenne de 55km/h en montagne et sur route ouverte est difficile à tenir quand on est un petit groupe et donc à Faverges au lieu de prendre à gauche vers Annecy et Tallloires, nous prenons à droite vers Thônes par le « petit » col du Marais et trouver le lieu-dit la Vacherie où se trouve notre étape du soir au chalet Ambroise, typique chalet savoyard du 19ème siècle où nos hôtes les très british Jayne et James ont accepté de nous recevoir en surnombre, de garer nos sportives sur le gazon…et de nous avoir préparé un diner…alors qu’à cette époque de l’année ils ne pratiquent que « bred and breakfast ». Les mauvaises langues ou les bons palais ont prétendu à l’occasion que le cook ne valait pas Didier, mais le vin offert généreusement par Stéphane pour fêter ses 40 ans (il a presque l’âge des berlinettes de PhL et P7R !!!) a facilité le sommeil de tous en faisant oublier les ronflements « devilesques » d’un des participants.
Brochette de berlinettes devant le chalet Ambroise et leurs hôtes.
Boucle Est – dimanche 7 juin2009.
Les prévisions météo sont plus optimistes, même s’il a plu toute la nuit, Daniel ayant pris la précaution de mettre sa berlinette sous housse, les autres berlinettes étant relativement plus étanches…sauf Jaune Vanille dont le tapis coté passager est aussi imbibé qu’un ancêtre lointain de P7R avec un bon vieux whisky. Encore une fois la solution vient de PhL qui rappelle la nécessité de penser à déboucher les trous d’évacuation sous la portière. Je pars donc avec retard d’autant qu’il me faut revenir pour cause d’oubli par l’un des participants de son appareil photo, l’un des charmes discrets de la vie en groupe. Après la traversée de la Clusaz rendue périlleuse avec des « gendarmes couchés » de plus en plus nombreux qui son t le nouvel ennemi de la berlinette, je retrouve toute l’équipe au col des Aravis où malheureusement nous devons faire nos adieux à Stéphane (pour cause de fête de famille pour son anniversaire) car en bas du col à Flumet « Vert Emeraude » nous quittera alors que nous poursuivons vers le Beaufortin par le col des Saisies et surtout le sublissime Cormet de Roselend (attention pas de coquille c’est bien corMet de Roselend, le mot cornet étant réservé aux pistons et aux glaces). Dans le périple nous perdons provisoirement Dominique et PhL mais cette disparition toute provisoire aura sa justification quelque temps plus tard au regroupement au col de la Madeleine où un déjeuner est prévu dans le seul et unique restaurant déjà complet car réservé par un club local d’amateurs de voitures anciennes. Modeste et fier de l’être, PhL sort de sa berlinette du pain, du vin du Jura, un fromage de Beaufort… et un Marc du Bugey fort apprécié pour ce picnic improvisé er à l’extérieur avec du vent et une température hivernale.
Picnic au col de la Madeleine, en arrrière plan la concentration de voitures anciennes et la neige sur les hauteurs. Pain + Beaufort+marc du Bugey = participants réconfortés (photo JMH).
Dans la descente le soleil réapparait, les groupes habituels se sont formés, devant la TwingoRS et la 1600S bleue et les autres derrière Jaune Vanille ; dans une série d’épingles (le bonheur pour un pilote de berlinette) les freins de la R8S s’évanouissent pour cause de disques chauffés à blanc entrainant une pause pour refroidissement avec les liquides disponibles. Le regroupement se fait un peu avant Grenoble pour cause de nécessité de se « purger » l’autoroute pour être à temps à Génissieux où régne une chaleur lourde nécessitant des flots de rosé à l’ombre dans le jardin pour permettre à chacun tout en se désaltérant de revivre les meilleures péripéties de la journée. Après un nouveau repas gastronomique préparé par Didier, repos mérité pour tout le monde, Daniel et Brigitte nous quittant pour retour dans le Sud et les autres sur propositon de Dominique renonçant à la boucle sud vers le Ventoux, au profit d’une boucle ardéchoise par les grandes classiques de l’ancien MC.
