WINTER MOHICAN CUP 2012 26 janvier, 2012
Posté par P7R dans : Récits , 20 commentairesLes Mohicans se restaurent à Vassieux en Vercors
Pour la troisième fois les Mohicans se sont regroupés au Park des Collines à Génissieux dans la Drôme pour leur rencontre hivernale pompeusement intitulée Winter Mohican Cup qui se déroulent en grande partie sur les spéciales du Monte Carlo Historic et généralement peu avant ou peu après pour bénéficier des mêmes conditions….fort enneigées cette année surtout dans le Vercors.
Rappelons qu’il n’y a ni réglement, ni droit d’inscription, ni de road-book, juste des réunions informelles ou « powpow » où se décident au jour le jour les parcours basés sur des boucles oscillant entre 200 et 400 kms avec retour imposé au Park où nous sommes traités comme des coqs en pate par Oriane et Didier. (parkdescollines@wanadoo.fr . tél. 04 75 70 23 68)
les berlinettes devant le Park des Collines.
Première journée (environ 200 kms) :
En fait une journée de reconnaissance pour les premiers arrivants (Black Devil Renault Twingo RS et Jaune Vanille A110 1600SC) dans le Vercors encore pas trop en neigé (mais attention aux plaques de verglas) sur la mythique spéciale de St Jean en Royans, la descente du col de Rousset avec arrêt commémoratif à l’endroit où Jaune Vanille est sortie de la route l’année dernière, déjeuner du coté de Luz la Croix Haute, la spéciale de St Michel de Portes pour la sieste et boucler le tour du Vercors en revenant par Grenoble, Villard de Lans et Génissieux. Entretemps arrivée des Gencarelli sur une 1300G avec moteur 1400 qui se précipitent sur la spéciale de St Jean de Royans et y connaitre une crevaison avec un cric qui ne va pas !!!! Mais le regroupement le soir au Park fermé et le champagne pour fêter la sortie de route de l’année dernière permet de réchauffer l’atmosphère.
derrière JV équipée en « hiver » on équipe Black Devil en neige et clous, cela se place devant le Mémorial de Vassieux en Vercors.
Sir PhL marque l’endroit historique de la funeste sortie de route de JV en 2011.(en fait dans la reconstitution les Mohicans se sont trompés d’endroit, de la fragilité du témoignage humain et des troubles de la mémoire !!!).
Crevaison pour la 1300G des Gencarelli et ce avec un cric qui est HS !
Deuxième journée (425 kms) :
Réveil au petit matin avec la (bonne ) surprise de retrouver les voitures sous une belle couche de neige ce qui laisse prévoir un Vercors sous la neige. Rapide confirmation dés la sortie de Saint Jean en Royans vers le col de la Machine et surtout quand on bifurque vers la droite pour notre cher et irremplacable col de l’Echarasson ; et cette année la traversée a eu quelque chose de dantesque avec neige, verglas,brouillard et il suffit de voir les photos et videos relatant ce passage.
Spectacle féérique au petit matin au Park des Collines
Une video tournée à bord de Jaune Vanille dans le col de l’Echarasson :
Regroupement en haut du Rousset toujours dans le brouillard.
(à suivre)
PREMIER GAZO SANS JAUNE VANILLE (cela s’arrose !) 23 février, 2011
Posté par P7R dans : Récits , 3 commentairesDans ce rassemblement devenu incontournable pour les amoureux de la belle auto où il se passe toujours quelque chose et cette édition n’a pas manqué à la tradition avec 3 faits n’ayant aucun rapport les uns avec les autres mais symptomatique de l’esprit Gazo : 1) dans une semaine où les dépressions venant de l’ouest ont inondé l’Île de France il ne pleuvait point en ce troisième dimanche de février 2) comme cela devient l’habitude , il y avait une voiture « unique » en son genre celle de la photo d’ouverture et avant d’en dévoiler la nature, les lecteurs peuvent chercher et 3) les Alpinistes fêtaient en quelque sorte l’absence pour cause de sortie de route (voir le sujet par ailleurs en cliquant sur le lien : http://patrickseitert.unblog.fr/2011/02/03/sortie-de-route-pour-jaune-vanille-grande-premiere/) et pélerinage en terre trémolacoise de la Madone des Berlinettes à savoir Jaune Vanille.
