UN BON CHOIX (écologico-paradoxal) 3 novembre, 2009
Posté par P7R dans : Polémique , 25 commentairesJe vous recommande la lecture de cet article de l’américain Joe Eaton paru sur le site www.slate.fr car il présente de manière jubilatoire et iconoclaste un moyen de lutter contre la pollution automobile et en remplacant Porsche par Alpine je suis jaloux de ne pas avoir pensé à écrire ce genre d’article. Alors attachez vos ceintures car cela décoiffe, même si tout n’est pas si simple dans la réalité.
C’est une journée d’août étonnament fraîche pour la saison, et je fonce dans les virages d’une deux voies, bien installé au volant d’une Porsche 911 argentée de 1966. Son propriétaire, assis à la place du passager, col de chemise relevé, tente d’adopter un air nonchalant alors que j’accélère et que je passe la troisième. Les arbres deviennent flous.
«Il y a des radars par ici» me prévient-il. «Vous feriez peut-être mieux de ralentir.»
Il a raison, et pas seulement à cause des radars. S’il est tentant de laisser la Porsche dépasser les 130 km/h, il est plus facile de repérer les défauts d’une voiture de seconde main à vitesse plus réduite, quand le vent et le bruit du moteur ne couvrent pas les frottements, cliquetis et autres secousses.
D’un pur point de vue logique, en termes de moyen de transport pratique, la fusée en forme de crapaud que je suis en train d’essayer est un choix effarant. Elle est aussi difficile qu’onéreuse à réparer, et vomit du carbone comme une vraie usine à charbon. Elle ne dispose que de ceintures ventrales, pas d’airbag et pèse moins lourd que le tiers d’un gros 4X4. Avec ça, une collision frontale ne pardonne pas. Pourtant elle est incroyablement belle, et c’est exactement ce que je cherche. Je bave devant la Porsche 911 depuis que j’ai 10 ans. Et j’ai enfin le moyen de faire une place à cette voiture dans ma vie.
Au printemps 2007, ma femme et moi avons vendu notre Volvo et avons choisi les transports en commun. Depuis, fini les embouteillages, le garage, l’essence et les frais d’assurance. Avec l’argent économisé, j’ai ouvert un compte en banque «hot rod» [voiture ancienne bricolée] dédié à la conduite plaisir. Les transports en commun financent ma Porsche.
Je parcours 32 000 km chaque année entre ma maison à Baltimore et mon travail à Washington D.C. Je prends le train et le métro. Les billets (plus les voitures de location pour les vacances, le bus, les pneus de vélo et un taxi de temps en temps) me coûtent autour de 3 100 dollars par an soit 6 000 dollars de moins qu’en Toyota Camry. Je verse la différence dans mon fonds Porsche.
Comme beaucoup d’Américains, j’adore conduire. Mais dans les grandes villes et leurs environs, «conduire» signifie généralement rouler au ralenti dans les bouchons, prisonniers de voitures aussi utilitaires et peu inspirantes que des lave-linges. C’est abrutissant et sale. Et c’est cher, aussi. Selon l’American Automobile Association, si je devais effectuer mes 32 000 km de transports dans une Toyota Camry, je dépenserais 9 100 dollars par an en essence et en frais comprenant l’assurance, l’entretien et la dépréciation. S’il y avait un indicateur sur le tableau de bord pour mesurer l’argent dépensé à chaque mile parcouru, l’aiguille serait bloquée à 45,5 cents. Et, selon les statistiques du ministère des Transports, ces trajets libéreraient plus de 6 800 kg de CO2 dans l’atmosphère. Une Toyota Prius réduit ces chiffres quasiment de moitié-un petit coup de vert, mais rien comparé aux transports en commun associés à quelques virées le week-end dans une voiture classique.
À l’instar de nombreux anciens ados amateurs de hot rods, j’ai vu le quotient de coolitude de mes voitures baisser à mesure que ma carrière professionnelle et mes aspirations s’élevaient. J’ai grandi dans les années 1980, dans une ville à une heure au nord-est de Détroit. À 16 ans, je faisais le tour du centre-ville le samedi soir dans un pickup Chevrolet de 1960 que mon père et moi avions repeint en rouge. Ensuite ce fut une Chevrolet Nova 1963. À la fin de mes études, je conduisais une Plymouth Belvedere 1966 avec un V8 de 440 cubic inches sous le capot et un pont arrière positraction-l’une des voitures les plus rapides parmi les plus rapides de ma classe. J’adorais ces voitures qui m’inspiraient une vraie tendresse, comme des petites amies de lycée, bien que toutes m’aient laissé en rade au bord de la route plus souvent qu’à mon tour.
