GAZO de JANVIER :DU SOLEIL ET UNE RARETE. 20 janvier, 2011
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , 2 commentairesAprès la réunion de décembre dernier marqué par un fort épisode neigeux comme ils disent désormais à la météo et une participation réduite à quelques courageux venus en R4, 2CV et VW Iltis, dans le cadre du paradoxe du changement climatique la réunion de janvier s’est tenu sous un chaud soleil…printanier. A cette incontournable réunion mensuelle et francilienne il y a en général 2 incontournables à savoir les habituels et fidèles des grandes marques des années 60 et 70 et presque toujours le véhicule rare et inconnu du grand public. Si le lecteur regarde attentivement le croquant coupé qui fait l’ouverture de cet article il va penser à une italienne, surtout dans cette robe rouge, une Lancia, une Fiat, mieux la très confidentielle Siata ou tout simplement un prototype cousu main par un carossier comme Ghia. Tout faux Messieurs les Experts.
Rouge comme une belle italienne, la poupe avec les petits ailerons fait penser à une Lancia, mais le tableau de bord infirme cette piste….
Le tableau de bord à l’aspect spartiate mais complet (comte-tours, tachymètre, mano d’huile…et montre) fait renoncer à la piste italienne. Pour Jean Jacques Dupuis le boss de Gazo c’est le commodo qui peut donner une indication de l’origine de ce petit coupé GT.
Et si vous voyez un moteur bi-cylindre refroi par air, les pistes se réduisent à BMW, Citroen et Panhard, on brûle ..
..et une étude attentive des roues, après celle du commodo à gauche du volant permet aux experts de désigner le vainqueur à savoir la doyenne des marques françaises….
la preuve comme pour le Bonbel c’est marqué dessus…
Il s’agit donc d’un coupé GT sur base Dyna Panhard, carossé et fabriqué à quelques exemplaires par….Ghia Aigle carrossier helvète.
Note : Ghia Aigle était une société suisse, filiale de Ghia Italie puis indépendante, spécialisée dans des coupés sportifs sur base Alfa-Roméo, Fiat, Porsche 356 et Dyna Panhard et qui a fermé ses portes en1988.
(Article en cours)
CARTE DE VOEUX 2 janvier, 2011
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , ajouter un commentaireJaune Vanille et P7R vous souhaitent, amis et lecteurs du Blog de JV de joyeuses fêtes et touyt pleiun de bonnes choses pour l’année à venir.
Et comme l’hiver… il neige, quand il ne pilote pas sa Jaune Vanille, P7R chevauche l’arme absolue sur terrain glissant, un side-car , attelage composé d’un tracteur BMW 69S et d’un panier Bufflier sur chassis Précision.
MOHICAN CORSICA CUP 14 septembre, 2010
Posté par P7R dans : Récits , 15 commentairesC’est à un voyage en trois dimensions, que dis je en trois planètes, corse, mohicane et alpine, que je vous convie avec cette suite de chroniques « corsicaines » qui vont vous relater les aventures de 4 Alpine voguant de conserve avec une « diabolica red » R5 Turbo II un peu, beaucoup passionnément spéciale. Il est bon d’ajouter que ma paresse habituelle (et l’excuse d’un canal carpien handicapant, sans oublier le chat farceur qui a « humidifié » mon clavier de PC) m’a fait prendre du retard à l’allumage et que le Barde A (barde autoproclamé P7R) a été fort bien suppléé par le Barde B (barde de secours JlB) et je conseille donc aux lecteurs impatients de se connecter sur le lien http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=28&t=23142 . D’où l’intérêt au passage dans le cas où nos vaillants moteurs sont sans double arbres à cames en tête (DOHC) d’avoir Deux Bardes en Concurrence (DBEC). Et comme donc le Barde B a déjà et fort bien chronoliquement chroniqué je me vois contraint de peindre enquelques sortes par petites touches, comme les impressionnistes le résultat ne pouvant s’apprécier qu’au final.
