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CARENAGE DE PRINTEMPS 14 mai, 2009

Posté par P7R dans : Technique , 1 commentaire

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Pour ceusse qui sont au courant, je vis depuis 35 ans avec une 1600SC Jaune Vanille, pour les autres vous êtes ainsi mis au courant de l’affaire qui nous intéresse donc ce jour.
Qui dit voiture dans la même maison depuis autant de temps, entraine conséquemment un manque de RESTAURATION ce qui ne veut pas dire que la belle a vieilli et souffert sous Ponce Pilate et autres « illuminati« .
Jaune Vanille a certes dormi au chaud, mais elle a roulé sa bosse du Nord au Sud, sous la neige, sous la pluie, sous le soleil, dans le sable, sur des pistes caillassières, a pris des bains de sels, et comme elle n’est pas inoxydable je me pose régulièrement des questions existentielles quant à son avenir.
Certes au temps de sa folle jeunesse, vidange tous les 2500 kms (préconisation usine) et donc passage sur le pont avec un procédé tombé en désuétude, la pulvérisation sous la caisse. Cela respirait le gras, et le virus rouille préférait s’attaquer aux italiennes .
Désormais la pulvérisation est passée de mode, sinon interdite pour cause de pollution et autres sujets de protection de l’individu et je me suis tourné donc vers un autre procédé : le carénage de printemps.

Vieille pratique des marins pour les voiliers de plaisance et en plus de mon passage dans la Marine Nationale j’ai retenu qu’on peint en permanence un batiment de guerre de sorte que les couches de peinture acccumulées puissent atteindre l’épaisseur de la cuirasse originale. on ne faisait qu’appliquer en quelque sorte un vieil adage shadocko « Peindre tout ce qui bouge et saluer le reste ».

Donc chaque année Jaune Vanille sur chandelles, P7R (histoire de croquer la vie par les 2 bouts de la chandelle) sur une planche à roulette, brosse métallique d’une main bombe de peinture noire de l’autre, et allons y gaiement pour la pulvérisation…surtout cette année pour raison de contrôle technique la « Jaune Vanille » ayant des pudeurs de jeune fille et souhaitant présenter des dessous propres.

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Des dessous nickel-chrome avec la chauve-souris en place.

Par la même occasion la »chauve souris » qui dormait parmi les toiles d’araignées… depuis des lustres au fond du garage sous le fallacieux prétexte qu’une pierre l’avait quelque peu maltraité et que cela nécessitait un peu de fibre et de résine. Donc comme les Mousquetaires 20 ans après la « chauve souris » tel le phénix renait de ses cendres et peut à nouveau sourire comme le propriétaire chauve de JV. Histoire de lancer un cri de joie : chauve qui peut, le chauve sourit !
Mais toutefois j’ai eu le plus grand mal à la positionner car :
1) il a fallu retarauder ou changer les écrous borgnes
2) la chauve souris et le chassis de JV ont connu des variations de dimensions inverse.

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20 ans d’attente..et une journée de travail pour redonner jeunesse et vie à la chauve-souris.

 

Mais tout a une fin et voici Jaune Vanille parée pour les 2 évènements de ce week-end géographiquement très proches :
- dimanche à Gazo
- lundi au CT où le contrôleur nanti d’une paire de moustaches digne d’un vainqueur du Tour de France haute époque attend avec impatience la belle dont la venue lui a été annonçée…avec des dessous sentant bon …la peinture fraiche.

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Des dessous qui odorent la peinture fraiche.

 

On a les fantasmes qu’on peut Messeigneurs !

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Et aussi un petit coup sur les bas de caisse agressés pr les gravillons.

CONOSCOPE A COULISSE ET ECHELLE DE KHONG. 12 mai, 2009

Posté par P7R dans : Humour,Technique , 2 commentaires

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Avion ayant transporté probablement les 3 savants à la réunion de Mézidon.

On se souvient que le Commissaire John Van Hill (surnommé par ses subordonnés Vanille) avait pris sa retraite après son échec dans l’affaire dite du « mystére de Vincennes » (rappelons que la police avait découvert dans un box contenant une berlinette Alpine, le cadavre d’un inconnu nu oui nu nu).