La chute dans la catégorie des génériques m’est arrivée quand j’ai vendu la Plymouth pour payer l’université. Elle s’est poursuivie au cours des 17 années qui ont suivi dans un brouillard de Volkswagen, Subarus et même une Chevrolet Cavalier bleu clair particulièrement atroce. Après notre mariage, ma femme et moi avons eu deux Volvo, à chaque fois le pur symbole du break comme moyen de transport sûr, fiable et insipide. L’agréable grondement du tuyau d’échappement des vieilles voitures continuait de me faire tourner la tête, mais une suceuse de carburant ne convenait pas à mon style de vie.
Si l’on doit croire ce qu’affichent les autocollants des pare-chocs, les autos gloutonnes en carburant ne devraient convenir à aucun style de vie. Les hot rods, comme les SUV, symbolisent les mauvaises politiques de l’anti-écologie. L’industrie automobile, ravie de commercialiser ce sentiment, a réagi en proposant des voitures frugales en carburant, des hybrides ou tout électriques, et promet des véhicules «encore plus verts.» Pourtant, abandonner votre Prius et mettre une voiture ancienne dans votre garage est peut-être la meilleure chose à faire pour la planète.
Georges Pompidou un Président « écologique » sans le savoir qui roulait avec sa Posche 356.
Les données scientifiques montrent que réduire le kilométrage effectué dans des automobiles personnelles est bien plus efficace pour diminuer les émissions de carbone qu’améliorer la consommation d’essence. Et c’est exactement l’effet d’une voiture complètement inadaptée aux transports quotidiens. Conduire une voiture ancienne pour une bonne petite virée de temps en temps, c’est comme savourer un cookie tout chocolat au lieu de s’envoyer une boîte de confiseries réduites en matières grasses. Un petit bout ça ne peut pas faire de mal. Et c’est bon pour le moral.
Abandonner la voiture comme moyen de transport quotidien peut sembler décourageant, mais se défaire ce cette habitude est assez simple, au moins en ville, où l’accès aux bus, au métro, aux taxis et aux pistes cyclables fait de la possession d’une voiture une marque de paresse suprême. Le samedi, j’enfourche mon Trek pour parcourir les 4 kms jusqu’au magasin d’alimentation Whole Foods et je rapporte les courses à la maison dans un grand sac à dos de randonnée. Les conserves et autres produits lourds vont dans le fond. Les tomates et les pêches sur le dessus. Quand il pleut ou qu’il neige, je prends le bus.
Si cela vous semble une corvée, voyez plutôt mes amis qui ont une voiture-les tickets de parking, les sabots, les fenêtres brisées, les rétroviseurs en miettes et les objets volés. La conduite en ville est chère, frustrante et sale. Pourtant, même les Américains les plus progressistes continuent de payer l’impôt automobile pour un véhicule qu’ils n’aiment pas.
Dans Risky Business, le personnage de Tom Cruise s’affranchit avec l’aide d’une très belle prostituée et d’une voiture stupéfiante. Pour cet adolescent rural, la Porsche 928 au nez de requin qui finit dans les eaux du Lac Michigan est pratiquement aussi exotique que Rebecca De Mornay. Et tout aussi hors de portée. En 1983, un modèle de base de la Porsche 928 coûtait presque 40 000 dollars, soit le prix d’une jolie maison dans ma ville.
Une Porsche 928 et Rebecca du Mornay, où quand un jeune acteur inconnu Tom Cruise s’éclatait !!!
Un quart de siècle plus tard, beaucoup d’anciennes voitures de rêve, la Porsche 928 comprise, sont retombées au prix d’un bon vieux minibus d’occasion. De superbes 928 partent aujourd’hui pour 10 000 dollars. Un exemplaire correct en vaut la moitié. Mais quand quelque chose casse, la réparation est très chère, en imaginant que vous trouviez un garagiste qui se souvienne comment travailler sur une machine de cet âge-là. La lutte pour entretenir une voiture de sport servant au quotidien a poussé plus d’un propriétaire dans un siège d’Hyundai. Les voitures anciennes, ce sont des jouets, pas des moyens de transport.
Certains ont les deux. Ils effectuent leurs trajets réguliers dans des cocons climatisés à transmission automatique et gardent leur décapotable du week-end bien au chaud dans le garage. La plupart d’entre nous, cependant, sont obligés de faire un choix. Et la plupart ne font pas le bon. Quand ma Porsche tombera en panne, je la désosserai pour la réparer. Si elle est immobilisée pendant un an, j’irai au travail comme d’habitude-en train.
Au bout de deux ans et demi, mon compte affiche 15 000 dollars. Je ferais sans doute mieux de tout investir à Wall Street ou de rembourser mes prêts d’étudiant. Au lieu de ça, j’ai fait des essais au volant de Porsche vintage sur la Cote Est, passé un temps fou au téléphone avec des propriétaires dans des États aussi lointains que celui de Washington (côte ouest), et perdu des heures de sommeil à écumer Internet à la recherche de la «bonne».