Cette fois c’est facile c’est écrit dessus, une barquette 4CV Vernet-Payrard qui a participé aux 24 Heures du Mans en 1954 et 1955 et qui est resté dans son plus pur jus. Attention chef d’oeuvre. Il faut admirer le tableau de bord simple et complet.
Belle brochette de museaux d’Alpine, le museau rouge étant celui de l’A610 de l’auteur utilisée quand il est orphelin de Jaune Vanille. Et clin d’oeil pour traumatiser le sus dit tout au fond on distingue une Citroen SM Maserati.
Une A310 première génération avec le moteur 1600VE 4 cylindres carbus Weber cela devient rare et quasiment aussi recherché qu’une berlinette toutes choses égales par ailleurs. En plus de la motorisation ce modèle partage avec la 1600SC les mêmes jantes.
L’arrivée de la 1600S de 1972 Maître PhL était guettée par les initiés surtout pour entendre cette merveille : sa nouvelle ligne d’échappement travaillé par le spécialiste Orbisoude un chef d’oeuvre pour la vue et l’ouïe.
Speedbox.fr avait décidé de venir avec une rare GTA LeMans et une bouteille de Givry afin de fêter l’absence de Jaune Vanille rejoint dans cette sympathique démarche par des nombreux autres aficionados de la mythique berlinette.
A310 dans sa version Pack GT mise au point et diffusée par le défunt et regretté Centre Alpine-Boulogne.
Comme on peut le voir sur ces documents presque toute la gamme des Alpine était représentée (sauf les anciennes A106 et A108).
(article en cours)
WINTER MOHICAN COUP (ou pélerinage à l’Echarasson) 26 janvier, 2011
Posté par P7R dans : Récits , ajouter un commentaireQuand le temps des sports d’hiver est revenu, les Mohicans sortent leurs berlinettes pour aller danser dans les virages du Vercors et de l’Ardèche, histoire de cotoyer les participants du Monte Carlo Historic mais et c’est l’important, histoire de se faire plaisir et de montrer qu’ils sont restés de grands enfants avec leurs jouets de gtandes personnes. Le réglement est très simple avec un seul article à savoir « il n’y a pas de réglement pour éviter tout litige » et le roadbook s’improvise le soir à l’apéro avec études des cartes Michelin, de la météo et recours aux deux principes de base des Mohicans : zizagométrie et pifométrie.
Programme : du 28 au 31 janvier.
Liste des participants : Daniel et Brigitte sur une A110 V85 restaurée par Daniel lui même – Fredo from London et Rico d’Anet sur une A110 10300G nommée « Gitanes » – Luc avec une A110 1600SC bleue – Phl et P7R avec une 1600SC Jaune Vanille – et enfin en guest stars Frère Dom et Patrick sur Black Devil.
Camp de base : à Génissieux dans notre cher Park des Collines l’intendance étant assurés comme d’habitude par Didier et ses charmantes.
Parcours de liaison : Comme dans toute épreuve hivernale le parcours pour se rendre au départ peut jouer un rôle non négliageable avec péripéties, pannes et incidents. Coté panne la coupe revient à Fred et à son père Rico ce dernier rencontrant dans la préparation de Gitane la 1300G, une fuite au Maitre cylindre de freins puis au joint de culasse. Fred décidait donc de venir de Londres avec une A310 TX récemment acquise et à la hauteur de Rouen la courroie d’alternateur rendait l’âme ainsi que la deuxième amenée par Rico pour cause de grippage de l’axe d’alternateur. Vexés ils ont promis de revenir l’année prochaine. Les autres participants, Luc avec sa 1600SC sur remorque fermée, Frère Dom avec sa Twingo RS sur remorque ouverte et enfin Daniel et Brigitte avec leur V85 raisonnablement par la route se présentent sans souci au camp de base, alors que P7R et PhL pratiquant pifométrie et zizagodromie prennent le temps pour traverser le Morvan, jetant le museau de Jaune Vanille dans la moindre route secondaire à condition qu’elle soit enneigée, P7R assurant qu’en cas de coup dur on pourra toujours s’en sortir avec le fameux équipement spécial neige dans son sac et PhL prétendant qu’à ce train on avait des chances raisonnables d’enfin réussir à sortir de la route, propos fort prémonitoires.