Boucle Ouest -Lundi 8 juin 2009
Les Gencarelli nous quittent pour cause de boulot et les rescapés partent pour cette boucle ardéchoise sous la conduite de Dominique qui nous fait découvrir la fameuse spéciale le Moulinon-Antraygues, routes étroites, piégeuses, petits ponts de pierre à respecter, Dominique et sa Twingo RS se régale ainsi que les 2 berlinettes un cran derrière tandis que l’ami Jean-Marie galère un peu avec sa « grosse » 911, surtout que nous avons tous eu droit les uns après les autres au croisement avec le car scolaire, le tracteur et sa charette de foin, et Mamie avec sa R4 stoique gardant bien le milieu de la route bref 25 kms d’intense émotions. Avec en récompense déjeuner à la Remise le restaurant de la famille Jouany à Antraygues qui a restauré des générations de rallyemen. Comme Dominique et le patron sont pôtes et en plus 2 A110, nous sommes reçus royalement et terminons le repas par la fameuse tarte aux…pommes. Et oui la légende parle de tarte aux myrtilles, mais comme rigole Yves Jouanny « j’imagine mal des concurrents s’empiffrant de tartes aux myrtilles, ils en auraient mis partout ». L’aprés- midi retour dans la vallée du Rhone par le col des 4 Viaux, trés humide et piégeux , col dans lequel la 1600S et la 1600SC avec des qualités différentes tiennent le même rythme et tout à tour en tête les conducteurs n’arrivent pas à se lacher. Mais le plus cocasse se passe en arrière où l’ami Jean -Marie a été pris en chasse par le kéké du coin avec sa BMW genre tuning réclamant le passage à grands coups de klaxon, tout ce beau monde doublé entre 2 épingles par la Twingo RS de Monsieur « ceinture et bretelles » ; d’après Jean-Marie il fallait voir la tête du kéké. Dernier diner chez Didier et Debby, nourriture toujours excellente, et on n’abuse pas trop de la boisson car demain on se sépare pour le retour, la suite des aventures de JV dans l’article « les 150000kms de Jaune Vanille ».
La Twingordini et la 1600SC devant l’enseigne mythique de la Remise.
Dominique « bretelles et ceinture » et PhL à l’écoute du spécialiste Porsche de Vals les bains.
La R8S très spéciale des Gencarelli ou comme la pub Renault de l’époque « il y a du bleu dans ce jaune ».
Palmarés de la Mohican Cup :
S’il n’y a pas de classement, toutefois le Jury dont la composition est tenue secrète pour éviter toute pression) a établi le palmarés suivant :
Coupe Jules Verne pour l’équipage venant du plus loin à Fred et Enrico Gencarelli sur R8S moteur R5A .
Coupe du Comte de Champignac pour le pilote le plus ingénieux : PhL sur 1600S de 1971.
Coupe de la Dame de Haute Savoie pour le régionale de l’étape à Stéphane Voleau sur 1600SI de 1974.
Coupe Fred Astaire et Ginger Rogers à l’équipage mixte Daniel et Brigitte Raffin sur A110 1300VC de 1971.
Coupe Amédée Gordini à Dominique Frossard sur Renault Twingo RS de 2009.
Coupe Intruder à Jean-Marie Hubert sur Porsche 911 Carrera de 2005.
La berlinette A110 V85 sur une des rares lignes droites de l’itinéaire.
Remerciements à Stéphane Voleau responsable du road-book ; des experts se penchent sur sa 1600SI qui a un petit problème de purge de circuit de refroidissement. De g à dr : PhL, Dominique, Stéphane caché par Jean-Marie.
L’auteur et Jaune Vanille remercient tous les participants à cette sympathique non-épreuve organisée à l’improviste (sauf pour le road-book préparé par Stéphane).
EVOLUTION DE LA VALEUR D UNE A110 29 mai, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Polémique , 1 commentaireOn prête à Jean Rédélé cette prophétie : « Il vaut mieux acheter une Alpine qu’investir en Bourse » et effectivement quand on voit les sommes atteintes dans des ventes enchères pour quelques berlinettes (plusieurs fois plus de 100000 euros) et même s’il s’agit d’un marché très étroit, on ne peut que se réjouir (quand on est propriétaire) ou s’inquiéter lorsque qu’on se sent dans l’âme d’un acheteur. L’auteur fait abstraction des spéculateurs qui ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, ne peuvent faire la différence entre « une machine de légende » (qui pollue certes selon les normes du politiquement correctes) et des produits financiers toxiques qui ont pollué le système financier et par ricochets toute l’économie mondiale.