Alors que je fuis la ville à toute berzingue dans la Porsche 1966 à la vitre latérale lézardée, c’est le moment de prendre une décision. Cette voiture, c’est la Porsche parfaite pour les 16 000 dollars qu’en demande son propriétaire. Mais ce n’est pas cher pour ce modèle, et il y a une bonne raison à cela. Une bulle de peinture au-dessus de l’aile arrière révèle une carrosserie en mauvais état. Des boursouflures de rouille apparaissent sous les portières. Pire encore, le propriétaire ignore combien de kilomètres affiche le moteur refait.
C’est une version magnifique, mais très imparfaite, de la voiture de mes rêves. Je vais vers un terrain vague, je me gare et je prends la place du passager. Le propriétaire me reconduit au métro. Et mon compte hot rod continue de grossir.
Joe Eaton, journaliste à Washington.
Une petite route de montagne l’hiver, une fusée jaune, vive la voiture écologique. (photo Manfred)
ISF ou une histoire ubuesque 23 juin, 2009
Posté par P7R dans : Polémique , 4 commentairesL’ISF, une farce fiscale
Cette Ford GT40 estimée à 600000 euros est exonérée de l’ISF au même titre qu’une oeuvre d’art.
Pour ma part je n’ai pas trouvé plus intéressant et instructif que cet article de Laurent Mauduit journaliste spécialiste en économie et Directeur adjoint de la Rédaction du journal Le Monde à propos de l’ISF, qui montre comment gauche ou droite au pouvoir l’absurdité régne dans notre système fiscal, Ubu est toujours vivant !
« C’est devenu un grand classique du débat politique français : périodiquement, et notamment à l’approche du 15 juin, qui est la date limite de son paiement, l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), déchaîne les passions, avec d’un côté certains courants de la droite et des milieux d’affaires qui revendiquent sa suppression pure et simple, et de l’autre certains courants de gauche qui réclament son durcissement. Mais, ensuite, de manière tout aussi rituelle, les passions retombent. Car il existe, en vérité, un non-dit dans ce débat fiscal : malgré les apparences, le statu quo fait les affaires de beaucoup.
En 1988, l’ISF a d’abord fait les affaires de la gauche. Voulant recréer un prélèvement proche de l’Impôt sur les grandes fortunes, conçu par la gauche en 1982 puis supprimé en 1986 par Jacques Chirac, le président François Mitterrand dessine ainsi un prélèvement absurde. Truffé d’exonérations multiples (les biens professionnels, les forêts, les œuvres d’art, etc.), l’ISF est un impôt de portée symbolique, qui pèse d’abord sur l’immobilier, frappant les millionnaires mais pas les milliardaires. Un impôt qui fonctionne comme un chiffon rouge : il suggère au « peuple de gauche » que le gouvernement veut taxer les plus riches alors qu’en réalité la plupart de ceux-là en sont exonérés.
En quelque sorte, la gauche invente alors l’impôt canada-dry : il a la saveur d’un grand impôt sur le capital, il en a la couleur ; mais ce n’en est pas un. C’est juste un petit impôt sur l’immobilier et quelques biens annexes. A l’opposé de ce qui aurait été la solution de bon sens pour la gauche : créer un grand impôt sur le capital, avec une assiette très large, quitte à ce que les taux d’imposition soient modérés.
En 1993, il fait ensuite les affaires de la droite et de son champion du moment, le premier ministre Edouard Balladur qui, se gardant de supprimer l’ISF, se borne à instaurer un « plafond » de sorte que le rendement de l’impôt soit limité. Puis en 1995, il fait les affaires d’Alain Juppé, qui a reçu la consigne du nouveau président Jacques Chirac de lutter contre la « fracture sociale », et qui ne trouve rien de plus pressé que d’instaurer un « plafond du plafond », c’est-à-dire une limitation du bénéfice dont certains contribuables tirent du premier « plafond ». Un « plafond du plafond » : c’est Ubu qui se convertit aux charmes de la fiscalité obscure.
En bref, au fil des ans, l’ISF qui était déjà incohérent à sa fondation, devient de plus en plus absurde. Et ce n’est pas fini, car en 2002, pour remédier à cette absurdité du « plafond du plafond », la droite choisit d’instaurer un « bouclier fiscal », qui assure la survie de l’ISF mais qui limite à 60% des revenus la totalité des prélèvements (ISF, CSG, etc.) payés par un contribuable. Bouclier qui, comme on le sait, a été porté à 50% des revenus au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007 à l’élection présidentielle.