L’hiver les routes morvandelles peuvent illustrer le propos de PhL : le Morvan premier terrain de jeu en quittant l’Ile de France.
Et après cette traversée mise en bouche du Morvan les 2 compères ont finalement réussi à atteindre sans encombre le refuge (où nous avons désormais nos habitudes) des charmants Maryse et Jean-Marie qui avaient eu en leur temps l’imprudence de lancer une invitation ne connaissant point encore cette fière devise : « quand on lance une invitation, un Mohican par politesse accourt » et encore plus quand ils sont deux l’un encourageant l’autre et réciproquement.
Jean-Marie indique un parcours à P7R sur la carte et à coté de Jaune Vanille on peut distinguer la 1600S de notre hôte en cours de restauration.
Aprés un diner festif et chaleureux et une nuit réparatrice nous quittons nos amis, avec un poids supplémentaire PhL ayant acquis une caisse de Mercurey (pour asseoir le train arrière volage parait il) et partons à l’assaut des monts du Beaujolais dont les noms des villages fleurent bon le terroir et le souvenir de Jean Carmet.
(article en cours)
MOHICAN CORSICA CUP 14 septembre, 2010
Posté par P7R dans : Récits , 15 commentairesC’est à un voyage en trois dimensions, que dis je en trois planètes, corse, mohicane et alpine, que je vous convie avec cette suite de chroniques « corsicaines » qui vont vous relater les aventures de 4 Alpine voguant de conserve avec une « diabolica red » R5 Turbo II un peu, beaucoup passionnément spéciale. Il est bon d’ajouter que ma paresse habituelle (et l’excuse d’un canal carpien handicapant, sans oublier le chat farceur qui a « humidifié » mon clavier de PC) m’a fait prendre du retard à l’allumage et que le Barde A (barde autoproclamé P7R) a été fort bien suppléé par le Barde B (barde de secours JlB) et je conseille donc aux lecteurs impatients de se connecter sur le lien http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=28&t=23142 . D’où l’intérêt au passage dans le cas où nos vaillants moteurs sont sans double arbres à cames en tête (DOHC) d’avoir Deux Bardes en Concurrence (DBEC). Et comme donc le Barde B a déjà et fort bien chronoliquement chroniqué je me vois contraint de peindre enquelques sortes par petites touches, comme les impressionnistes le résultat ne pouvant s’apprécier qu’au final.
On me demande souvent l’origine de la Mohican Cup (il y a une éditon hivernale et une éditon estivale) qui est je le rappelle une manifestation informelle, sans organisation lourde, sans réglement, sans assistance, avec pour philosophie l’application du trident autoproclamé : « on roule, on bouffe, on boit ». Quand j’ai pris ma retraite en 2005 j’ai redécouvert ma berlinette et j’ai donc décidé de me gaver de rallyes hsitoriques comme le rallye de Paris, la Coupe des Alpes et bien entendu j’ai envisagé une participation au Monte-Carlo Historic. Toutefois aprés 3 participations heureuses à la Coupe des Alpes en 2006,2007, et 2008 j’ai dû me rendre à l’évidence le budget requis faisait exploser mes possibilités financières..alors le MC Historic il n’en était même pas question. Puis la rencontre avec PhL, l’un des piliers du FAR (http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/ qui avait suivi la même démarche, et d’autres passionnés, des jeunes comme Fred (de Londres) qui entretient avec son frère une pléthorique écurie, avec Stéphane (propriétaire d’une rare 1600SI vert émeraude) ou des toujours jeunes comme Daniel qui a restauré de A à Z une A110 1300 version V85 qui est désormais dans un état « plus mieux » qu’à la sortie d’usine, a débouché sur cette organisation informelle, l’auteur de ces lignes se réservant le droit de propriété sur l’appellation non controlée à savoir « Mohican Cup ».