J’ai initié un sondage sur le Forum Alpine Renault (FAR sur www.alpinerenault.com) pour connaitre le sentiment des Farnautes sur l’évolution de la valeur des berlinettes en tenant compte des nouvelles données économiques.
Comment va évoluer la valeur d’une A110 ? | |||||||||||||||||||||
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Total des votes : 57 |
Intéressant n’est’il pas ?
Maintenant que ce sondage a pris son envol je vais exprimer mon opinion sur le proche avenir de la cote d’une berlinette, ou plutôt sur la valeur des transactions.
Sur le marché « ce qui est rare est cher » et surtout il y a la loi de l’offre et de la demande.
Et si l’offre va rester stable, la demande va baisser à cause des lourdes contraintes financières engendrées par la crise, les acheteurs potentiels ayant d’autres soucis immédiats et plus prioritaires.
Toutefois on peut se demander si l’offre ne va aussi baisser, si on considère que de nombreux modèles « hors la loi » vont se retrouver retirés contraints et forçés de la circulation.
Pour toutes ces raisons j’estime que la valeur des transactions va baisser pour retrouver les différentes cotes, et CE pour des modèles en conformité par rapport au PV des mines, en particulier pour la motorisation.
Je ne juge pas le bien fondé technique de ceux qui ont monté un 1300G ou un R5A ou même un Clio dans une caisse de berlinette, mais dans le contexte réglementaire et la politique de contrôle, ces voitures ne vont plus avoir de valeur car ne pouvant plus passer au CT.
On peut hurler, raler, manifester, c’est ainsi HELAS !
Je reçois de plus en plus de MP de jeunes amateurs de A110 me prenant sans doute en quelque sorte pour le Pape de la Berlinette ce qui pour un Mohican Mécréant est tout de même fort de café, oserai je même fort de moka et persuadé que je suis habilité à faire des miracles et à les conseiller pour trouver une berlinette à un prix raisonnable !!! Et si possible dans le choix, priorité pourune 1600S ou une 1300G ou 1300S. Autant demander à un Bédouin en plein désert où se trouve le champ de fraises le plus proche avec le kilo à 1 euro. N’étant ni Pape, mon seul domaine étant à l’étage en dessous, celui des soupapes (!!!) ni Marabout, ni Gourou je ne peux que répondre que Berlinette et prix RAISONNABLE sont 2 mots qui ne peuvent se marier ensemble pour incompatibilité manifeste, les choses étant ce quelles sont dans l’état actuel des choses. Il y a bien une variante quand l’amateur m’avoue être prêt à aller jusqu’à un prix REALISTE. Mais comme je suis de toutes façons incapable de déterminer les nuances sur le plan économique entre REALISTE et RAISONNABLE je peux m’en tirer qu’ en citant un fameux syllogisme appliqué à la berlinette : « Tout ce qui est rare est cher,une berlinette bon marché est rare, or ce , donc une berlinette bon marché est chère » Je vois déjà certains puristes me dirent qu’il s’agit d’un sophisme qui est un syllogisme illogique. Et cela m’amène par un chemin de traverse qui est la meilleure manière de traverser la vie de lier la Berlinette au Gruyère en citant cette autre sophisme paradoxal(pine) : « Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyèreMais je suis conscient de ne pas répondre à l’attente de ces demandes pressantes de la part de ces jeunes amateurs et de risquer de tomber du piedestal sur lequel je me refuse à poser de mon vivant encore que de pisser du haut de son piedestal doit être un acte jouissif et subliminal, alors je réponds en disant qu’il y a des Alpine à coté de la berlinette. Et cette fois à des prix REALISTES et RAISONNABLES. Si je n’avais la chance et le privilège d’être possédé par Jaune Vanille mon choix se porterait vers les modèles ci-dessous : -une A310VE pour les Weber -une A310V6 de 1979 pour la pureté de la ligne -une V6 Turbo LeMans et ces modèles fort désirables se trouvent dans la fourchette de 15 à 20000 euros. Ce qui est déjà une belle somme pour faire joujou. Inutile de me fusiller pour l’exemple, j’assume ces propos, je persiste et signe. |
Etant à l’origine de ce sujet sur la variation en hausse ou en baisse de la valeur des A110 au vu de la crise générale, je me rends compte des fantasmes déclenchés à travers rumeurs, intoxications, manoeuvres frauduleuses et autre poudre de perlinpin.