On me demande souvent l’origine de la Mohican Cup (il y a une éditon hivernale et une éditon estivale) qui est je le rappelle une manifestation informelle, sans organisation lourde, sans réglement, sans assistance, avec pour philosophie l’application du trident autoproclamé : « on roule, on bouffe, on boit ». Quand j’ai pris ma retraite en 2005 j’ai redécouvert ma berlinette et j’ai donc décidé de me gaver de rallyes hsitoriques comme le rallye de Paris, la Coupe des Alpes et bien entendu j’ai envisagé une participation au Monte-Carlo Historic. Toutefois aprés 3 participations heureuses à la Coupe des Alpes en 2006,2007, et 2008 j’ai dû me rendre à l’évidence le budget requis faisait exploser mes possibilités financières..alors le MC Historic il n’en était même pas question. Puis la rencontre avec PhL, l’un des piliers du FAR (http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/ qui avait suivi la même démarche, et d’autres passionnés, des jeunes comme Fred (de Londres) qui entretient avec son frère une pléthorique écurie, avec Stéphane (propriétaire d’une rare 1600SI vert émeraude) ou des toujours jeunes comme Daniel qui a restauré de A à Z une A110 1300 version V85 qui est désormais dans un état « plus mieux » qu’à la sortie d’usine, a débouché sur cette organisation informelle, l’auteur de ces lignes se réservant le droit de propriété sur l’appellation non controlée à savoir « Mohican Cup ».
Lors de la Winter Mohican Cup de février 2010 courrue en parallèle avec l’officiel Monte Carlo Historic, c’est Fred (de Loàndres ) je crois qui a lançé l’idée : » et pourquoi pas une Mohican Cup en Corse ? » et…il en sera sévèrement puni en ne pouvant pour des raisons person nelles y partciciper, snif snif snif alors pour lui je vais vous narrer par touches successives et complémentaires ce que vous avez manqué.
Le terrain de jeu.
La Corse et l’Alpine, c’est presque « pléonasmistique » ou devrai je dire « pléonasmythique », car si la berlinette tient son nom du souvenir de son créateur Jean Rédélé de ses exploits en 4 CV dans la Coupe des Alpes, il est probable toutefois que c’est la Corse qui a fait la légende des Alpine en rallye à la grande époque des 3 mousquetaires : Andruet, Thérier, Nicolas…et le 4ème bien sur Darniche, et il faudrait en citer tout plein d’autres comme par exemple les pilotes du coin Orsini, Manzagol. Vous avez compris, amis lecteurs que l’Alpine est à la Corse ce que Roux est à Combaluzier ou Jacob à Delafon, c’est à dire indissociable. On dit qu’en Corse il y a 18 virages au kilomètre, notre Tour de Corse ayant compté environ 1000kms cela nous donne 18000 virages dans les bras.
Croyant bien faire nous avions choisi la mi-septembre pour notre expéditon pour éviter un traffic routier et estival rendant le plaisir de piloter fort probléùatiques sur des routes virevolteuses et sinueuses à souhait. Mais nous avions oublié que le troisième âge fait le même raisonnement et utilise cars, camping-cars et caravanes, et une première journée « catastrophique » surtout pour le moteur en surchauffe de Jaune Vanille dans les calanques de Piana, nous a convaincu de nous rabbattre dans la solitude de l’intérieur et d’attaquer ces cols qui ont fait la réputation du Tour de Corse.
Jaune Vanille au sommet du Col de Virgo, les cyclictes sont admiratifs, mais la réciproque est vraie.
Les participants.
Pour des raisons d’intendance, notre organisation basée sur un camp de base avec des boucles quotidiennes, limite le nombre de participants à moins de 10 et pour l’expéditon corse, Alpine et une cousine se sont retrouvées au point de regroupement à Hyères, chez les chaleureux Brigitte et Daniel (voir au chapitre des Hotes). Alors par ordre d’entrée en scène :
Daniel a restauré cette A110 1300 de A à Z ; c’est un modèle V85 avec moteur origine R12TS amélioré avec toutes les possibilités de l’époque qui doit développer 80 CV DIN et qui possède un bon raport poids/puissance. Vous pouvez admirer le résultat c’est encore plus beau qu’à la sortie usine. Pour admirer le moteur il est conseillé le port de lunettes de soleil.
PhL pilotait sa 1600S de 1971 ou 72, toujours dans la même maison depuis l’origine avec moteur 1565cm3 et double carburateurs Weber. Pour l’expéditon corse PhL avait monté un nouveau moteur 1596cm3 avec AAC retaillé et devant développer 150 CV.
On ne présente plus Jaune Vanille, une 1600SC de 1974, utilisée par P7R depuisson achat la même année avec un ùoteur totalisant 167000kms…sans ouverture.