Lors de la Winter Mohican Cup de février 2010 courrue en parallèle avec l’officiel Monte Carlo Historic, c’est Fred (de Loàndres ) je crois qui a lançé l’idée : » et pourquoi pas une Mohican Cup en Corse ? » et…il en sera sévèrement puni en ne pouvant pour des raisons person nelles y partciciper, snif snif snif alors pour lui je vais vous narrer par touches successives et complémentaires ce que vous avez manqué.
Le terrain de jeu.
La Corse et l’Alpine, c’est presque « pléonasmistique » ou devrai je dire « pléonasmythique », car si la berlinette tient son nom du souvenir de son créateur Jean Rédélé de ses exploits en 4 CV dans la Coupe des Alpes, il est probable toutefois que c’est la Corse qui a fait la légende des Alpine en rallye à la grande époque des 3 mousquetaires : Andruet, Thérier, Nicolas…et le 4ème bien sur Darniche, et il faudrait en citer tout plein d’autres comme par exemple les pilotes du coin Orsini, Manzagol. Vous avez compris, amis lecteurs que l’Alpine est à la Corse ce que Roux est à Combaluzier ou Jacob à Delafon, c’est à dire indissociable. On dit qu’en Corse il y a 18 virages au kilomètre, notre Tour de Corse ayant compté environ 1000kms cela nous donne 18000 virages dans les bras.
Croyant bien faire nous avions choisi la mi-septembre pour notre expéditon pour éviter un traffic routier et estival rendant le plaisir de piloter fort probléùatiques sur des routes virevolteuses et sinueuses à souhait. Mais nous avions oublié que le troisième âge fait le même raisonnement et utilise cars, camping-cars et caravanes, et une première journée « catastrophique » surtout pour le moteur en surchauffe de Jaune Vanille dans les calanques de Piana, nous a convaincu de nous rabbattre dans la solitude de l’intérieur et d’attaquer ces cols qui ont fait la réputation du Tour de Corse.
Jaune Vanille au sommet du Col de Virgo, les cyclictes sont admiratifs, mais la réciproque est vraie.
Les participants.
Pour des raisons d’intendance, notre organisation basée sur un camp de base avec des boucles quotidiennes, limite le nombre de participants à moins de 10 et pour l’expéditon corse, Alpine et une cousine se sont retrouvées au point de regroupement à Hyères, chez les chaleureux Brigitte et Daniel (voir au chapitre des Hotes). Alors par ordre d’entrée en scène :
Daniel a restauré cette A110 1300 de A à Z ; c’est un modèle V85 avec moteur origine R12TS amélioré avec toutes les possibilités de l’époque qui doit développer 80 CV DIN et qui possède un bon raport poids/puissance. Vous pouvez admirer le résultat c’est encore plus beau qu’à la sortie usine. Pour admirer le moteur il est conseillé le port de lunettes de soleil.
PhL pilotait sa 1600S de 1971 ou 72, toujours dans la même maison depuis l’origine avec moteur 1565cm3 et double carburateurs Weber. Pour l’expéditon corse PhL avait monté un nouveau moteur 1596cm3 avec AAC retaillé et devant développer 150 CV.
On ne présente plus Jaune Vanille, une 1600SC de 1974, utilisée par P7R depuisson achat la même année avec un ùoteur totalisant 167000kms…sans ouverture.
Suite au forfait de Fred (de Londres) avec sa 1600S, il a été fait appel à JLB, Modérateur du FAR, photographe émérite, ancien rallyman sur berlinette et qui est venu avec cette A310 V6 150CV avec un moteur « in-cas-sa-ble ».