Tout d’abord j’affirme haut et fort et j’assume, en matière de vente de berlinettes Ebay et tous les sites analogues sont des pièges à Kongs et donc toute référence à ces sites pour évaluer la vqleur d’une berlinette est pour moi de la pissette de pompe à essence ayant rendu l’âme.
La vraie question , sans réponse à moins d’un travail de bénédictin dans les Services des préfectures, serait de déterminer le nombre EXACT de vente de berlinette par an . A mon avis il est très, très, FAIBLE.
Et si on ajoute berlinette en bon état général et en mesure de rouler ce nombre doit s’écrouler à…quelques unités.
Et quand je lis de la part d’un acheteur « si possible pas trop de kilomètres »
il n’y a plus grand chose à moins d’alller à Lourdes.
Donc il y a très peu de berlinettes en bon état à vendre car leurs propriétaires soit les gardent depuis l’origine et dans ce cas la valeur sentimentale l’emporte largement sur le pécuniaire, soit les ont restauré avec amour, patience et efficacité et la valeur sentimentale est encore plus forte.
Demandez à Daniel ou à Carbonman s’ils ont l’intention de vendre les légendes qu’ils ont reconstruites !!!
Pas de berlinettes à vendre et en façe beaucoup, beaucoup d’acheteurs qui en rêvent, qui en fantasment, de purs amoureux et passionnés comme des vilains spéculateurs.
Si je suis imperméable aux sentiments de ces derniers, je comprends la frustration des passionnés devant un rêve inacessible.
Dans mon musée imaginaire il y a d’innombrables belles autos que je ne possèderai jamais, c’est comme cela , je ne vais pas en faire un scandale.
Et je vais en rajouter une couche, à tous ceux qui veulent une berlinette : mais pensez donc aux autres Alpine et je vais vous avouer si je n’avais pas Jaune Vanille je me mettrai en quête d’une A310 1600VE (pour les Weber) ou alors d’une A310 V6 de 79 pour la pureté de la ligne.
Suite à une remarque sur la Lotus Europe une voiture aussi désirable qu’une A110 pour 4 fois moins chère un aimable Farnaute m’interpellle :
Dites donc, en quelle année la lotus Europe a-t-elle été championne du monde des rallyes ? |
A mon avis ce n’est pas la bonne question car d’autres marques avec d’autres voitures ont été par la suite championne du monde des Rallyes mais rares sont celles qui ont reçu du public (du moins français) cette cote d’amour exceptionnelle comme pour la berlinette.
Par contre le parallèle entre Colin Chapman et Jean Rédélé saute aux yeux tellement les points communs se chevauchent et s’harmonisent.
Créateurs de génie, entrepreneurs quasiment artisanaux (du moins au départ) partisans d’une étude rigoureuse du chassis , de privilégier le rapport poids/puissance par la recherche de la légèreté et du rapport prix/performances par le recours aux banques d’organes de grands constructeurs généralistes.
C’est pour cela que génétiquement parlant j’ai toujours pensé que la Lotus Europe et la A110 étaient des cousines germaines.
Alors si Alpine a gagné le championnat du monde des Rallyes, Lotus pour sa part a gagné celui de Formule 1 (et même plusieurs fois).
Donc j’affirme comme Manfred qu’il n’y a de ma part aucun dénigrement à vouloir citer la Lotus Europe de Cyril Southarewski qui en plus a une motorisation alpinesque (1600 du bloc R12 Gordini un peu travaillé)… et de toute bonne foi pour ceux qui savent que je roule depuis 1974 avec une 1600SC jaune vanille.