Et pour finir cette histoire abracadabrantesque, l’ISF fait maintenant les bonnes affaires… de ceux qui y sont assujettis. Car, en même temps que le durcissement du bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy a instillé dans la fameuse loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d’achat) un dispositif qui permet à un contribuable d’investir (soit directement, soit au travers d’une structure spécialisée, dite holding ISF) jusqu’à 66.600 euros au maximum dans une PME et d’obtenir en retour une réduction maximale de 50.000 euros de son ISF.
Cherchant à exploiter ce nouveau filon de défiscalisation, une myriade de fonds financiers ont donc vu le jour, permettant aux assujettis à l’ISF de faire coup double : obtenir une réduction d’impôt égale à 75% de l’investissement tout en ayant l’espoir d’obtenir une rentabilité de leur investissement de 20% à 25% l’an. Formidable ! L’impôt sur les riches permet aux riches de devenir encore… un peu plus riches. Encore et toujours Ubu !
Il faut donc se méfier des doléances que l’on entend cette année encore autour de l’ISF. Car, certes, la crise a fait sentir ses effets, même sur les plus gros patrimoines. Avec une chute des valeurs des entreprises cotées qui gravitent selon les cas entre 30% et 40%, et une baisse sensible du marché immobilier, les rentrées fiscales de l’ISF de 2009, qui ont donc été encaissées au plus tard ce 15 juin, ont sans doute très fortement chuté, très en deçà des 4,03 milliards d’euros constatés en 2007 et même des 3,8 milliards de 2008. Il est même probable que le nombre des contribuables assujettis à l’ISF (ce qui est le cas pour les patrimoines supérieurs à 790.000 euros) va reculer par rapport au chiffre de 566.000 foyers constaté en 2008.
Mais il faut se méfier des apparences. L’ISF reste une bonne affaire : pour les politiques qui peuvent continuer à prétendre conduire d’audacieuses politiques fiscales en se bornant à modifier perpétuellement un impôt fantoche ; et maintenant même pour les contribuables les plus fortunés qui peuvent espérer gagner de l’argent grâce à ce qu’il faut bien appeler… une farce fiscale. »
Bonne nouvelle Jaune Vanille (1/10ème de Ford GT40) est elle aussi exonérée.
EVOLUTION DE LA VALEUR D UNE A110 29 mai, 2009
Posté par P7R dans : Catégorie Générale,Polémique , 1 commentaireOn prête à Jean Rédélé cette prophétie : « Il vaut mieux acheter une Alpine qu’investir en Bourse » et effectivement quand on voit les sommes atteintes dans des ventes enchères pour quelques berlinettes (plusieurs fois plus de 100000 euros) et même s’il s’agit d’un marché très étroit, on ne peut que se réjouir (quand on est propriétaire) ou s’inquiéter lorsque qu’on se sent dans l’âme d’un acheteur. L’auteur fait abstraction des spéculateurs qui ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, ne peuvent faire la différence entre « une machine de légende » (qui pollue certes selon les normes du politiquement correctes) et des produits financiers toxiques qui ont pollué le système financier et par ricochets toute l’économie mondiale.
J’ai initié un sondage sur le Forum Alpine Renault (FAR sur www.alpinerenault.com) pour connaitre le sentiment des Farnautes sur l’évolution de la valeur des berlinettes en tenant compte des nouvelles données économiques.
Comment va évoluer la valeur d’une A110 ? | |||||||||||||||||||||
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Total des votes : 57 |
Intéressant n’est’il pas ?
Maintenant que ce sondage a pris son envol je vais exprimer mon opinion sur le proche avenir de la cote d’une berlinette, ou plutôt sur la valeur des transactions.
Sur le marché « ce qui est rare est cher » et surtout il y a la loi de l’offre et de la demande.
Et si l’offre va rester stable, la demande va baisser à cause des lourdes contraintes financières engendrées par la crise, les acheteurs potentiels ayant d’autres soucis immédiats et plus prioritaires.
Toutefois on peut se demander si l’offre ne va aussi baisser, si on considère que de nombreux modèles « hors la loi » vont se retrouver retirés contraints et forçés de la circulation.
Pour toutes ces raisons j’estime que la valeur des transactions va baisser pour retrouver les différentes cotes, et CE pour des modèles en conformité par rapport au PV des mines, en particulier pour la motorisation.
Je ne juge pas le bien fondé technique de ceux qui ont monté un 1300G ou un R5A ou même un Clio dans une caisse de berlinette, mais dans le contexte réglementaire et la politique de contrôle, ces voitures ne vont plus avoir de valeur car ne pouvant plus passer au CT.
On peut hurler, raler, manifester, c’est ainsi HELAS !