Suite au forfait de Fred (de Londres) avec sa 1600S, il a été fait appel à JLB, Modérateur du FAR, photographe émérite, ancien rallyman sur berlinette et qui est venu avec cette A310 V6 150CV avec un moteur « in-cas-sa-ble ».
Le béotien penserait à une erreur de casting, mais la R5 TurboI a aussi sévi en terre corse et son engagement parmi les Mohicans ne saurait en aucun cas avoir un caractère blasphématoire, d’autant qu’elle était pilotée avec maestria par Frère Dominique de l’Abbaye des Frossard en terre limousine et surnommé par PhL « le Mignotet périgourdin du polyester ». Le modèle utilisé avait le kit moteur 200CV, un autobloquant et une boite à crabots.
Nos hôtes.
Avec notre organisation souple et informelle l’importance et la qualité des hôtes est primordiale et ma prose aussi laudative soit elle ne pourrait définir la chaleur, la générosité et la passion rencontrée lors de notre périple. Alors voici en ordre d’entrée en scène :
Jean-Marie (alias Jodel sur le FAR) et sa femme Maryse méritent une double palme car ils ont reçu la visite des « hordezalpines » à l’aller comme au retour vu qu’ils se trouvaient à mi-parcours pour les Parisiens . Nous avons payé notre écot en leur faisant essayer Blue Banana et Jaune vanille ce qui leur a donné l’envie d’accélérer la restauration de leur 1600S qui attend dans la grange.
Le regroupement et l’éclatement des participants s’est faite chez Brigitte et Daniel qui ont fourni ainsi deux foix (la double peine ?) hébergement et restauration le tout avec sourire, charme et…efficacité ; surtout si on ajoute que nos charmants hôtes ont aussi assumé la partie administrative (Corsica Ferries et hébergement en Corse). Bravo pour ce sympathique et chaleureux couple hyérois.
Notre camp de base se trouvait à Tiuccia au bord de la mer à une trentaine de kilomètres d’Ajaccio, hébergement trouvé et recommandé par l’ami Gérard Sacco (merci Gégé) et géré par notre homme orchestre, le père François tailleur de pierre – maçon – boulanger – restaurateur – hotelier – pizzaiole – mécanicien – rallyman. Aidé de sa fille Maureen en cuisine et de sa soeur Tatieà l’hotel il a tout fait pour nous faciliter le séjour, intervenant le matin dans l’établissement du parcours et aussi le soir mettant à notre disposition son garage niché dans la montagne comme réserve de pièces et pour bricoler.
Notre père François dans un de ses meilleurs rôles (photo JLB)
Au retour, lors de l’éclatement final, nous avons été reçus par Dominique Charles Ottavi (Doch sur le FAR) et sa charmante épouse Claudie dans leur propriété de la Farlède prés de Toulon. Dominique était ravi de retrouver des berlinettes lui qui a couru sur ce modèle (et aussi en R8 Gordini) et qui le raconte si bien dans son livre de souvenirs « Mes autos émois ». (voir ce lien :http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=63&t=22425)
Sur le chemin du retour pour les parisiens, Georges le copain de régiment à Avignon, Daniel le copain des années régates dans les Cévennes et notre cher « Park des Collines » dans la Drôme étant tous indisponibles et/ou complets il nous a fallu avoir recours à une adresse loutrelienne qui a eu le bon goût de retrouver la trâce d’un vieux copain amateur de berlinbettes et de voitures de caractère, autoproclamé chatelain de Buis les Baronnies car régnant sur un nid d’aigle qu’on ne peut atteindre que par une route pour berlinette avec carter inférieur renforçé et d’où par temps clair on peut admirer le Ventoux. Philippe et son épouse nous ont reçu à bras ouverts malgré le coté improvisé, et l’écot a été payé comme d’habitude par un bon restaurant et l’essai comparé de Jaune Vanille et Blue Banana, effectué par notre hôte toujours enthousiasmé par le pilotage de ce joujou extra qu’est la berlinette. L’homme ne peut être foncièrement « mauvais » lui dont le parcours professionnel l’a emmené de cadre supérieur dans une grosse boite de pub à cultivateur d’oliviers dans la Drôme en passant par récoltant-négociant dans le Comtat Venaissin.
Les pannes.