Récemment se rendant à une vente aux enchères concernant la vente du mobilier et de pièces et bricoles se trouvant au chateau de Moulinsart, il porté son dévolu sur une vieille valise en cuir et réussi à enlever l’enchère et ramené chez lui cette valise symbole de voyages et d’aventures. Et quelle ne fut pas sa stupeur en l’ouvrant de découvrir un long compte-rendu tapé sur une Underwood relatant une conférence secrète qui se serait tenu à Mézidon les deux Pognes (dans le Bas Rhin) en novembre 1949 dans le trés sélect club « Les Cénobites Tranquilles« .

Stupeur porté à son comble quand il découvrit les co-signataires du document, Messieurs Jacobs , Hergé et Franquin et la liste très restreinte des participants à savoir le Docteur Jonathan Septimus, le Professeur Tryphon Tournesol, et l’inventeur Pacôme Hégésipe Adélar Ladislas Comte de Champignac. Quant au sujet de cette conférence secréte son intitulé permet de caresser l’étendue des travaux « Tentative d’évaluation de la connerie humaine avec établissement d’une échelle et création d’un appareil de mesure ».

Pour les jeunes lecteurs il est bon de faire un rapide portrait de ces 3 éminents savants et de leurs travaux et inventions.

Le Docteur Jonathan Septimus, sous le nom de Doteur Wade avait écrit dans les années trente un livre devenu introuvable « The Mega Wave » dans lequel il relatait sa découverte du rayon Mega, découverte qui sera mise en pratique beaucoup plus tard à Londres en 1953 sous le nom de Télécéphaloscope.

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Cet ouvrage désormais introuvable se négocie parfois sur E-bay à des valeurs stratosphériques

Pour sa part le Professeur Tryphon Tournesol est un génial touche à tout qui a inventé tout ce qui bouge et qui ne saurait dépareiller l’inventaire de Prévert, c’est à dire en vrac, un sous marin de poche, des patins à roulettes électriques, un char lunaire, une arme massive de destruction à base d’ultra-sons, une machine à brosser le linge, un télé en couleur le Tryphonar,un scaphandre lunaire et son chef d’oeuvre la mythique fusée lunaire à damiers.

obje58c1.jpg La fusée de TT avec laquelle « On a marché sur la Lune ».

Quant au dernier Mousquetaire le Comte de Champignac la liste de ses inventions est encore plus folklorique que celle de ses nombreux prénoms alors au hasard l’Antivirax Panoramex, champignon microscopique tueur de virus y compris du fameux H1N1 (qui n’existait point encore ) les potions X1,X2,X4 et X4 bis (pour des raisons obscures la X3 n’apparait pas dans cette terminologie), l’Aspiratempus machine à explorer le Temps, le Pacophone ancêtre du téléphone portable.

Il y a toutefois une contreverse à propos de la Turbo -Traction et accusation de plagiat avec le projet de l’ingénieur Jean Albert Grégoire, inventeur du joint tracta, puis du joint homocinétique des Citroen traction avant et enfin de la Hotchkiss Grégoire.

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Effectivement la ressemblance est troublante entre la Turbo-Traction et la Turbo-Gregoire.

Du compte-rendu des interventions scrupuleusement recueillis par le trio Jacobs-Hergé-Franquin il ressort que les 3 savants s’étaient mis d’accord après des séances interminables sur la nécessité de :

- créer un appareil de mesure le conoscope à coulisses, ce projet confié au docteur Septimus.

- établir une échelle de comparaison dite échelle de Kong, sur une idée de Tryphon Tournesol et graduée de 1 à l’infini

- enfin l’étude d’une potion la fameuse X3 (la potion manquante dans la terminologie champignacienne) afin d’essayer de limiter les dégats causés par la bétise humaine.

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Premier prototype de conoscope à coulisses.

Pour des raisons obscures, après avoir jeté les prémisses de ces principes qui devaient sans aucun doute modifier le sort de l’Humanité, les éminents savants ont poursuivi leur route et le rendez-vous de Mézidon est donc resté unique et les projets de travaix restés en l’état.

L’urgence reste d’actualité comme ce manifeste lançé par un autre ludion et trouvé dans l messagerie de John Van Hill :

 

Ce qui suit concerne  le fameux « Principe de Précaution » et autres fariboles comme le risque zéro dont on nous rabat tant les oreilles ces temps ci, pour justifier les cogitations laborieuses des clercs et édiles qui veillent sur nous.