Je reçois de plus en plus de MP de jeunes amateurs de A110 me prenant sans doute en quelque sorte pour le Pape de la Berlinette ce qui pour un Mohican Mécréant est tout de même fort de café, oserai je même fort de moka et persuadé que je suis habilité à faire des miracles et à les conseiller pour trouver une berlinette à un prix raisonnable !!! Et si possible dans le choix, priorité pourune 1600S ou une 1300G ou 1300S. Autant demander à un Bédouin en plein désert où se trouve le champ de fraises le plus proche avec le kilo à 1 euro. N’étant ni Pape, mon seul domaine étant à l’étage en dessous, celui des soupapes (!!!) ni Marabout, ni Gourou je ne peux que répondre que Berlinette et prix RAISONNABLE sont 2 mots qui ne peuvent se marier ensemble pour incompatibilité manifeste, les choses étant ce quelles sont dans l’état actuel des choses. Il y a bien une variante quand l’amateur m’avoue être prêt à aller jusqu’à un prix REALISTE. Mais comme je suis de toutes façons incapable de déterminer les nuances sur le plan économique entre REALISTE et RAISONNABLE je peux m’en tirer qu’ en citant un fameux syllogisme appliqué à la berlinette : « Tout ce qui est rare est cher,une berlinette bon marché est rare, or ce , donc une berlinette bon marché est chère » Je vois déjà certains puristes me dirent qu’il s’agit d’un sophisme qui est un syllogisme illogique. Et cela m’amène par un chemin de traverse qui est la meilleure manière de traverser la vie de lier la Berlinette au Gruyère en citant cette autre sophisme paradoxal(pine) : « Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous. Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. Donc plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyèreMais je suis conscient de ne pas répondre à l’attente de ces demandes pressantes de la part de ces jeunes amateurs et de risquer de tomber du piedestal sur lequel je me refuse à poser de mon vivant encore que de pisser du haut de son piedestal doit être un acte jouissif et subliminal, alors je réponds en disant qu’il y a des Alpine à coté de la berlinette. Et cette fois à des prix REALISTES et RAISONNABLES. Si je n’avais la chance et le privilège d’être possédé par Jaune Vanille mon choix se porterait vers les modèles ci-dessous : -une A310VE pour les Weber -une A310V6 de 1979 pour la pureté de la ligne -une V6 Turbo LeMans et ces modèles fort désirables se trouvent dans la fourchette de 15 à 20000 euros. Ce qui est déjà une belle somme pour faire joujou. Inutile de me fusiller pour l’exemple, j’assume ces propos, je persiste et signe. |
Etant à l’origine de ce sujet sur la variation en hausse ou en baisse de la valeur des A110 au vu de la crise générale, je me rends compte des fantasmes déclenchés à travers rumeurs, intoxications, manoeuvres frauduleuses et autre poudre de perlinpin.
Tout d’abord j’affirme haut et fort et j’assume, en matière de vente de berlinettes Ebay et tous les sites analogues sont des pièges à Kongs et donc toute référence à ces sites pour évaluer la vqleur d’une berlinette est pour moi de la pissette de pompe à essence ayant rendu l’âme.
La vraie question , sans réponse à moins d’un travail de bénédictin dans les Services des préfectures, serait de déterminer le nombre EXACT de vente de berlinette par an . A mon avis il est très, très, FAIBLE.
Et si on ajoute berlinette en bon état général et en mesure de rouler ce nombre doit s’écrouler à…quelques unités.
Et quand je lis de la part d’un acheteur « si possible pas trop de kilomètres »
il n’y a plus grand chose à moins d’alller à Lourdes.
Donc il y a très peu de berlinettes en bon état à vendre car leurs propriétaires soit les gardent depuis l’origine et dans ce cas la valeur sentimentale l’emporte largement sur le pécuniaire, soit les ont restauré avec amour, patience et efficacité et la valeur sentimentale est encore plus forte.
Demandez à Daniel ou à Carbonman s’ils ont l’intention de vendre les légendes qu’ils ont reconstruites !!!
Pas de berlinettes à vendre et en façe beaucoup, beaucoup d’acheteurs qui en rêvent, qui en fantasment, de purs amoureux et passionnés comme des vilains spéculateurs.
Si je suis imperméable aux sentiments de ces derniers, je comprends la frustration des passionnés devant un rêve inacessible.
Dans mon musée imaginaire il y a d’innombrables belles autos que je ne possèderai jamais, c’est comme cela , je ne vais pas en faire un scandale.
Et je vais en rajouter une couche, à tous ceux qui veulent une berlinette : mais pensez donc aux autres Alpine et je vais vous avouer si je n’avais pas Jaune Vanille je me mettrai en quête d’une A310 1600VE (pour les Weber) ou alors d’une A310 V6 de 79 pour la pureté de la ligne.