Dans une voiture moderne la panne est rare…mais sans recours autre que l’appel au service assistance du constructeur, alors que rouler en ancienne nécessite le recours à ses propres compétences, encore que selon le « Petit Loutrel Illustré » « une panne n’est jamais qu’une opportunité d’améliorer le produit« . Dans la pratique si on met de coté la R5 Turbo I venu sur remorque avec un camion atelier, la V85 de Daniel refaite à neuf, et la A310V6 de JlB doté de ce V6 PRV tant décrié mais quasiment incassable, le match des pannes s’est joué entre la « Blue Banana » de PhL et la « Jaune Vanille » de P7R.
Dans le parcours de liaison, Blue Banana a perdu sans doute entre Buxy et Villefranche un embout de silencieux d’échappement et Jaune Vanille l’étanchéité de son cache culbuteurs. Match nul 1-1.
A Cussy les Forges 2 embouts, à Hyères 1 embout. L’automobiliste qui a pris cet objet en pleine tronche est prié de le retourner à son envoyeur dans les meilleurs délais.
Petite séance d’étanchéification chez l’ami Daniel à Hyères.
Dés la sortie du ferry Ajaccio Jaune Vanille reprenait insidieusement l’avantage avec un bruit de roulement dans la roue arrière droite qui se révèlera être la mise en travers de la barette anti-bruit des plaquettes de freins. JV/BB 2_1
Avec le cric gracieusement prêté par l’Abbaye Frossard, sponsoeur du Frère Dom (si,si nil fallait l’oser !) et selon la philosophie loutrelienne « jeter par dessu bord tout ce qui ne sert à rien » le jeu de barettes anti-bruits est enlevé via la poubelle.
Lors de la première journée Jaune Vanille confirmait rapidement l’avantage profitant des embouteillages provoqués dans la corniche des calanques de Piana par l’afflux du troisième age à vélo, à pieds, en car, en camping-cars et caravanes, le moteur s’est mis à chauffer avec refoulement grave du vase d’expansion. Le soir à l’étape aprés une bonne purge, un passage par l’atelier du Père François, le recours au stock de PhL (il est conseillé de lire le lien:http://alpinerenault.free.fr/outils/forum/viewtopic.php?f=7&t=23213) et la remise en place du joint du vase d’expansion qui avait dû se faire la malle il y a quelques lustres, le moteur avait retrouvé sa température de fonctionnement. JV mène devant BB 3 à 1.
Alors que JV est en état de survie, un quidam accoste PhL et Frère Dom pour dire qu’il a possédé et une berliunette et une R5 Turbo. Le soir à l’étape l’assistance s’occuppe de rétablir le niveau de liquide de refroidissement.
Lors de la 3ème journée dans la montée du col de Verde, en plein milieu d’un chantier de forestiers , PhL décidait de revenir dans le match avec disparition de sa commande d’embrayage entrainant l’immobilisation de sa Blue Banana . Devant l’impossibilité de réparer sur place, Frère Dominique se farcissait 80 kms en passant lles vitesses à la volée pour retrouver le camp de base et les possibilités de l’atelier du Père François. JV ne mène plus que 3 à 2.
Au col de Verde PhL aidé par Daniel constate les dégats : rupture de la chape de liaison entre le cable et la pédale d’embrayage. Une fois la chape refabriqué dans l’antre du Père François il ne reste plus à PhL qu’à refixer le tout. Facile disaient les témoins de la scène !!
Enfin l’avant dernier jour dans un louable effort pour égaliser PhL gavait son moteur d’huile ce qui associé à une jauge flottante a provoqué un début d’incendie et des fumées inquiétantes pour ceux qui s’efforcaient à le suivre.
On voit nettement l’amorce de brulure sur l’avant dernière turbulure.
L’Heure de la prière.
Quand on roule en ancienne, et même si les berlinettes sont des voitures relativement sûres, il est parfois nécessaire et même recommandé de se livrer à des exercices de génuflexion pour invoquer ses Saints ( Saint Christophe le patron des voyageurs, mais surtout Saint Cybard l’Ermite de Tremolat en Dordogne qui a laissé son nom à une abbaye sise à Angoulême et à un café sis à Trémolat, café qui par un glissement sémantiquement mystérieux se nomme le « Zanzibar »). Voici preuves à l’appui quelques Mohicans surpris dans cet exercice.
Daniel s’incline devant Sainte Cigogne sous le regard approbateur de Mohicans et Mohicanes.
Zut ! JlB a oublié son tapis de prière !