Et je maintiens, même si elle n’a pas gagné le championnat du monde que mon 2ème choix se porterait vers une A310 1600VE qui a la même motorisation que la 1600SC c’est à dire avec les Weber DCOE45.
Enfin il y a des voitures qui sont entrées dans notre Panthéon imaginaire comme la Miura…qui n’ a jamais rien gagné .
Aussi basse, belle et désirable d’une A110.
« La berlinette à 1000 euros et la A310 à 9000 euros !
On peut toujours rêver…et/ou aller à Lourdes, pour répondre à cette incantation d’un honorable et passionné Farnaute.
Il est bon de rappeler qu’au moment de sa production (semi-artisanale) la berlinette était une voiture chère même si son rappport prix/performance la mettait en excellente position par rapport aux sportives et GT de l’époque.
En 1974 une 1600SC était facturée 38500 F c’est à dire l’équivalent de 2 DS23 le haut de gamme de l’époque.
Toutes choses égales par ailleurs avec l’inflation et le passage à l’euro une berlinette 1600 devrait avoir une cote logique et raisonnable de l’ordre de 40000 euros.
Mais que vient faire la logique, car la A310 à la même époque était facturée dans les 50000 F et suivant le même raisonnement sa cote devrait être de…50000 euros.
Ce qui montre par l’absurde que dans le domaine de la voiture ancienne l’irrationnel est la règle.
Prenons un autre exemple, toujours en 1974 chez Citroen, la haut de gamme la SM Maserati valait 70000F et une DS23 17000F. Aujourdh’hui la cote de la première est de 15000 euros et celle de la 2ème frise les 20000 euros.
Pour ajouter à ce domaine de l’irrationnel voici quelques exemples de la dernière vente chez Arcturial du 29 mai :
- Innocenti Cooper à 10600 euros.
- Mercedes-Bens 230SL toit pagode à 21229 euros.
- Porsche 911SC Targa à 17100 euros.
- Lamborghini Espada à 28300 euros.
- Porsche 356B 1600 à 23588 euros.
- Triumph TR3A à 27000 euros.
- Renault R8 Gordini (avec palmarés et historique) à…38920 euros
- Jaguar XK140 culasse C à 44817 euros
- BMW 327 cabriolet (rare) à 47176 euros.
- Ferrari 512 Testa Rossa à 50714 euros.
- Jaguar E série III V12 à 37741 euros etc…
Moralité les berlinettes sont vraiment sur-cotées mais toutefois les 2 A110 du programme une 1600S et une V85…n’ont pas été vendues !!!
Moralité, s’il peut y en avoir une, et ce que semble penser la majorité de ceux qui ont participé à ce sondage, on va vers une stabilisation, sinon à la baisse.
On peut donc toujours rêver.
PS : toutes les opinions et commentaires exprimés sur ce Forum sont éminemment respectables et permettent l’enrichissement de tout un chacun.
LOVELY WEATHER ISN’IT ! 18 mai, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Récits , 1 commentaireLa photo de l’orange mécanic de Nicolas Maillet alias CityHunter est seulement là pour justifier le titre très british correspondant au titre pour ce dimanche de Gazo où le crachin était soit petit breton soit grand breton mais certainement présent, car autrement nous ne parlerons que d’Alpine, parcequ’elles étaient nombreuses, surtout les berlinettes, et que de plus l’auteur s’étant découvert un retour de cruralgie paralysante n’avait guère envie de se baguenauder pour adlmirer les autres merveilles que recèlent toujours cette sympathique réunion. Et donc place à nos belles dieppoises.
PhL toujours trés entouré quand il distille conseils et technique sur une berlinette.
PhL encore lui avec ette bouteille cuvée très spéciale.
Première apparition de la 1600S de Elan91.
La restauration de la 1600SC de Coco se poursuit, la fin est en vue.
Et encore une belle 1600S dans un bel état d’origine.
Pas que des bleues, ici une blanc gardenia, une très rare Dinalpin (Mexico)
orange mécanic, jaune vanille, pour égayer parmi les nombreuses bleues.
Moteur 1397 propulsant la Dinalpin.
Bien connu le bloc R12G équipant les 1600SC à partir de 1973.
Moteur 1600S en configuration classique.