Suite à une remarque sur la Lotus Europe une voiture aussi désirable qu’une A110 pour 4 fois moins chère un aimable Farnaute m’interpellle :
Dites donc, en quelle année la lotus Europe a-t-elle été championne du monde des rallyes ? |
A mon avis ce n’est pas la bonne question car d’autres marques avec d’autres voitures ont été par la suite championne du monde des Rallyes mais rares sont celles qui ont reçu du public (du moins français) cette cote d’amour exceptionnelle comme pour la berlinette.
Par contre le parallèle entre Colin Chapman et Jean Rédélé saute aux yeux tellement les points communs se chevauchent et s’harmonisent.
Créateurs de génie, entrepreneurs quasiment artisanaux (du moins au départ) partisans d’une étude rigoureuse du chassis , de privilégier le rapport poids/puissance par la recherche de la légèreté et du rapport prix/performances par le recours aux banques d’organes de grands constructeurs généralistes.
C’est pour cela que génétiquement parlant j’ai toujours pensé que la Lotus Europe et la A110 étaient des cousines germaines.
Alors si Alpine a gagné le championnat du monde des Rallyes, Lotus pour sa part a gagné celui de Formule 1 (et même plusieurs fois).
Donc j’affirme comme Manfred qu’il n’y a de ma part aucun dénigrement à vouloir citer la Lotus Europe de Cyril Southarewski qui en plus a une motorisation alpinesque (1600 du bloc R12 Gordini un peu travaillé)… et de toute bonne foi pour ceux qui savent que je roule depuis 1974 avec une 1600SC jaune vanille.
Et je maintiens, même si elle n’a pas gagné le championnat du monde que mon 2ème choix se porterait vers une A310 1600VE qui a la même motorisation que la 1600SC c’est à dire avec les Weber DCOE45.
Enfin il y a des voitures qui sont entrées dans notre Panthéon imaginaire comme la Miura…qui n’ a jamais rien gagné .
Aussi basse, belle et désirable d’une A110.
« La berlinette à 1000 euros et la A310 à 9000 euros !
On peut toujours rêver…et/ou aller à Lourdes, pour répondre à cette incantation d’un honorable et passionné Farnaute.
Il est bon de rappeler qu’au moment de sa production (semi-artisanale) la berlinette était une voiture chère même si son rappport prix/performance la mettait en excellente position par rapport aux sportives et GT de l’époque.
En 1974 une 1600SC était facturée 38500 F c’est à dire l’équivalent de 2 DS23 le haut de gamme de l’époque.
Toutes choses égales par ailleurs avec l’inflation et le passage à l’euro une berlinette 1600 devrait avoir une cote logique et raisonnable de l’ordre de 40000 euros.
Mais que vient faire la logique, car la A310 à la même époque était facturée dans les 50000 F et suivant le même raisonnement sa cote devrait être de…50000 euros.
Ce qui montre par l’absurde que dans le domaine de la voiture ancienne l’irrationnel est la règle.
Prenons un autre exemple, toujours en 1974 chez Citroen, la haut de gamme la SM Maserati valait 70000F et une DS23 17000F. Aujourdh’hui la cote de la première est de 15000 euros et celle de la 2ème frise les 20000 euros.
Pour ajouter à ce domaine de l’irrationnel voici quelques exemples de la dernière vente chez Arcturial du 29 mai :
- Innocenti Cooper à 10600 euros.
- Mercedes-Bens 230SL toit pagode à 21229 euros.
- Porsche 911SC Targa à 17100 euros.
- Lamborghini Espada à 28300 euros.
- Porsche 356B 1600 à 23588 euros.
- Triumph TR3A à 27000 euros.
- Renault R8 Gordini (avec palmarés et historique) à…38920 euros
- Jaguar XK140 culasse C à 44817 euros
- BMW 327 cabriolet (rare) à 47176 euros.
- Ferrari 512 Testa Rossa à 50714 euros.
- Jaguar E série III V12 à 37741 euros etc…
Moralité les berlinettes sont vraiment sur-cotées mais toutefois les 2 A110 du programme une 1600S et une V85…n’ont pas été vendues !!!
Moralité, s’il peut y en avoir une, et ce que semble penser la majorité de ceux qui ont participé à ce sondage, on va vers une stabilisation, sinon à la baisse.
On peut donc toujours rêver.
PS : toutes les opinions et commentaires exprimés sur ce Forum sont éminemment respectables et permettent l’enrichissement de tout un chacun.
TAKE THE MONEY AND RUN ! 16 mai, 2009
Posté par P7R dans : Polémique , ajouter un commentaireQuand la fiction dépasse la réalité : on se partage le fric entre coquins avant de mettre la clé sous la porte.
On se souvient de ce titre d’un des premiers films de Woody Allen, titre prémonitoire oh!combien quand il est appliqué aux moeurss de Wall Street et en général du système banquier et pour une fois il n’y a pas une « exception française » comme nous le raconte ci-dessous Crésus, sous la plume du journaliste Dominique Mariette et d’ailleurs je vous conseille vivement le site www.slate.fr pour ne pas vivre idiot.