Frère Dominique invoque les manes de Saint Cybard, ermite de Tremolat en Dordogne.
PhL, courageux sans tapis de prière les genoux posés sur le ballast agressif.
Bigre, le sol est bas pour sa genuflexion, semble penser P7R, se rappelant cette pensée profonde de Saint Cybard : « un peu de futilité permet de supporter la cruauté du monde ».
(article en cours )
ABSENCES ESTIVALES 9 août, 2010
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , ajouter un commentairePour cause de balade le Blog de JV est provisoirement fermé pendant le mois d’aout. Et les lecteurs fidèles sont autorisés »in petto » à fulminer en affirmant que vu la faible activité épistolaire actuelle du sieur P7R cela ne va pas bouleverser les populations.
Bonnes vacances à tous et à la rentrée.
DERNIERE HEURE : P7R est de retour, la route du Blog s’ouvre à nouveau avec la rentrée des classes, Jaune Vanille est en pleine préparation de son prochain Tour de Corse avec quelques copines.
GAZO FETE L ETE 19 juillet, 2010
Posté par P7R dans : Catégorie Générale , ajouter un commentaireGazo a fêté l’arrivée définitive de l’été et les roadsters et cabriolet étaient en nombre, le rosé de Provence et le Sancerre remplacant avantageusement le café bouilant des éditions précédentes, rendez vous d’autant plus recherché que c’est le départ en vacances si possible en « anciennes » comme c’est le cas pour de nombreux « gazonautes. Comme à l’acoutumé petite revue en photos pour les absents.
Première sortie pour Maître PhL après réfection totale du moteur avec ses propres (sales ?) petites minines et satisfaction car le moteur ronronne et prend allègrement ses tours, de bonne augure avant la Corsica Mohican Cup en septembre.
A vendre belle A310 V6 phase II de 1983 un seul propriétaire, bon état général, juste un petit suintement de liquide refroidissement, une babiole quoi…
A vendre toujours exceptionnelle A310 V6 phase II 1984 ayant appartenu au regretté De Vieghler, dans un état remarquable.
A propos de ce somptueux cabriolet Mercedes 220 il me souvient que mon camarade Alain Draeger de la dynastie Draeger Imprimeurs possédait ce modèle avec lequel il sillonnait l’Europe avec en remorque un voilier Flying-Dutchman et tout l’équipage tant humain (Alain était plus beau qu’Alain Delon) que matériel (une voiture sublime et un voilier légendaire) avait fier allure quand nous nous rendions chaque année dans le Nord de l’Allemagne pour aller régater sur la Baltique dans le cadre de la Kieler Woche (Semaine de Kiel).
Vous souvenez vous dans le précédent Gazo de ce passionné qui voyait la vie en rose avec sa Fiat 500 craquante comme un bonbno ; cette fois le même voit la vie en jaune avec un désirable et chatoyant spider Fiat 850. Décidément il n’ya pas que Jaune Vanille dans la vie, …et d’ailleurs la berlinette du m^me nom s’y trouyvait, la preuve en photo :
Sur l’aile arrière de Jaune Vanille il y a toujours les traces de l’ « effroyable et sinistre accident » qui a défigué cet hiver le postérieur de la belle suite aux assauts d’un tank prussien diabo-dieselisé. La chirurgie esthétique est prévue pour l’hiver prochain.
Une vraie de vraie car cette BMW R75 est de 1941. Repeinte en blanc par le propriétaire actuelle on peut fantasmer qu’elle a fait la campoagne de Lybie avec l’Africa Korps Et à ce sujet il est grand temps d’évoquer Elzear (si, si ce prénom existe bien) le père de mon copain Georges que les lecteurs du Bloog de JV connaissent bien car Avignon sert de camp de base à ma berlinette quand elle sévit dans le Sud-Est. Elzear donc m’a confié un jour comment il avait résisté à sa manière pendant la guerre de 1940-45. Sous-marinier il avait été démobilisé en jui n 1940 et avait donc repris son travail dans son atelier de mécanique générale (atelier repris par son fils Georges, puis par le petit fils Jerome, une belle histoire familiale). Un jour tout tremblant il est convoqué à la Kommandantur où un galonné lui explique qu’un lot de BMW R75 avec side-car se trouve en gare d’Avignon en attente de départ pour l’Afrique et qu’il y a lieu en toute urgence de fabriquer des axes de roues avant, ces derniers pour des raisons obscures n’ayant pas été montées par l’usine (ach ! Zabotage !). Elzear est en quelque sorte réquisitionné pour tourner dans les meilleurs délais ces axes, ce qu’il fit en sifflotant et en les affaiblissant par l’intérieur pour qu’ils aient une chance de rompre sur les mauvaises pîstes africaines. Pendant toute la durée de la guerre il a craint des représailles…qui ne sont jamais venues et n’a donc jamais sur si son bon (ou mauvais) travail avait des conséquences sur l’issue du conflit. Histoire véridique.