Autre 1600S avec bandeaux sur les tubulures pour limiter la chaleur.
Le 1600SC de Coco avec poire d’amorcage de la pompe à essence et alternateur reporté à l’arrière comme les A310.
LE BONHEUR EST DANS LE GAZO(n) 23 avril, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , ajouter un commentairePremière sortie « officielle » de la 1600SC du camarade Louis Cordoba dit Coco.
Avec beaucoup de retard à l’allumage pour cause de « refaire-le-monde-avec-le-camarade-PhL-avec-moult-ingrédients-liquides » tout en restant…sobre pour essayer de sauver la pipe (encore un mauvais coup de la Fée Lation et du Monsieur qui a oublié de mettre de l’eau dans son patronyme -fastoche à trouver-) de sauver donc la pipe emblématique de Jacques Tati (Mr Hulot roulait en « ancienne » oui en …vélosolex), toutes ces divagations m’ont amené fort tard à rejoindre mon « sweet home » et c’est ainsi que retard à l’allumage donc, j’en viens à dire quelques mots sur la réunion de Gazo.
Bref c’était humide, nuages bas et sombres, qui ont eu toutefois l’exquise décence d’attendre la fin de la réunion pour se répandre. Les habitués ont pu ainsi venir voir et complimenter la 1600SC de Coco en cours de fin de restauration et de mise au point (grosso modo il ne reste plus qu’à moqueter la belle) et à trouver le moyen d’introduire la roue de secours à sa place habituelle (mystère, pour le moment la dite roue ne pénètre pas comme si la voiture avait racourci !!!. Coco accompagné de Clouet pour l’assitance a pu ainsi faire un premier voyage de 120 kms sans tracas et son heureux propriétaire nous a promis de revenir en mai avec une belle en état de présentation concours.
Une surprise peut en cacher une autre car CityHunter toujours farceur (et même farceurs 2 fois puisqu’accompagné de son frangin qui a restauré une 403 mieux départ usine) nous avait promis une surprise ; déja d’aucuns dont l’auteur fantasmait sur la venue d’une berlinette 1600S rouge 333 ex Suisse, ex Italie, deve nue frenchy et…bleu pacific, mais d’un contre pied digne du Zidane grande époque le CityHunter a déboulé avec une orange mécanique british à savoir un « lovely » cabriolet Triumph Spitfire. Cela justifiait, pour une fois (?) le champagne pour les Farnautes qui avaient bravé l’humidité.
Bref le bonheur est toujours dans le Gazo(n) !!!
Place à des photos où on s’apercevra que comme pour le sexe il n’y a pas que des Alpine dans la vie !!!.
Le moteur de la 1600SC préparée par Carcref.
Une « orange mécanic » pour CityHunter, lubrique ou kubrick il faut choisir mon cher CityHunter.
Et oui vous ne rêvez pas, à moi la pt’ite anglaise a dit Nicolas, elle crache le feu, my new Spitfire.
Encore un don d’organe, cette durite bleue sur la Lotus Elise des frères Sarton, en provenance du stock de Jaune Vanille. Lotus-Alpine même combat !
My God ! ils sont fortiches les british, isn’it ? plus d’industrie automobile certes mais des artisans de génie capable de vous sortir des Replica en kit ; ici une Westfield replica d’une barquette Lotus. Pluie, vous avez dit pluie ? Autre mystère qui dit plaque d’immatriculation dit carte grise et donc agrément par les mines, sans doute un beau parcours du combattant.
Ravissant et très rare cabriolet Matford d’avant guerre né des folles amours de la française Mathis et de l’américain Ford.
Une Ford T dont on fête cette année le Centenaire.
Sur le moteur de cette Ford T sauciises latérales ou en tête ? mais toujours la convivialité de Gazo.
Toujours sur la Ford T : entre le levier à gauche et les 3 pédales il faut gérer embrayage, passage des vitesses, marche arrière et freinage. Voleur s’abstenir !!!
Et pour terminer à la poursuite de la 1600S de PhL (qui m’aime me suive) et ceci explique sans doute cela, le retard à faire paraitre ce compte-rendu de la dernière sortie de Gazo dimanche 19 avril.