(hors sujet il ne ne saurait y avoir de laborieuses que les populations du Cap bien entendu)
C’est la TRIPLE SACRALISATION de
l
‘Ignorance
la Veulerie
et l’Immobilisme

Car ce Principe,

Sacralise au nom du Dieu SECURITE l’accouplement contre nature de l’Ignorance et de l’Immobilisme

Sacralise au nom du Dieu SECURITE le ménage à trois fétide de l’Ignorance, l’Immobilisme et la Veulerie.

Ce « Principe » justifie en lui-même la CAPE d’HONORABILITE dans laquelle se drapent les petits chefs avides de POUVOIR tous assis sur l’Ignorance, l’Immobilisme, la Veulerie, le tout entrainant le nauséabond bouchage de leur Trou du Cul.
,

Tout ce petit (très petit) monde du Pouvoir se cache derrière la bannière SECURITAIRE ,  IMPERIALE puisque gravée dans la CONSTITUTION.(Lois, réglements, décrets et tout paperasserie y afférente)

Aux bonnes âmes charitables qui  veulent en permanence prendre en main notre Sécurité tous azimuths, (primo en oubliant au passage des domaines peut-être plus primordiaux tant il est vrai que l’arbre cache la forêt) je répondrai :

« Merci infiniment pour votre offre, mais si un jour JE décide de m’occuper de ma sécurité, je le ferai en utilisant des sources d’information de MON CHOIX. ainsi que les avis de personnes de MON CHOIX…en me souvenant que j’ai dans ma boite à outils BON SENS, EXPERIENCE   et PRAGMATISME.

 Alors un seul cri de ralliement :

LES CENOBITES TRANQUILLES.

 

 

 

FREIN DE PARKING A610 (où comment j’ai retrouvé la pipe de Monsieur Hulot) 23 avril, 2009

Posté par P7R dans : Technique , ajouter un commentaire

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Pour ceux qui ne le savent pas le mécanisme de frein arrière (ou de parking) de la A610 (mais idem pour les GTA et GT V6T) est un brin complexe, car positionné entre la porte et le siège conducteur, les concepteurs ont voulu que même en position frein serré le levier se rabatte vers le bas, pour faciliter l’entrée et la sortie du pilote.

Le résultat du paradoxe, levier toujours en bas que le frein soit mis ou non, se traduit par une belle complexité et un empilage de pièces comprenant 3 ressorts, 6 axes, 4 cales d’épaisseur, un cliquet, un triangle denté, un axe de réglage, une pièce que j’ai baptisé le « nez crochu » qui se trouve être le maillon faible du système.

Pour comprendre la suite, il faut savoir que ce « nez crochu » n’a jamais été détaillé chez Alpine et qu’il fallait donc acheter le mécanisme complet, et comme désormais la pièce n’est plus disponible à Dieppe il faut faire avec.

Connaissant cette faiblesse conceptuelle, je n’utilise donc le frein de parking qu’à bon escient c’est à dire presque jamais, enclenchant la première à l’arrêt.

Toutefois il y a tous les 2 ans le passage au Contrôle Technique et à chaque fois j’insiste auprès du controleur pour la manipulation un peu particulière du fein à main et cette année je suis tombé sur » le professionnel-qui-connait-tout-et-à-qui-on-ne-la-fait-pas » et qui m’a séchement conseillé de rester dans la salle d’attente. Après examen il m’a donné le CT vierge de défaut, mais verbalement il m’a dit tout de même que le mécanisme n’avait pas l’air de bien fonctionner car il n’y avait plus de cliquet pour bloquer. Mais bon Prince il m’a conseillé de faire vérifier par un professionnel le bon fonctionnement. Pour ma part riant sous cape (même un peu jaune) j’ai considéré que son accord sur le CT masquait en quelque sorte sa culpabilité dans l’éxécution fatale du « nez crochu« .

Même si je n’utilise pas le frein à main, mon coté perfectionniste veut que même si on utilise pas une fonction, cette dernière doit être en état de marche et j’ai donc décidé de démonter le mécanisme. Comme toujours il faut être patient, méticuleux, tout mémoriser dans sa tête, mieux prendre des photos car si le démontage est déjà une partie de plaisir le remontage peut être un cauchemar, d’autant qu’il ne faut pas compter sur le MR ou le PR pour s’y retrouver.