L‘armée allemande marqua le monde en écrasant la Pologne en 17 jours puis la France en 10 jours selon la tactique de la guerre éclair ou « blitzkrieg ». Cette conception de la guerre moderne (pensée en France par le Général de Gaulle alors colonel de blindés et aux État Unis par George Patton) s’organise autour d’une synergie entre des troupes terrestres très mobiles appuyées par une domination aérienne. Elle prend en compte le progrès des techniques de l’entre deux-guerre. Adolf Hitler a ainsi développé le concept de la « Blitzkrieg » ou « guerre éclair » privilégiant la vitesse de mouvement à la puissance de feu.Cette tactique s’ appuie sur des divisions mécanisées qui percent le front pour prendre les troupes à revers.. en un éclair! Si les lourds panzers ouvrent la voie, les motocyclettes s’avèrent un complément indispensable à la grande mobilité des troupes. Les side-car lourds ( BMW R71, R 75 et Zundapp KS 750) de la Wehrmacht s’illustrent en Afrique au sein de l’Afrika Korps de Rommel. Ce sont de véritables « bonnes à tout faire », des bodets. Les conditions extrêmes du désert (chaleur et sable) n’entament pas leur étonnante fiabilité et leur capacité de franchissement. L’hivers russe ne fera que confirmer la chose.http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://motorbike-search-engine.co.uk/classic_bikes/1943_bmw_r75.jpg&imgrefurl=http://motorbike-search-engine.co.uk/classic_bikes/bmw-classic-motorcycles.php&h=300&w=400&sz=25&tbnid=bpZB3F5j3i-uBM:&tbnh=93&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dbmw%2Br75%2Bside%2Bcar&hl=fr&usg=__ciZuqLeQyN1JLLBcBVP9xT4t1uA=&sa=X&ei=Sy1HTNCtG5iN4gb6j6nZCQ&ved=0CC8Q9QEwBAUne rare Peugeot 203 découvrable alliant les charmes du cabriolet à ceux la berline familiale. A noter les accessoires d’époque de la marque Robri.
Je me souviens de Saigon à la fin des années cinquante, avec Jean Marie nous avions un copain un peu plus agé, dentiste et propriétaire d’un modèle identique couleur bordeaux et il reste dans ma mémoiure des belles virées sur les routes cochinchinoises. On avait l’impression de vivre dans un roman de Jean Hougron.
Deux icones de la voiture sportive française des sixties : la rouge Simca Rallye I et la bleue R8 1300G, la belle époque de la bonne bourre entre copains quand la limite n’était pas le fait de la loi mais celle du coeur du pilote.
Mais il y avait aussi quelques berlinettes, en bleue of course, la Jaune Vanille étant toujours l’exception.
En fin de séance loin de la foule déchainée, comparaison entre une berlinette et un berlinnete moderne, A110 1600S versus Lotus Elise, dimensions comparables, poids identiques, presque le même rapport poids puissance, normal me direz vous Chapman , Rédélé même combat : « le poids voilà l’ennemi ». PhL mesure la largeur des voies. Quant à Françoise (maman de notre Modérateur du FAR Gwengui) elle teste la position de conduite
Vu le grand beau temps moi aussi j’avais envisagé de ne craindre personne et de venir à Gazo en Harley…mais le chat Sarko en avait décidé autrement et mon Electra n’a pu coitoiyer sa petite soeur moderne.
Dans le genre « pourquoi faire simple lorsqu’on peut faire compliqué » il y a encore « plus » que le side-car le seul engin qui cumule les inconvénients de la moto et de la voiture et à ce titre délivre un plaisir à nul autre comparable, oui pire ou mieux il y a le Trike et j’ai testé…à l’arrêt.
C’est l’heure de la fermeture et PhL remercie et salue nos hotes, responsable et animateurs de la revue Gazoline.