Le béotien penserait à une erreur de casting, mais la R5 TurboI a aussi sévi en terre corse et son engagement parmi les Mohicans ne saurait en aucun cas avoir un caractère blasphématoire, d’autant qu’elle était pilotée avec maestria par Frère Dominique de l’Abbaye des Frossard en terre limousine et surnommé par PhL « le Mignotet périgourdin du polyester ». Le modèle utilisé avait le kit moteur 200CV, un autobloquant et une boite à crabots.
Nos hôtes.
Avec notre organisation souple et informelle l’importance et la qualité des hôtes est primordiale et ma prose aussi laudative soit elle ne pourrait définir la chaleur, la générosité et la passion rencontrée lors de notre périple. Alors voici en ordre d’entrée en scène :
Jean-Marie (alias Jodel sur le FAR) et sa femme Maryse méritent une double palme car ils ont reçu la visite des « hordezalpines » à l’aller comme au retour vu qu’ils se trouvaient à mi-parcours pour les Parisiens . Nous avons payé notre écot en leur faisant essayer Blue Banana et Jaune vanille ce qui leur a donné l’envie d’accélérer la restauration de leur 1600S qui attend dans la grange.
Le regroupement et l’éclatement des participants s’est faite chez Brigitte et Daniel qui ont fourni ainsi deux foix (la double peine ?) hébergement et restauration le tout avec sourire, charme et…efficacité ; surtout si on ajoute que nos charmants hôtes ont aussi assumé la partie administrative (Corsica Ferries et hébergement en Corse). Bravo pour ce sympathique et chaleureux couple hyérois.
Notre camp de base se trouvait à Tiuccia au bord de la mer à une trentaine de kilomètres d’Ajaccio, hébergement trouvé et recommandé par l’ami Gérard Sacco (merci Gégé) et géré par notre homme orchestre, le père François tailleur de pierre – maçon – boulanger – restaurateur – hotelier – pizzaiole – mécanicien – rallyman. Aidé de sa fille Maureen en cuisine et de sa soeur Tatieà l’hotel il a tout fait pour nous faciliter le séjour, intervenant le matin dans l’établissement du parcours et aussi le soir mettant à notre disposition son garage niché dans la montagne comme réserve de pièces et pour bricoler.
Notre père François dans un de ses meilleurs rôles (photo JLB)
Au retour, lors de l’éclatement final, nous avons été reçus par Dominique Charles Ottavi (Doch sur le FAR) et sa charmante épouse Claudie dans leur propriété de la Farlède prés de Toulon. Dominique était ravi de retrouver des berlinettes lui qui a couru sur ce modèle (et aussi en R8 Gordini) et qui le raconte si bien dans son livre de souvenirs « Mes autos émois ». (voir ce lien :http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=63&t=22425)
Sur le chemin du retour pour les parisiens, Georges le copain de régiment à Avignon, Daniel le copain des années régates dans les Cévennes et notre cher « Park des Collines » dans la Drôme étant tous indisponibles et/ou complets il nous a fallu avoir recours à une adresse loutrelienne qui a eu le bon goût de retrouver la trâce d’un vieux copain amateur de berlinbettes et de voitures de caractère, autoproclamé chatelain de Buis les Baronnies car régnant sur un nid d’aigle qu’on ne peut atteindre que par une route pour berlinette avec carter inférieur renforçé et d’où par temps clair on peut admirer le Ventoux. Philippe et son épouse nous ont reçu à bras ouverts malgré le coté improvisé, et l’écot a été payé comme d’habitude par un bon restaurant et l’essai comparé de Jaune Vanille et Blue Banana, effectué par notre hôte toujours enthousiasmé par le pilotage de ce joujou extra qu’est la berlinette. L’homme ne peut être foncièrement « mauvais » lui dont le parcours professionnel l’a emmené de cadre supérieur dans une grosse boite de pub à cultivateur d’oliviers dans la Drôme en passant par récoltant-négociant dans le Comtat Venaissin.