Aprés démontage il apparait que le bout du « nez crochu » est effectivement cassé. La pièce est en plastique et il faut la recoller avec de l’aradilte, ou de la résine, le problème résidant dans l’ajustage final de l’épaisseur du « nez crochu » qui doit pouvoir glisser facilement car c’est lui qui dirige le cliquet. J’en vois déjà qui ne suivent plus depuis longtemps, alors place à quelques photos.

Les esprits observateurs pourront noter que la fameuse pipe de Mr Hulot qui a été « censurée » sur les affiches de l’exposition consacrée à Jacques Tati, par des ayatollahs fort pointilleux du respect de la loi d’un politique qui aurait mieux fait de mettre de l’eau dans son vin,… a été retrouvée !!

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Au démontage il fau prévoir la petite boite pour récupérer l’inventaire à la Prévert de toutes les petites pièces du puzzle permettant le fonctionnement du frein de parking.

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On voit nettement (ligne blanche) le point de rupture du bec du « nez crochu ».

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Le « nez crochu » tartiné de résine en train de se bronzer pour bien sécher.

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Une fois ponçé longuement pour avoir la bonne épaisseur et repeint le « nez crochu » est prêt à reprendre sa place dans le levier et participer au bon fonctionnement du cliquet de blocage.

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Le « nez crochu » est en place invisible mais en état de fonctionnement dans la poignée de frein qui pose fièrement en cmpagnie de la pipe de Monsieur Hulot retrouvée et à l’abri des ayatollahs inquisiteurs.

 


 

L’ULTIME (A610 V6 TURBO) 18 avril, 2009

Posté par P7R dans : Technique , 1 commentaire

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L’Alpine A610 est la DERNIERE de la lignée et paradoxalement elle est sans doute l’aboutissement du rêve de Jean Rédélé de faire une Porsche française avec cette fois une motorisation puissante avec un V6 boosté par un turbo donnant des chevaux à tous les régimes et capable de rivaliser avec l’emblématique GT allemande, tout en restant nettement moins chère. La 610 est une vraie Alpine, conçue à Dieppe par l’équipe du Bereix, mise au point par le pilote maison Alain Serpaggi et fabriquée dans l’usine dieppoise et malgré les louanges de la presse spécialisée à sa sortie cette sportive bien sous tout rapport a été un échec commercial (800 unités en 4 ans), échec imputable en partie au manque de volonté de la maison mère Renault qui à partir du moment où elle a racheté la marque n’a jamais su trop bien quoi en faire ; ilm suffit de voir les errements d’appellation non contrôlée avec la gamme GTA, parfois Renault (GTA  et V6T) parfois Alpine (LeMans, Mille milles). Le dernier rendez-vous a donc été manqué et si Renault parfois laisse croire à un renouveau de la marque dieppoise, il est évident que le poids de la formule1 l’amène à privilégier ses produits RS (Renault Sport).

(article en cours)

SM comme SADO-MASOCHISME ? 17 février, 2009

Posté par P7R dans : Technique , 33 commentaires
Il apparait que les ingénieurs qui ont conçu la Citroen SM devaient lire le schadock dans le texte avec ou sans la voix du regretté Claude Pieplu et avaient décidé de se ranger sous la bannière « Pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué! ». Sur cette voiture le simple remplacement de la batterie relève de la folie furieuse d’autant que dans la Revue Technique l’opération est décrite en quelques lignes, mais il faut savoir que chez RT plus la procédure décrite est courte et plus l’éxécution se révèle délicate, et la réciproque se vérifiant bien souvent.
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La batterie se trouve sur cette photo à gauche sous le régulateur (boite noire) et derrière le phare avant droite.

D’aprés le manuel et la RT  :

1) mettre la voiture en position haute et tourner le volant à gauche 2) démonter la trappe interne dans l’aile avant droite 3) retirer la batterie. Pour le remontage suivre l’ordre inverse. Qu’en termes simples ces choses là sont dites, mais dans la pratique il vaut mieux prévoir 3 heures !!! Et je vais vous narrer  comment quelques heures peuvent se transformer en des journées avec la loi de l’emmerdement maximum.

Lundi 17.02 après-midi : Le plus simple a été de démarrer la voiture avec un booster d’appoint pour la mettre en position haute. Ce que ne précise pas la Revue Technique et le Manuel de Citroen c’est qu’il vaut mieux déposer la roue avant droite surtout quand la dimension 195.70VR17 a été remplaçée par 205.70VR17. Et cela commence avec les boulons grippés, même la croix (sans la bannière) est insuffisante et il faudra me faire appel à la bannière sous forme d’un tube de cuivre pour faire levier et pouvoir déposer la roue. Cela commence bien !