Il est un peu bizarre Crésus. Non pas le souverain de Lydie célèbre pour ses richesses qui régna au sixième siècle avant Jésus Christ, mais l’auteur anonyme qui lui a emprunté son nom pour signer «Confessions d’un banquier pourri». Publié en mars dernier, ce livre est une violente dénonciation des pratiques qui font fureur dans les banques depuis plus de vingt ans.
Dès le prologue Crésus se présente, comme un homme du sérail, «l’un des membres du directoire d’une des plus grandes banques françaises», viré pas son président quelques mois auparavant qui a voulu lui faire porter le chapeau de la descente aux enfers de La Banque, ainsi baptisée dans le livre. Un établissement, comme beaucoup d’autres, qui s’est auto-sabordé par des investissements hasardeux et un laxisme ébouriffant dans le contrôle des risques. Crésus décide de parler, par besoin de vengeance dit-il, mais aussi «pour démasquer la suffisance du milieu», dénoncer l’incompétence des PDG voire leur corruption. Voilà qui de quoi faire saliver le lecteur alors que l’extravagance des banques et leur course effrénée à la rentabilité ont provoqué le chaos financier et économique que l’on connaît.
Dans la suite de l’ouvrage Crésus honore ses promesses. Tout y passe. A commencer par lui, qui a croqué de tout et s’est délecté des montages financiers sulfureux, des produits financiers toxiques, des investissements hasardeux. Avec une seule obsession faire gagner le plus d’argent possible à La Banque pour en gagner lui-même toujours plus. Crésus émaille son récit des pratiques en cours dans les banques : résultats annuels arrêtés au doigt mouillé pour éviter de constituer de trop grosses provisions, tours de passe-passe pour faire supporter par les clients la prise de risque incontrôlée, transformations de créances pourries en produits complexes vendus avec des marges très confortables.
Et au milieu de tout cela, les traders obsédés à ce point par l’argent que deux d’entre eux montent un système avec des transactions fictives pour se remplir des poches. Au travers de ces mœurs financières avilies, Crésus retrace les évènements qui ont conduit à la faillite de la banque d’investissement américaine Lehman Brothers le 15 septembre 2008. C’est en se délectant sexuellement avec une pute de luxe très jet-set que Crésus apprend bien avant tout le monde l’impensable : le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a décidé de laisser tomber Lehman quelles qu’en soient les conséquences. Un sultan l’a confié à la demoiselle au cours d’un rendez-vous coquin.
A mesure que le drame financier se noue, Crésus sent que le vent tourne et s’introduit dans le système informatique de la banque pour récupérer frauduleusement 317 millions d’euros. Il réussit son coup et tire sa révérence avec une conclusion sans appel sur les banquiers : «(….) ils pensent que le festin va bientôt reprendre. Personne ne souhaite renoncer à l’autorégulation. D’ailleurs l’opacité représente pour eux à la fois un réflexe et un mode de vie ».
Les dénonciations de Crésus collent à l’air du temps et aux comportements de voyous que la crise a révélés. Pour donner à son récit la force du témoignage vécu, Crésus fait intervenir des personnages bien réels, tels que l’économiste Patrick Artus, l’ancien patron de la banque de financement et d’investissement de la Société Générale, Jean-Pierre Mustier, et l’ancien directeur du Trésor aujourd’hui reconverti à l’Elysée , Xavier Muscat. Mais pour qui connaît l’histoire des banques françaises, il semble que Crésus a reconstitué l’histoire de La Banque en s’inspirant d’évènements qui se sont déroulés dans plusieurs établissements.
La cohérence de ses confessions s’amenuise alors que l’on s’attendait à un témoignage vérité. Ainsi les deux traders qui veulent s’enrichir au détriment de La Banque travaillent dans le département «Delta Force One». On se sent alors propulsé à la Société Générale. Le trader Jérôme Kerviel qui a fait perdre, en janvier 2008, 4,9 milliards d’euros à sa banque en prenant notamment des positions fictives sur les marchés, travaillait au département d’arbitrage Delta One. Mais quelques pages plus loin, Crésus raconte que La Banque a été contrainte de fermer temporairement trois fonds d’investissement au cours de l’été 2007. On s’imagine alors chez BNP Paribas qui a bel et bien suspendu les demandes de rachats de parts d’investisseurs au début du mois d’août de cette même année.
L’auteur de «Confessions d’un banquier pourri» ne pouvait œuvrer à la fois à la Soc Gen et chez BNP Paribas. Pour démontrer que les banques sont des broyeuses humaines, le numéro deux de La Banque emprunte aussi un évènement à Paribas, dont le responsable de la filiale gestion de patrimoine de droit helvétique s’est suicidé en 1980 après une descente des douanes. Il s’agissait du frère de Jean Boissonnat, fondateur du magazine L’Expansion.