Les pannes.
Dans une voiture moderne la panne est rare…mais sans recours autre que l’appel au service assistance du constructeur, alors que rouler en ancienne nécessite le recours à ses propres compétences, encore que selon le « Petit Loutrel Illustré » « une panne n’est jamais qu’une opportunité d’améliorer le produit« . Dans la pratique si on met de coté la R5 Turbo I venu sur remorque avec un camion atelier, la V85 de Daniel refaite à neuf, et la A310V6 de JlB doté de ce V6 PRV tant décrié mais quasiment incassable, le match des pannes s’est joué entre la « Blue Banana » de PhL et la « Jaune Vanille » de P7R.
Dans le parcours de liaison, Blue Banana a perdu sans doute entre Buxy et Villefranche un embout de silencieux d’échappement et Jaune Vanille l’étanchéité de son cache culbuteurs. Match nul 1-1.
A Cussy les Forges 2 embouts, à Hyères 1 embout. L’automobiliste qui a pris cet objet en pleine tronche est prié de le retourner à son envoyeur dans les meilleurs délais.
Petite séance d’étanchéification chez l’ami Daniel à Hyères.
Dés la sortie du ferry Ajaccio Jaune Vanille reprenait insidieusement l’avantage avec un bruit de roulement dans la roue arrière droite qui se révèlera être la mise en travers de la barette anti-bruit des plaquettes de freins. JV/BB 2_1
Avec le cric gracieusement prêté par l’Abbaye Frossard, sponsoeur du Frère Dom (si,si nil fallait l’oser !) et selon la philosophie loutrelienne « jeter par dessu bord tout ce qui ne sert à rien » le jeu de barettes anti-bruits est enlevé via la poubelle.
Lors de la première journée Jaune Vanille confirmait rapidement l’avantage profitant des embouteillages provoqués dans la corniche des calanques de Piana par l’afflux du troisième age à vélo, à pieds, en car, en camping-cars et caravanes, le moteur s’est mis à chauffer avec refoulement grave du vase d’expansion. Le soir à l’étape aprés une bonne purge, un passage par l’atelier du Père François, le recours au stock de PhL (il est conseillé de lire le lien:http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=7&t=23213) et la remise en place du joint du vase d’expansion qui avait dû se faire la malle il y a quelques lustres, le moteur avait retrouvé sa température de fonctionnement. JV mène devant BB 3 à 1.
Alors que JV est en état de survie, un quidam accoste PhL et Frère Dom pour dire qu’il a possédé et une berliunette et une R5 Turbo. Le soir à l’étape l’assistance s’occuppe de rétablir le niveau de liquide de refroidissement.
Lors de la 3ème journée dans la montée du col de Verde, en plein milieu d’un chantier de forestiers , PhL décidait de revenir dans le match avec disparition de sa commande d’embrayage entrainant l’immobilisation de sa Blue Banana . Devant l’impossibilité de réparer sur place, Frère Dominique se farcissait 80 kms en passant lles vitesses à la volée pour retrouver le camp de base et les possibilités de l’atelier du Père François. JV ne mène plus que 3 à 2.
Au col de Verde PhL aidé par Daniel constate les dégats : rupture de la chape de liaison entre le cable et la pédale d’embrayage. Une fois la chape refabriqué dans l’antre du Père François il ne reste plus à PhL qu’à refixer le tout. Facile disaient les témoins de la scène !!
Enfin l’avant dernier jour dans un louable effort pour égaliser PhL gavait son moteur d’huile ce qui associé à une jauge flottante a provoqué un début d’incendie et des fumées inquiétantes pour ceux qui s’efforcaient à le suivre.
On voit nettement l’amorce de brulure sur l’avant dernière turbulure.
L’Heure de la prière.