Démonter la trappe intérieure (8 boulons tout de même à saouler au dégrippant) et bien entendu le fameux dernier boulon récalcitrant, l’écrou prisonnier tournant dans sa cage. Une bonne heure pour ce foutu boulon ! Et après la trappe devrait venir c’est oublier qu’elle est prise en sandwich coté chassis et coté aile, et il faut donc écarter les tôles sans les abimer. Une nouvelle heure, on ne voit pas le temps passer. La sortie de la batterie me fait toujours penser à un accouchement où le bébé se présente mal, heureusement ici le bébé et la mère  ne souffrent pas, la batterie étant insensible, mes mains si!! En fait la batterie doit faire un virage à 90° pour sortir et tout provoque gêne , l’arrière des phares, la patte du klaxon, le dispositif de réglage en hauteur des phares. Et encore une heure ! Il est temps de faire quelques photos, cela sera tout pour aujourd’hui.

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On distingue le passage dans l’aile avant par lequel on doit extraire cette « grosse batterie ».

Mardi 19.02 matin : Après avoir installé confortablement avec mousse et sangle l’ancienne batterie dans mon engin de fonction à savoir le side-car BMW, je me rends à Clamart à la Française de Batteries l’important étant de respecter rigoureusement les dimensions maxi. Le charme de ce side est provoqué par la sympathie des gens car à peine garé c’est un défilé de curieux et d’amateurs, y compris le vendeur…qui se décide enfin à me trouver la bonne batterie. A ce sujet je découvre qu’en 5 ans le prix des batteries a pris 100% !!! Retour pour l’opération délicate du remontage. Mais avant nettoyage et peinture sur le plateau support de batterie, la trappe, les petites pattes, une bombe satiné noir y passe pendant que la batterie neuve est mise en charge.

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Avant et après le passage de la bombe noir satin.

Et maintenant roulement de tambour, le grand moment arrive, la réintroduction de la batterie neuve car si elle a pu sortir elle doit pouvoir rentrer en théorie ; et dans la pratique on s’use les lombaires, on torture ses genoux, on écorche ses petites mimines, à la recherche du bonne angle d’attaque pour la pénétration préalable (45° sous l’horizontale) et une fois le bout entré tourner à gauche à 90° mais cela se gagne millimètre par millimètre ; la bonne prise se complique car pour faciliter cette foutue pénétration j’ai enduit la batterie de W40…et que du coup mes doigts patinent !!! La batterie est enfin en place et la mise en place des 2 tiges filetées de fixation n’est qu’un jeu d’enfant encore que celle à l’intérieur doit se crocher dans un trou invisible à l’oeil et inaccessible à la main.

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Il ne suffit plus que de prendre le virage à gauche à 90° et à ne pas oublier les 2 tiges de fixation, celle de droite visible et accessible, tout le contraire pour l’autre tige.

Il ne reste plus qu’à fixer les cosses en me souvenant de ce jour maudit il y a une dizaine d’années où je m’étais aperçu à ce moment que j’avais monté la batterie du mauvais coté et donc inversé les poles . Comme les cables ne sont pas assez long il n’y avait plus qu’à tout refaire, cris, pleurs, coup de pieds, rien à faire il a fallu en passer par là alors depuis je tourne 7 fois ma clé de 11 dans ma poche avant d’agir. La journée avait passé, mais il restait encore à remettre la plaque interne de protection et d’abord avec un tournevis et une pince, aprés avoir dégagé le pare-choc refixer l’écrou prisonnier dans sa cage (juste une petite heure de plus). La nuit était tombée quand enfin , contact, bruit de la pompe qui gave les Webber, 6 petits coups d’accélérateur, démarreur et volupté et extase le moteur se met à ronronner. Faites le compte, oui 3 heures de prévues et une journée et demi de passée, et au prix de l’heure de main d’oeuvre à défaut de m’enrichir, je ne me suis pas appauvri.

Alors SM pour Sado-Masochisme ou Shadocko-Magnifique ?

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Le combat avait quelque chose de la grandeur antique, mais l’un des derniers des Mohicans l’a encore emporté.

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