Au fil des pages La Banque devient un agrégat de plusieurs banques françaises. Crésus a-t-il trouvé ce filon pour brouiller les pistes? Mais il aurait pu se douter que certains lecteurs relèveraient cet amalgame et viennent à douter du parcours qu’il se donne. Il est déjà difficile d’accepter sans broncher les dénonciations anonymes, une pratique qui sent le soufre depuis longtemps déjà. Quitte à mettre les pieds dans le plat pourquoi ne pas le faire à visage découvert et sur une véritable histoire? Crésus met le doigt là où cela fait mal mais il s’y est pris d’une drôle de façon.
Dominique Mariette
sur www.slate.fr
Deux génies, l’un dans le cinéma, l’autre dans l’escroquerie financière.
ETRE LE DERNIER DES MOHICANS ! 19 mars, 2009
Posté par P7R dans : Polémique , 279 commentairesQuant j’étais adolescent j’ai dévoré Jack London, Mark Twain, James Oliver Curwood et Fenimore Cooper et « Le dernier des Mohicans » est resté indélibilement dans ma mémoire.
L’histoire se déroule en 1757 sur le territoire de ce qui sera l’Etat de New-York les Français alliés aux Hurons se battant contre les Anglais alliés aux Mohicans. Le héros Nathaniel élevé par les Mohicans (Hawkeye ou Oeil de Faucon) participe au conflit en sauvant un parti britannique dont 2 jeunes filles et après de nombreuses péripéties (ce roman d’aventures pèse 700 pages tout de même) meurt à la fin signant l’extinction de sa tribu, la dernière phrase du roman étant : « j’ai vécu pour voir le dernier guerrier de l’antique raçe des Mohicans« .
Ayant pris l’habitude d’utiliser le terme de Mohican dans mes nombreux écrits, ici sur le Blog , ou sur d’autres Forums, il m’a souvent été demandé comment peut on être encore un Mohican de nos jours, d’où l’idée de préciser à défaut les 10 commandements des derniers des Mohicans, du moins des régles comportementales devant les aléas de la vie.
Si tu pratiques une défiance de bonne aloi vis à vis des élites qui nous gouvernent surtout vis à vis de ceux qui privilégient le « faire savoir » au « savoir faire » la crise actuelle n’étant que l’illustration de la justification de cette défiance a priori.
Si sans verser dans le rétro en regrettant la bougie et la navigation à voile, tu te méfies toutefois du progrés pour le progrés et surtout des avancées technologiques en marche arrière, le procédé wifi et le multiplexage en électricité automobile illustrant cette méfiance.
Si tu pratiques la zigzagométrie dans ta vie privée et professionnelle, comme en voyage estimant que les chemins de traverse qui ne mènent nulle part sont le meilleur moyen d’arriver quelque part.
Si en partie pour cela tu te dois de parler le schadocko et assumer la philosophie des Schadocks dont les maximess les plus connus sont : « pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué ! » « peindre tout ce qui bouge et saluer le reste » et enfin adopter celui qui illustre parfaitement la patience qui est le lien de notre vie » et les Schadocks pompaient, pompaient, pompaient… »
Si dans une société qui pratique « le paradoxe de la liberté » tu te bat contre le sécuritaire à tous prix basé sur le dogme du « principe de précaution » et celui « du risque zéro » qui ne font qu’aliéner la liberté, avec comme conséquences pratiques que tu peux fumer, boire, forniquer, baffrer….le tout dans une joie rabelaisienne et une modération pascalienne.
Si sans être athée, Dieu merci ! tu pratiques à l’égard des religions un scepticisme de bon goût, et une méfiance absolue vis à vis des grands prêtres, des ayatollahs, donc de tous les petits chefs et les fringants marquis qui prétendent détenir l’unique vérité et l’imposer par la force au reste de l’humanité.
Si tu es en lutte perpétuelle contre l’infame tribu des YAKA, la perfide des FOKON et l’émoliente des TAMALOUS
Si tu roules en ancienne, le meilleur moyen pour que le voyage reste une aventure en ancienne….et surtout si cette voiture ancienne est une Alpine ce qu’on a trouvé de mieux comme Machine à remonter le Temps.
Alors grâce soit rendu à Jean Rédélé ,et si tu te sens en communauté de pensée avec ces quelques affirmations comportementales, alors tu pourras être toi aussi un véritable Mohican.
Il faut saluer ce Mohican très modeste qui a réussi l’exploit de faire amerrir cet Airbus sur la rivière Hudson, la rivière justement des exploits d’Haweye en 1757. Sacré clind ‘oeil (…de faucon).