Quand on roule en ancienne, et même si les berlinettes sont des voitures relativement sûres, il est parfois nécessaire et même recommandé de se livrer à des exercices de génuflexion pour invoquer ses Saints ( Saint Christophe le patron des voyageurs, mais surtout Saint Cybard l’Ermite de Tremolat en Dordogne qui a laissé son nom à une abbaye sise à Angoulême et à un café sis à Trémolat, café qui par un glissement sémantiquement mystérieux se nomme le « Zanzibar »). Voici preuves à l’appui quelques Mohicans surpris dans cet exercice.
Daniel s’incline devant Sainte Cigogne sous le regard approbateur de Mohicans et Mohicanes.
Zut ! JlB a oublié son tapis de prière !
Frère Dominique invoque les manes de Saint Cybard, ermite de Tremolat en Dordogne.
PhL, courageux sans tapis de prière les genoux posés sur le ballast agressif.
Bigre, le sol est bas pour sa genuflexion, semble penser P7R, se rappelant cette pensée profonde de Saint Cybard : « un peu de futilité permet de supporter la cruauté du monde ».
(article en cours )
UN GAZOLINE FORT TARDIF ! 4 juillet, 2010
Posté par P7R dans : Récits , 1 commentaireCertains lecteurs fort avertis des humeurs et malheurs du maître de céans de ce Blog ayant fait remarqué que le risque était grand d’entrevoir le compte-rendu du Gazo du mois de juillet…pour les prochaines vendanges à conditon de les choisir tardives, il était donc par simple courtoisie ou effet de contradiction que le dit maître des céans rassemble ses esprits et ses doigts pour retrouver le clavier avant toute ankylose.
Et pourtant cette réunion du mois de juin présentait 2 faits qui pour n’être pas liés par le cause à effet , n’en présentaient pas moins quelque originalité avec donc un temps fort hivernal et la présence de la superbe Alpine A110 modèle 1600SC tout fraichement restauré par Louis Cordoba, dit Coco ppour les intimes dout le surnom fort papal de sa berlinette, la fameuse « cocomobile ».
La 1600SC de Coco est un modèle de 1975, refait entièrement de A à Z et c’était en quelque sorte une de ses premières sorties officielles. Sur le moteur on voit que l’alternateur a été positionné à l’arrière droit comme sur les A 310 4 cyl. Avec des éléments fournis par les « Selliers du Domaine » notre référence en sellerie, Louis a refait tout l’intérieur et le résultat est superbe. Il ne lui reste plus qu’à affiner les réglages moteur et à terminer le rodage. Bonne route Coco et Bravo pour la « bel ouvrage ».
Edith Piaf et Louis Armstrong ont immortalisé « la Vie en rose » et cet amoureux inconditionnel du pot de yaourt italien a décidé d’en faire un art de vivre. Avec sa femme tout est rose dans leur vie, vêtement, accessoires, auto….
Quand il me prend dans ses bras,
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose,
Il me dit des mots d’amour
Des mots de tous les jours,
Et ça m’fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur,
Une part de bonheur
Dont je connais la cause,
C’est lui pour moi,
Moi pour lui dans la vie
Il me l’a dit, l’a juré
Pour la vie
Et dès que je l’aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
En cette période commémorative de l’appel du 18 juin, petit clin d’oeil avec cette Citroen 15CV 6, le modèle utilisé par le Général pendant sa traversée du désert et avant l’arrivée de la légendaire DS. Ce modèle présente toutefois un moteur fort affuté avec une belle batterie de carburateurs.
Depuis que j’ai vendu ma Citroen SM…je la regrette bien évidemment et j’en rencontre désormais presqu’à tous les coins de rue. Ce modèle toutefois est fort rare, il s’agit d’une berline Opéra fabriquée par Chapron (on parle de 6 unités !!!)
Si,si, il y avait bien des Alpine à Gazoline y compris dans l’atelier de la revue sous les bureaux avec cette A310 4 cylindres alanguie sur le pont. Et aussi beaucoup d’autres comme sur les photos suivantes :
article en cours